Trilogie Styles [Tome 1]

Chapitre 25

Chapitre 25 :

Harry devant passer la journée à San Diego, je suis de retour chez moi avant huit heures du matin. À ma grande surprise, Jamie est déjà réveillée.

– Mais putain, qu'est-ce qui t'a pris de filer comme ça à l'anglaise ? m'engueule-t-elle.

– Je sais... Comme coloc', je ne suis pas ce qu'on fait de mieux, mais j'ai bien l'intention de me rattraper. Je t'invite à déjeuner, d'acc' ?

– Et tu me raconteras tout ?

– Promis, lui dis-je, la main sur le cœur pour lui prouver ma bonne foi.

Nous finissons chez DuPar's, sur Ventura Boulevard, et je n'omets aucun détail, Bruce, les craintes d'Ollie, les explications de Harry... Là, je découvre que Jamie est vraiment ce qui se fait de mieux au rayon meilleures amies : elle est de mon côté à cent pour cent.

– Ollie, c'est un peu le frangin trop protecteur. Et Harry est tellement sexy qu'on ne peut pas lui en vouloir longtemps. En plus, il n'a pas demandé à Bruce de t'embaucher, il lui a juste parlé de ton CV !

– Exactement.

Et comme nous avons fait notre possible pour résoudre nos problèmes la nuit dernière, Harry et moi – ainsi que me le confirme une certaine partie de mon corps quelque peu endolorie –, je décide de changer de sujet.

– C'est ma dernière semaine parmi les oisifs, alors profitons-en. Et si on allait voir un film ?

En fait, on s'en envoie deux d'affilée ; ça a du bon de ne pas bosser ! Nous rentrons chez nous le cerveau embrumé par les images, le pop corn et les boissons gazeuses.

Il n'est même pas quatre heures de l'après-midi quand Jamie décide de se mettre en pyjama. À l'instant même où je vais l'imiter, quelqu'un frappe vigoureusement à la porte. Je crie :

– Une seconde ! Si c'est Douglas, je le rembarre. Ollie aura droit au même traitement, d'ailleurs.

Raté : je me retrouve nez à nez avec Edward.

– Bonjour, mademoiselle Fairchild ! Je suis chargé de vous dire de la part de M. Styles à quel point il est désolé de ne pas pouvoir passer la journée avec vous pour fêter votre nouveau poste.

Il a une attitude très pro, comme d'habitude, mais je remarque ses yeux pétillants de gaieté et je réprime un sourire.

– Vraiment ?

Nous l'avons pourtant bien fêté cette nuit, ce nouveau boulot. Une bonne nuit de sexe... et vachement inventif, en plus ! Nous avons exploré à peu près toute la gamme...