[ Rédemptions II : Son nom est Léo... Enfin je crois ! ]

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  Je mis un uppercut à un second garde. Puis je vis le troisième. Alors lui... Il m'avait fait la pire torture... Jamais, au grand jamais il n'aurait dû manger des fraises sous mes yeux. Je lui mis trois coups de pied dans les bourses, il se rétama au sol. Je me dirigea maintenant vers l'enfant, avant de me rendre compte que trois coups, bah c'est pas assez ; car il avait mangé quatre fraises devant moi ! Je revins sur mes pas puis lui mis un nouveau coup. Je reparti vers l'enfant puis une petite voix me dit que quatre n'était pas un bon chiffre. (Il s'agissait d'une excuse pour mettre un cinquième coup), alors je recula jusqu'à être derrière le mangeur de fraise avant de lui mettre un dernier coup : là c'est sûr, il n'aura pas d'enfant !

  Je détacha le garçon avant de me présenter.

« Salut, tu as devant toi un militaire français. Tu peux m'appeler Guilias.
- B... Bonjour, mon nom est Léo.
- D'accord Léo. Bien, je compte vaincre leur chef puis repartir pour la France. Reste à mes côtés ; je dois t'amener sain et sauf.
- Vous savez... Guilias, s'ils voulaient m'exécuter c'est parce que je ne leur étais plus utile...
- Hein ?
- Je suis atteint d'un cancer des poumons, et il ne me reste qu'un mois grand max.
- Écoute, Léo. Aujourd'hui, on va vaincre le tyran qui contrôle ce château. Demain on sera en France et un hôpital te prendra en charge. Tout ira bien crois-moi. »

  Je péta une porte en deux l'instant d'après ; il s'agissait de leur salle de provisions. Alors là, pas de quartier ! J'ai bien mangé ! Et l'enfant qui est à mes côtés aussi. Fiou, je me sens renaître, je suis si bien, tien, je devrai peut-être faire une blague pour remonter le moral du petit.

« Psss, Léo.
- Oui ?
- Quel est le peuple qui voit le plus mal ?
- Les ivoiriens ?
- Mais je...
- ... »

  Humiliation : rabaissement conduisant à une mortification, un état d'impuissance ou soumission.

  Nous continuâmes à explorer ces sous-sols jusqu'à tomber dans une sorte de laboratoire. C'est alors que le scientifique que j'avais combattu refit son apparition.

« Guilias... C'est lui qui a capturé mes parents et moi lorsque j'étais en France...
- Je vois... Je vais m'en occuper. »

  J'observais la salle avant de me mettre en position de combat ; des bras mécaniques ainsi qu'un drapeau blanc avec une étoile totalement bleue étaient posés sur une table, au fond.

La Troupe D'ÉmeraudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant