Chapitre 28

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Samedi 4 Juin 2016, Nantes, 23h.

PDV d'Antoine :

  Je n'ai pas pu rattraper Iris avant le match, étant introuvable. J'étais vraiment mort de peur, je me faisais des films terribles, même si le stade était encore fermé au public. Ma sœur a pris le relais et j'ai rapidement eu l'information qu'elle l'avait trouvé, dans des vestiaires inutilisés. La pression que je ressentais alors s'est dissipé, même si je savais, et c'est très sûrement encore le cas, qu'elle m'en veux. Et j'ai bien l'intention de tout lui expliquer, jusqu'à ce que tout aille mieux pour tous. Elle a besoin qu'on lui fasse confiance, pas qu'on lui mente, et je ferais tout pour elle. Je lui dois énormément. La seule fois où elle me faisait un peu la tête, c'était au début, les premières semaines qui ont suivies son déménagement à Madrid.
   Je compte bien aller m'expliquer auprès d'elle. Je suis d'ailleurs en chemin vers l'espace où on retrouve les familles quelques minutes.

  Quand j'entre dans la salle, j'aperçois vite Iris. Il n'y avait pas beaucoup de familles, aujourd'hui, alors c'est facile de la trouver.
   La vision que j'avais sur elle me fit mal au cœur. Elle regardait ses pieds et tirait une mine triste. J'ai soudain l'impression de retourner 2 ans en arrière.

Antoine : Iris...

Iris : t'avais pas le droit de me mentir. On se l'était juré pour la vie. Pourquoi tu l'as fait ?

  Je m'accroupis et pose mes mains sur ses genoux pour me mettre à sa hauteur. Elle ne réagit pas et garda sa tête baissée.

Antoine : écoute, Iris. J'étais pas au courant. Maía me l'a jamais dit, je te l'aurais dit, sinon.

  Iris relève la tête vers moi et je pus voir ses yeux à deux doigts de pleurer. Ça me fit encore plus mal.

Iris : et elle te l'a dit quand ?

Antoine : en début de semaine. Mais je préférais te le dire en face, c'est mieux, non ?

Iris : oui... Mais du coup, on va vivre avec elles ?

Antoine : non, pourquoi ? Il faut juste qu'on voit comment on fera, j'aimerai bien apprendre à les connaître, c'est tout. Je veux pas les arracher à Maía et en aucun cas je te laisserais, si tu te le demandes. Jamais.

  Elle me fit un sourire et on se fit un grand câlin, comme pour dire que notre moment de léger froid est terminé.

  Je sentis quelque chose me tirer la manche par l'arrière. Je me retourne et découvre une petite tête que je ne saurai pas nommer me regarder. Elles se ressemblent beaucoup trop ! Mais je pourrais pas vous dire à qui elles ressemblent le plus. Ce qui est sûr, c'est qu'elles sont les yeux de Maía. Je baisse les yeux vers son bras toujours agrippé au mien et remarque un petit bracelet entourant son poignet:

 Je baisse les yeux vers son bras toujours agrippé au mien et remarque un petit bracelet entourant son poignet:

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