Chapitre 35

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Samedi 6 Mars 2018, Madrid, 10h30.

PDV de Maía :

  Je suis coincée sur le canapé. Entorse. J'aime ma vie. Encore plus quand je suis bloquée sur le canapé d'Antoine. Oui, parce que Monsieur ne me croyais pas capable de me débrouiller seule en béquille avec les filles à la maison et un escalier dans cette maison. Je crois bien qu'il a raison mais il n'a trouvé aucune autre possibilité que de me faire déménager chez lui. Là, par-contre, je sais pas s'il a vraiment raison.

  Et comme j'avais pas l'envie folle de passer mes journées chez le père de mes filles, j'ai demandé à continuer à travailler. Vous me trouverez folle et je pourrai vous comprendre, mais j'ai envie de tester une nouvelle technique avec mes élèves, j'espère que ça va leur plaire !

Luzía : maman ! Le féléphone de toi il fait du bruit !

Maía : tu peux me le passer, s'il te plaît ?

  Ma fille courut vers moi avec le téléphone à la main. Combien de fois je lui ai déjà répété qu'il ne fallait pas courir dans la maison ? J'ai arrêté de compter...

Maía : allô ?

Didier : bonjour, Maía, c'est Didier, comment vas-tu ?

Maía : bien, merci, je reste tranquille, à la maison et j'attends que ça passe...

Didier, tu m'étonnes. Dis-moi... Tu dois sûrement savoir que L'Equipe se réunit pour les matchs internationaux dans quelques jours ?

Maía : effectivement. Qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans ?

Didier : j'aimerais vraiment que tu reviennes parmi nous. Ça fait un moment qu'on ne t'a pas vue et tu commences à nous manquer !

Maía : euh... Ce serait avec plaisir mais... Je sais pas si je serai très utile avec une jambe en moins...

Didier : je ne te demande pas de faire les matchs, les garçons seront là pour ça ! Juste que tu serves de soutiens et d'aide morale, comme tu sais déjà très bien le faire, je ne vais t'apprendre à faire ton métier. Ça te dis ?

Maía : hum... Avec plaisir ! Si j'ai le droit à un petit traitement de faveur envers les garçons, ça me fera des vacances !

Didier : ah, ça ! Tu as bien raison !

  On se mit à rire sous le regard d'incompréhension de Luzía. A ce moment-là, Antoine entra également dans le salon. Il chuchota à Luzía:

Antoine : elle parle à qui ?

  Luzía leva les épaules, lui faisant comprendre qu'elle n'en savait rien puis repartie dans la chambre qu'elle partage avec Faníe, emménagée pour notre petit séjour ici.

  Luzía leva les épaules, lui faisant comprendre qu'elle n'en savait rien puis repartie dans la chambre qu'elle partage avec Faníe, emménagée pour notre petit séjour ici

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Didier : bon... Je te recontacte après l'annonce des joueurs ?

Maía : on fait comme ça. A bientôt !

Didier : à bientôt et bisous à ta petite famille !

Maía : je le ferai, merci !

  Après avoir raccroché, Antoine prit place à côté de moi.

Antoine : c'était qui ?

Maía : mon amant.

Antoine : quoi ?? Mais depuis quand...

Maía : mais qu'est-ce que tu es naïf, mon dieu...

Antoine : euh...

Maía : c'était Monsieur le sélectionneur national. J'aime te faire marcher, un peu !

  En voyant sa tête exprimant une mine étrange, je me mis à rire. C'est marrant parce que Luzía fait la même tête quand elle est en pleine réflexion.

Maía : c'est fou ce que tes filles te ressemblent !

Antoine : ah, ouais ?!

Maía : ça fait presque trois ans que je vis avec elles, il n'y a plus qu'à te regarder, je te jure !

Antoine : si tu le dis. Il te voulait quoi, Monsieur le sélectionneur national ?

Maía : il veut que je sois là au prochain rassemblement des Bleus, le 18.

Antoine : mais c'est super ! Tu lui as dis oui, j'espère ?!

Maía : je me suis sentie obligée d'accepter... Et puis, ça fait un moment que j'ai pas vu L'Equipe alors ça va me faire du bien !

Antoine : parfait !

  Rendez-vous le 18, alors...

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