XII. <<Il faut qu'on les aide !>>

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Je leva les yeux vers Olivier, qui venait d'arriver dans la clairière,  et fronça les sourcils d'incompréhension.

<< Vous partez demain pour la Grèce.>>

***************

{Pdv Leïf}

       <<Regarde ça, mon pote ! Y en a pleins !>> s'écria Peter.

       J'ouvris les yeux, encore à moitié endormi, et jeta un coup d'oeil à ma montre. 9 heure 32. Malgré le réveil très matinal, j'avais pu rattraper mon sommeil. Je me dirigea vers mon ami et regarda par dessus le bord du bateau où des dixaines de dauphins nous suivaient.

       <<Whoa, t'as raison !
- Les garçons, je vous présente les dauphins de Cérès, le lieu où nous nous rendons. Ils vont nous guider jusqu'à la personne que nous cherchons, expliqua Olivier.
- Et qui est ce qu'on cherche au juste ? demanda Lyze en s'approchant.
- Il s'appelle Ingos, il pourra peut-être nous aider à comprendre ce que vous êtes censés faire. Bien, préparez-vous, nous arrivons.>>

      Nous partîmes dans nos cabines prendre les quelques affaires qu'on avait et quand nous ressortîmes, le bateau était accosté sur une île, non loin de la côte.  Nous nous fîmes accueillir par une jeune femme qui nous fit traverser un campement jusqu'à un homme chauve.

       <<Ingos, je suis content de te revoir ! J'espère qu'on ne dérange pas trop, mais ça me semblait urgent, commença Olivier.
- Ne tant fais pas, mon ami, vous êtes toujours les bienvenue, toi et tes camarades ! Explique ce qui te tracasse>>, lui répondit l'homme avec un accent grecque.

       Le brun lui parla de la prophétie, la signification à laquelle nous pensions.

       <<Hum... en effet, ce qui a été trouvé me semble correct. Cependant, je pense peut-être vous aider. Venez avec moi>>, dit Ingos.

       Il nous emmena dans une des tentes. Partout sur les murs se trouvait des plantes, et des tas de livres la remplissait. Laurier, pavot, tanaisie... Comment ont-ils fait pour en avoir autant ? Ingos s'assit au centre de la tente et nous invita à faire de même. Il me fait penser à un vieux sage dans les films, sauf qu'il est réel. Comme toute cette folie... pense positif, que dirais Isla ? Profiter, ça nous sort de notre zone de confort, et c'est bien !

       << Le deuxième vers parle du Faucheur. Généralement, ce mot désigne l'allégorie de la mort, mais là, il est au masculin. Peut-être que cela désigne quelque chose lié à la mort, et dans notre cas, je pencherais pour un animal. Le Faucheur représenterait donc un canidé, de part Cerbère dans la mythologie grecque. Le cinquième parle de pics nuageux,  donc il me paraît logique que ce soit des montagnes. Le dernier vers dit qu'avec iu zans le monde tombera, il y a deux énigmes : avec ou sans quoi, et le monde tombera si vous l'avez, ou si vius ne l'avez pas.
- Il est un peu tordu ce vers, remarqua Peter.
- Tu n'as pas tord ! Je suis désolé,  mais ce dernier vers ne m'est pas plus compréhensible qu'à vous,  s'excusa le chauve.
- Ce n'est rien, ça nous éclair déjà un peu plus, merci Ingos, le remercia Olivier.
- Vous pouvez rester ici autant de temps que vous le voulez. Et les enfants, allez visiter le camps, je dois parler à Olivier. >>

       Nous sortîmes de la tente et commençâmes à marcher. Le camp n'était pas si grand qu'il n'en avait l'air, la majeur partie étant des habitations.

       << J'arrive pas à croire qu'ils nius traitent comme des enfants et nous jettent dehors alors quon est les premiers concernés ! s'exclama Isla pour la onzième fois.
- C'est vrai, mais au moins, ça nous fait une pause. Avec toutes ces infos je crois que mon cerveau va explosé ! dit-je.
- Leïf a raison, c'est énorme ce qu'il nous arrive. Enfin, je veux dire, qui peut se vanter d'avoir vécu tant de choses en seulement deux semaines ? renchérit Lyze.
- C'est clair, faut voir le bon côté des choses, nos vies se sont transformées en film épique ! déclara Peter.
- Vous pensez qu'on va rentrer au Refuge après ? J'aimerai bien savoir comment ils ont eu autant de plantes avant, déclarait-je.
- Et moi, j'aimerai bien visiter ! s'exclama Isla.
- J'en sais rien. Peut-être qu'il fausra repartir, rt réaliser la prophétie, dit Lyze.
- Une prophétie,  c'est pas censé se réaliser toute seule ? demanda Peter.
- Ça m'aurait semblé logique, mais avec tout ça je sais pas si on peut encore s'y fier... >>

       Soudain, un cri de surprise retenti dans le camp. S'en suivir des bruits de lutte et nous virent plusieurs personnes courirent vers le centre des habitations, ils étaient armés. On se regarda quelques instants puis Lyze partie entre les tentes vers les combats - car c'était bien cela - moi vers la cyme des arbres, Isla et Peter me suivant à terre comme durant nos entraînements. Tandis qu'on se rapprochaient, le visage d'Isla changeait d'expression et elle nous avertie que des gens se battaient bien, et pas seulement des habitants du campement. J aperçu les combats peu de temps après en arrivant dans la clairière centrale, Isla nous guida jusqu'à Lyze, nous disant que son odeur était reconnaissable pour elle.

