Chapitre 8

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Samedi 8 Mars 2014, Montpellier, 23h35.

PDV de Maía :


  Je suis devant le bus des Bleus. Ce n'est qu'un bus, me direz-vous. Mais, pas pour moi... Ou quoi que...

  MAÍA, T'AS PEUR D'UN BUS OU QUOI ??

  Je deviens vraiment grave, là...

Antoine : tu viens, Maía ?

Maía : oui, oui...

  Je me retrouve donc entre la fenêtre et Antoine Griezmann. On a vu pire.
  Antoine m'annonça qu'on avait au moins une demi-heure de route avec les bouchons jusqu'à l'hôtel alors je décide de fermer les yeux quelques instants, je suis vraiment épuisée...

??? : Elle dort ?

??? : J'en sais rien.

??? : En vrai, elle est pas moche, hein !

  Euh... Ils parlent de moi, là ?? Oh, mon dieu...

Antoine : mais fermez-la si elle dort vraiment !

??? : Moi, je dis ça, je dis rien, mais la fenêtre, c'est pas très confortable pour se reposer.

??? : Mais ça veut dire quoi, ça ?? Euh... Tu l'aimes ?

Antoine : de qui, Maía ? Non, t'es fou ! Il y a une semaine, on se connaissait pas.

??? : Ouais, ouais, bien sûr... T'as vu son air au Grizou, là ! Moi, je dis : il en pince pour la Maía !

??? : Vous allez les laisser tranquilles !?

??? : Oh, mais on s'amuse ! On en plus, on s'ennuie trop !

??? : Mais quels gamins...

  Quelques secondes plus tard, je sentis qu'on déplaçait ma tête... Ça peut faire peur, dit comme ça, je confirme. C'est Antoine qui a dû poser ma tête contre son épaule. Ok... Reste calme, Maía, respire normalement, tout va bien se passer...

20 minutes plus tard :

??? : Maía ? Maía, on est arrivés.

  Mais qu'est-ce que... Ah. J'ai sûrement dû me rendormir...
  J'ouvre les yeux et me passe les mains sur le visage pour tenter de me réveiller un minimum. En sachant que dans même pas 5 minutes, je me rendormirai...
  Je tourne la tête vers Antoine qui me fit un sourire et sortit du bus par la suite en m'indiquant de le suivre. Je le suivis.

Antoine : bon... Ta chambre est là et si t'as besoin de quelque chose, la mienne est juste en face.

Maía : merci, Antoine. Bonne nuit !

  Je ferme la porte et pose mon sac près de celle-ci. Et ben dites-donc ! Belle chambre !

 Et ben dites-donc ! Belle chambre !

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