Chapitre 32

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  Voilà

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  Voilà... Je sais pas si vous étiez au courant mais on va bien galérer à l'Euro avec le groupe qu'on a 😅 Mais il faut y croire 🇫🇷😃💪

Samedi 9 Juillet 2016, Clairefontaine, 9h30.

PDV d'Antoine:

  Je suis à table pour le petit déjeuner avec Faníe et Luzía, elles ont réussi à sortir de la chambre qu'elles partageaient avec leur mère sans la réveiller. Je crois qu'elle ont hérité de ma discrétion légendaire (oui, oui, bien sûr...).

Antoine : les filles, vous voulez un chocolat chaud ?

Luzía : nous pas droit.

Antoine : pourquoi ?

Faníe : sais pas. Maman, elle dit que c'est trop dur à dire à nous.

Antoine : vous êtes allergiques ?

Faníe : ze t'ai dit, sais pas.

Paul : et oui, Antoine, il faut écouter ses enfants !

??? : ne me dit pas que tu veux tuer nos enfants, en plus ?

  On se retourne vers cette voix et Maía était postée à l'entrée de la salle à manger, les bras croisés.

Luzía : maman !

Faníe : pouquoi papa Toine il veut tuer nous ?

Luzía : on a dit que nous pas le droit avec le socolat du matin ! Comme toi a dit à nous !

Maía : c'est très bien.

Antoine : c'est pas toi qui a peur que je les intoxique, quand même ?

Maía : mais t'es fou !? Elles sont allergiques au lait depuis leur naissance, je crois qu'elles tiennent ça de ma mère. Je leur répète souvent qu'il ne faut pas qu'elles en boivent, elles sont encore petites et...

Faníe : nous plus bébés, c'est toi qui l'a dit !

Maía : oui, mais...

Antoine : vous êtes des grandes mais pas des très grandes non plus.

Faníe : si, moi suis géante !!

Maía : bref... Leur corps pourrait très mal réagit si elle entrent c'en contact avec du lait.

Antoine : ok, je le saurais pour la prochaine fois...

Maía : la prochaine fois ? Je te les laisse 5 minutes et t'en perds déjà une ! Tu crois vraiment que j'ai envie qu'il y ait une prochaine fois ??

Antoine : mais tu peux pas faire ça !

  Le ton est monté, j'ai arrêté de compter le nombre de fois que le volume a augmenté depuis qu'on s'est revus. Maía, je l'adore mais je suis pas sûr que ce soit encore réciproque...
  Les petites nous regardent, à côté, je suis pas sûr qu'elles comprennent la situation et c'est peut-être mieux comme ça.

Faníe : maman ?

  Maía se tourna vers notre fille et son regard s'adoucit immédiatement.

Maía : ma puce, tu peux aller jouer avec Lulu et parrain Hugo, il est là-bas ?

Faníe : non... Maman, faut pas que toi cries sur papa Toine, c'est moi qui est partie sans dire à papa Toine que moi partir. Et ma faute à moi...

  Elle se mit à pleurer fortement et sa jumelle me regarda, presque affolée avant de la prendre dans ses bras. Maía se passa les mains sur les visage, elle a vraiment l'air dépassée et je sais pas quoi faire pour l'aider, vu qu'elle ne veut pas que je sois avec les petites.

Maía : je sais qu'elle a raison... Mais... Antoine, je... Je sais pas comment réagir, tu... Tu reviens après 2 ans, je sais pas comment faire avec les filles, mes stages, je...

  Maía commença à... Comme perdre ses moyens, je peux la comprendre, c'est pas simple de s'occuper de jumelles en bas âge quand on est seul. Bon, je dis "je peux la comprendre", mais j'ai jamais essayé... Et je souhaite pas essayer non plus.

Antoine : calme-toi, Maía, je t'en veux pas, je sais que c'est compliqué pour toi, crois pas que ça été facile tous les jours avec Iris aussi. J'ai arrêté de compter les nuits blanches que j'ai faites.

  Elle leva la tête et me regarda dans les yeux. Quelque chose y apparût, mais je saurai pas vous dire quoi. Elle tourna les talons en essuyant les larmes sur ses joues et s'approcha de Didier. Il eu l'air inquiet et posa une main sur l'épaule de Maía tout en hochant la tête. Ils sont trop loin et il y a trop de bruit pour que je puisse comprendre ce qu'ils se disent. De plus, je ne sais pas lire sur les lèvres, alors c'est peine perdue... Elle s'éloigna ensuite et je la perdue de vue.

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