Chapitre 7 PDV de Ambre

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Je monte ces escaliers en fer qui font du bruit dans la nuit, mais je ne dérange personne, il n'y a presque plus personne dans cette immeuble, le courrier s'accumule dans les boîtes au lettres et les seules personnes qui restent sont est vieux couple qui me connait un peu. J'insère la clef dans la grande porte en bois de mon appartement et déverrouille la serrure. Les lieux sont plongés dans la pénombre je ne prends même pas le temps d'allumer la lumière et me dirige directement vers ma chambre à l'aveuglette, éclairée seulement par la faible lumière de la lune qui s'infiltre par la fenêtre. Je laisse tomber mon sac à dos sur mon lit et retire mes chaussures que j'envoie valser sous mon lit. Une bouffée de chaleur entour mon visage, sensation désagréable, chaleur, l'impression d'étouffer. Tout se confond et le monde se met un peu à tanguer autour de moi, j'ai l'impression qu'on a placé un brasier au creux de ma poitrine et que son étouffante chaleur se diffuse dans mes veines. Je retire mon pull, mon tee-shirt et laisse ma peau à l'air libre, seulement vêtue de mon soutien-gorge. 

Je respire plus librement, pourtant tout tangue toujours et j'halète comme si je venais de courir un marathon. C'est avec un mal de crâne que je me dirige jusqu'à la fenêtre et l'ouvre en grand pour laisser entrer la fraîcheur de la nuit. Je saisis d'un main tremblante l'archet et le violon posés dans leur étui, je pose le violon au creux de mon cou et pose la joue sur sa surface lisse. C'est d'une main tremblante que je pose l'archet sur les cordes, je commence à jouer, m'abandonnant à la musique fluide qu'il en sort. Je joue tandis que mon cœur ralenti et se met à battre au rythme des vas et viens de l'archet sur les cordes. Moi malaise se dissipe, une larme coule le long de ma joue et les dernières notes du violon se perdent dans la nuit. 

Elle s'appelait AmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant