Chapitre 7

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Samedi 8 Mars 2014, Montpellier, 22h50.

PDV de Maía :

   Le match est terminé depuis quelques minutes maintenant et le stade se vide petit à petit. On a gagné 2-1, mais je saurai pas vous dire qui a marqué, m'en voulez pas...
   Je plonge mes mains dans mes poches et je sens quelque chose. Le pass qu'Antoine.
   Je dois y aller ou pas ??
   Tout en sachant que si je n'y vais pas, qu'est-ce que je fais du pass ? Je vais pas le jeter sur le terrain, quand même !

   Je vois 2/3 joueurs revenir sur les bancs des bords du terrain, sûrement pour chercher quelque chose qu'ils ont oublié. Antoine est parmi eux. Il est tout le temps là, lui, ou quoi ?? Quand il lève la tête vers moi, il me fait un clin d'œil. Bon... Vous allez voir que je vais avoir pitié de lui et que c'est pour ça que je vais aller le retrouver dans son maudit couloir...

Margaux : bon, t'attends quoi pour y aller ?

Maía : de quoi ??

Margaux : apparemment, t'es la pro des transports en commun, je retourne à l'hôtel avec Max et comme ça, tu rentres quand tu veux !

Maía : mais t'es folle ou quoi ?? Je les connais pas tous ces garçons, et tu crois que je vais passer la nuit avec eux !?

Margaux : j'ai pas dit ça ! Même si peut être qu'Antoine va vouloir te retenir !

   Elle me fit un regard bizarre en jouant avec ses sourcils. Qu'est-ce que je suis censée faire, moi !?
Je me lève, attrape mon sac, et lui réponds :

Maía : il serait temps de grandir un peu, Margaux. Pourquoi un footballeur, connu, voudrait retenir une fille des plus banales, comme moi ?! Trouve-moi, ne serait-ce qu'une seule excuse.

Maxime : parce que t'es jolie... Et trop gentille...

   Il était sur le point de s'endormir, sur les genoux de Margaux.

Maía : bon, ramène-le, je vais juste y faire un saut, pour le remercier et lui rendre la carte...

Margaux : je préfère ça !

23h05.

   Je suis devant la porte. Je toque ou j'ouvre directement ? Il y a du bruit à l'intérieur. Bon, on a qu'une vie, après tout...

   Au moment où je pose ma main sur la poignée, la porte s'ouvre, limite violemment, et je découvre un grand homme, noir, devant moi.

??? : Ouais, et puis aussi... AHHH !!!!

   Je fais si peur que ça !? Ok...

??? : Excusez-moi mais... Vous êtes qui ??

Maía : euh...

Antoine : ah, Maía, t'es là ! Viens, rentres !

??? : Ah, le jeu de mot ! Maía, t'es là ?! Non, en fait, c'était nul... Mais sérieux, tu m'as pas dit que t'avais une copine, Griezmann !

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