Elle s'appelait Ambre

Chapitre 27 PDV de Ambre

Florian, tu sais que je t'aime. Je crois n'avoir jamais autant aimé de cette façon, tu es cette dose d'adrénaline qui pousse mon cœur à battre un peu plus fort chaque jour. Je suis tellement heureuse à tes côtés, je sais que tu t'en fais beaucoup pour moi, mais sache que je n'en ai pas encore fini, je t'aime trop pour partir maintenant. J'ai encore un tas de choses à te dire, à te montrer, j'ai encore énormément de baisers à t'offrir, de "je t'aime" à te chuchoter. Quand on s'est rencontré j'étais un peu au fond du trou, j'essayais de la cacher mais je n'allais pas bien et tu as été cette main tendue vers moi et je ne saurai comment te remercier. Tu m'as sauvé la vie Florian, sans toi mon corps reposerai sûrement au fond de la Garonne, dévasté par le chagrin immense qui me rongeait. Je voulais juste une personne qui puisse être à l'écoute une dernière fois pour moi mais tu es devenu bien plus, tu es toute ma vie à présent, ma famille. Je ne pourrai pas retourner chez mes parents, je ne m'y sens plus chez moi, je sais que je leur ai fait du mal en partant sans rien dire mais j'en ai souffert aussi, revenir dans leurs vies serait retourner le couteau dans une plaie déjà grande. S'il te plais, pardonne-moi quand je suis en colère, pardonne-moi quand j'ai peur, j'aimerai ne pas être un poids pour toi, surtout pas être cette fille malade qu'on tolère. Si tu savais comme parfois j'ai peur, peur que tu m'abandonnes, c'est pour ça que j'étais septique à l'idée de te voir repartir en tournée, mais je ne peux t'en empêcher, c'est ce que tu aimes le plus au monde la musique, alors je m'en voudrais pour l'éternité de m'interposer. Je t'aime du plus profond de mon âme Flo, te faire du mal malgré moi serait pour moi insoutenable, je t'avais promis de sortir de ta vie le moment venu, mais je ne veux plus en sortir, je m'étais promis de ne pas m'attacher à toi mais j'y suis pas parvenu, désoler... Je t'aime, tu me manques déjà. 

Le message s'envoie et une larme tombe sur mon écran, puis une autre et encore une autre. Elles tombent et mouillent les papiers que je viens de recevoir, des papiers qui clôture le pari qui était lancé.