Chapitre III :
Leucis fût emporté dans le flot continu de passant. Les marchands sortaient leurs étalages et les échoppes ouvraient. On pouvait trouver de tout dans ces échoppes, autant du matériel que des services.
Leucis avait entendu une rumeur intéressante sur une vieille papeterie dans les quartiers Ouest. Sur le chemin, il fit son plein de vivre et rachetât quelques vêtements pour remplacer les anciens trop usés. Des rues plates et pavées furent un soulagement après ces nombreux jour de marche sur des terrains difficiles.
Leucis n'était pas pressé et se dit qu'il irait voir la papeterie le lendemain. Il trouva une taverne non loin qui proposait aussi quelques lits. Leucis entra et découvrit une pièce accueillante. Le décor restait simple mais ajoutait un charme à la pièce. La salle pouvait contenir une vingtaine de personnes et était regroupée autour d'une cheminée centrale. Au fond de la salle se trouvait un escalier menant au premier étage de la bâtisse. Le plafond était assez bas et on pouvait apercevoir quelques chandeliers vides accrochés aux murs. A droite se trouvait le comptoir avec une femme qui semblait nettoyer le reste de vaisselle de la veille. Elle était d'âge moyen mais forgée par son métier. Elle se tourna vers Leucis quand celui-ci fermât la porte, isolant la pièce de l'agitation urbaine.
-'Jour mon brave, qui puis-je pour toi ? Dit la propriétaire avec une voix rauque usée par le temps
-Bonjour, je cherche un logement pour quelques jours ainsi qu'une table à laquelle manger
-'K pas d'soucis mon brave, il nous reste des chambres à l'étage,
La tavernière se retournât et continuât
-Eh il reste quelle piaule à l'étage ? cria-t-elle
-Celle du fond j'crois,répondit une voix dans l'arrière salle
Leucis paya et la dame lui donna les clefs de la chambre. Il avança, monta les escalier grinçant et la femme reprit son activité. Le premier étage était simple, un long couloir apparaissait en haut des escaliers et quelques portes étaient placées le long de celui-ci. Leucis alla jusqu'à sa chambre, ouvrit la porte avec la clef que lui avait donnée l'aubergiste et posa ses affaires dans un coin de la pièce. La chambre était plutôt accueillante, deux pièces la constituait. Il y avait une petite pièce contenant une baignoire pour se laver et l'autre comportait un lit, un petit bureau et une commode.
Le Moine s'effondra de fatigue, il ne s'était pas vraiment reposé depuis une semaine. Il ne faisais que marcher et dormais dans des couchettes précaires en pleine nature. Il enleva ses bottes et s'effondra dans le lit, le sommeil le prit aussi tôt.
L'enfer, un nuage d'ébène épais tourne autour de lui. Il avance d'un pas tremblant, la terre est ocre et de la poussière lui rentre dans les yeux, le souffre lui brûle les poumons. Il continue sur le sentier ravagé.
Des visages l'observent, ils le regardent, leurs yeux son vide. Il lève la tête, leurs âmes sont tenue par des démons, elles se débattent mais sans issues. Il continue à avancer, la fumée devint rouge. La terre suinte et un liquide noir coule le long de ses jambes. Les visages ont alors disparu, leurs âmes aussi. Soudain le nuage s'estompa pour finalement disparaître. La terre retrouve sa consistance normale mais non sans lui laisser des marques de brûlure.
Il lève la tête. Là, devant lui se tiennent des ruines, elles ressemblent au monastère mais quelque chose diffèrent. On dirait quel a bâtisse a pris vie puis est morte brûlée se tordant de douleur. Il continue et rentre dans la cours, il se rappelle. Toutes ses années ...
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{T1} Le Moine Sombre
Fantasy"Leucis était un moine très curieux et aboutit. Il était arrivé une nuit désespéré et cherchant la foi, il était très jeune et seul, ses parents l'ayant abandonné. Après plusieurs années d'entraînement, il avait réussi à atteindre un équilibre et à...