       << Des personnes ont envahi les tentes, mais personne ne sait pourquoi. Les grecs essayent de les repousser, mais ils ne sont pas du tout organisés, nous expliqua Lyze.
- Il faut qu'on les aide ! On est peut-être pas des combattants experts mais on connait les bases ! s'exclama Peter.
- D'accord, mais d'abord on s'organise,  dit Isla le visage grave. Il faut avoir une stratégie, comme, je sais pas, les bloquer d'un côté pour les empêcher de passer. Ils concentreraient leurs fprces là pour nous empêcher de gagner, et comme ça,  on pourrait les encercler et resserrer le cercle par surprise, jusua les battre.
- Mais on est que quatre, il faudrait être beaucoup plus pour que ça marche,  et tous les autres sont déjà là-bas.
- Les blessés non. Je peux essayer de soigner les blessures les moins graves, et ils nous aideraient, trouvaient-je.
- Je les ai vu tout à l'heure, il sont juste ici >>, dit Peter en désignant une grande tente.

       On s'y précipita, et pendant que mes amis clarifiaient le plan, je soignais le plus rapidement possible. À la fin nous étions une vintaine, et armés et connaissant nos rôles. On se sépara et se plaça là où il le fallait. Le groupe de Peter, le même aussi sur le dos de son ours, se lança, criant et attirant le plus d'attention pour concentrer les combatrans vers eux. Lorsque presque tous les envahisseurs furent en train d'essayer de diviser la ligne, ce fut au tour des trois autres qroupes, celui de Lyze, d'Isla.et le miens. Quand les ennemis se rendirent compte de la situation,  il était déjà trop tard. Le combat était difficile et je ne pouvais m'empêcher de remercier Olivier pour nous avoir fait des entraînements, mais nous gagnons du terrain sur nos ennemis. Tout à coup, j'aperçu Isla non loin, qui se battait contre une femme d'à peu près sa taille. Derrière,  un homme tendait sa massue et allait l'abattre sur son crâne. Je me mis à courir vers elle mais je voyais bien que je n'étais pas assez rapide. J'aperçu alors Kilak, ma tigresse, à mes côtés,  et je trouva une solution.  J'accrocha son regard bleu glacé et bondit le plus loin possible, vers ma meilleure amie.  Me retrouvant dos à elle je contra le coup de l'homme,  je lui donna un coup de genou dans ses partis intimes et il s'écroula au sol sous la douleur. À quoi bon être un gors tas de muscles si on est même pas capable de se défendre ?

       Je me retourna et trouva Isla au prise avec deux hommes, des jumeaux il semblerait. Elle utilisait sa petit taille et sa rapidité pour leur donner des coups secs, les blessant un maximum sans se laisser toucher. Ils furent bientôt partis, s'enfuiant vers la plage. Je lança à mon amie un regard presque choqué, auquel elle répondit par un rictus avant de repartir dans la mêlée accompagnée de sa renarde Naloa que je n'avais pas remarquée. Je ne vis nul part Lyze mais parfois une ombre de chouette passait au dessus de nous avant de piquer vers les ennemis. L'affrontement se termina rapidement et les blessés furent directement emmenés se reposer. Tandis que notre petit groupe soufflait un peu Ingos et Olivier s'approchèrent.

       << Les enfants, j'aimerai vous remercier. Nous aurions probablement perdu sans votre aide, nous dit le premier avant de s'éloigner voir les blessés.
- Je suis partagé entre la fierté devant votre stratégie et la colère devant votre stupidité. Vous avez pensé à quoi au juste, en vous jetant dans le combat ? Vous auriez pu être blessé ! s'enquit Olivier.
- Qu'on y soit aller ou non n'aurait rien changé,  on aurait pu être blessé après, par ces personnes, rétorqua Lyze.
- Bon, peu importe, ce qui est fait est fait. Nous restons dormir ici cette nuit et nous aviserons demain, soupira Olivier avant de s'éloigner.
- Eh bah ! Tu lui as bien cloué le bec Lyze ! rigolais-je.

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Salutations cher lecteur !

C'est sûrement le chapitre le plus long que j'ai jamais écris,  j'espère que ça excusera ma très longue absence et qu'il vous a plus.

Ciao :)

Nombre de mots : 1468
Publié le 07/08/2019

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