trop brisé pour continuer

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Andy :

      Ma mère me sort son regard "faut qu'on parle"? Je m'assis sur le canapé et ma mère fait de même, elle semble mi en colère et mi compatissante.

- J'ai découvert aujourd'hui qui était mon âme sœur, c'est un genre de mec débile et beau, surement populaire et que toute les filles veulent avoir dans son lit. De plus il n'est pas comme moi, enfin pardon il n'est pas "un putain de PD" dis-je en me retenant de pleurer, car oui ces mots m'avaient fait mal comme un couteau qu'on aurait pu m'enfoncer dans la poitrine. 

     Oui il est vrai que j'ai probablement cherché cette 'dispute', je suis rentré dans son jeux pervers mais qu'est-ce que cela peut être blessant lorsque les gens parlent mal de ce que je suis. Lorsqu'ils parlent mal du fait que je sois gay, après tout ce que j'ai du faire, le travail sur moi même pour m'accepter. Il suffit de quelques mots pour briser des années de travail sur sois et ça il s'en rend pas compte. Après tout c'est bien connu les mots sont souvent pire que les coups, ils t'écrasent et repassent en boucle dans ta tête jusqu'à que tu te détruise. 
     Au finale, je suis déjà bien trop brisé pour ce jeux destructeur.  

- Andy mon chéri, je comprends que tu es dans un cas compliqué. Mais il ne pense surement pas un mot de ce qu'il dit.

- Non, laisse. Je vais faire comme toi et oublier mon âme sœur, je serais quand même heureux. Soufflais je.

     Au finale, je l'ai toujours su: Je finirai comme ma mère. C'est-à-dire sans âme-sœur, comme si j'avais le présentiment que je ne pourrais jamais gouter au bonheur d'avoir quelqu'un à ses côtés jusqu'à la fin de ses jours. Je le sais, je n'ai pas le droit d'être amoureux. 
     En regardant ma mère je sens qu'elle sens tend, sujet sensible.

- Andrew, tu n'es pas comme moi. Veux tu vraiment connaître un monde sans amour ? Un monde sans plaisir ou partage ? Je ne te souhaite pas ça. Tu mérites d'être heureux et je sais que pour cela il te faut ce que tu as toujours souhaité: Une personne qui t'aimera comme tu l'aimeras. Alors peut-être qu'il faut que tu lui laisses une chance ?

      Je souffle, je sais qu'elle à sûrement raison mais comment le dire quand nous avons nous même du mal à accepter? 

     Je lui souris avant de monter dans ma chambre et de m'endormir fatigué par cette journée, et cette fatigue est présente depuis bien trop longtemps à mon goût et j'ai beau dormir rien n'arrive à satisfaire cette fatigue qui s'éternise en moi et se propage comme une maladie.


      j'étais déjà sorti de chez moi, la veille avait été difficile: entre Rye et son 'jeu', ma mère qui voulait que je lui dise ce qu'il était censé être pour moi. Ce qui fait que je suis juste perdu, comme si deux chemins s'offrait à moi mais j'avais perdu la carte qui me menait au bon, tout se jouait alors sur le hasard. Mais je suis persuadé d'une chose: Si je continu ce jeux avec Rye je vais perdre, et j'ai déjà assez perdu.

       Alors que je marche, je regarde autour de moi comme chaque matin ses petits détails qui ne changeaient pas. Mais cette fois-ci je fus surpris de voir que le skateur s'approchait de moi.

- Salut le nain ! Crit il en s'approchant un peu plus de moi.

        Un hoquet de surprise suivis d'un grognement, décidemment c'est lorsqu'on ne veut pas voir la personne qu'on la voit tout le temps. 
       Je prends sur moi et ne répond rien, l'ignorance est la chose la plus affreuse au monde. 

- Bah alors la pédale on ne répond pas ? Dit il en riant, il rit toujours mais est-ce sincère?

- Ta gueule soufflais je, c'était la phrase de trop. Ce petit pique qui pince ce cœur fatigué de ce battre et qui voulait qu'une chose: Ne plus souffrir.

Randy - Nom d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant