Rosamound

Le premier rendez-vous : (Partie 2 : M, le mystérieux)

Ayai !! On va rencontrer M !
On sait que Rosie mène enfin la vie de ses rêves, mais qu'un inconnu est venu perturber sa vie de perfection en disant que sa famille lui ment, et qu'il est le seul a l'aimer et vraiment se préoccuper d'elle.
On sait qu'elle n'est au courant de rien par rapport a sa mère, et la vie de Sherlock et John (les enquêtes les plus complexes, le suicide de Sherlock, Moriarty..)
Bref, si on résume ce que Rosie sait, on a pas une grande liste...

Cette seconde partie de l'histoire, c'est le nœud tant attendu. Ces 20 dernier chapitre, vous avez eu des extraits de vie de Rosamound, ainsi qu'une vision globale des personnages et de leurs liens. Il est temps d'entrer dans le vif du sujet !!

(Je ne sais pas comment cette fanfictions va se finir... 😅😂😘)

Je fais demi tour en sortant de chez moi. J'ai oublié mon téléphone. Je cours a l'intérieur de ma maison et cavale dans les escaliers. J'arrive dans ma chambre, me jette sur le sol et rampe jusqu'à mon téléphone, toujours sous l'armoire. Je l'attrape et au moment où je l'ai bien en main, il vibre. Je réprime mon sursaut et soupir pour apaiser les battements de mon cœur.

Je deverouille a toute vitesse mon téléphone et vois un icône rouge au dessus de l'application verte de ma "messagerie". J'appuie dessus et mon écran se teinte de noir. Un bandeau rouge défile et des lettres blanches s'inscrivent dessus, au rythme du bruit d'une mitraillette en pleine action.

"Bravo, belle décision ! Me retrouver est une bonne idée. Je vais te faciliter la tâche ! Je suis déjà au resto en bas. Je suis exactement là où tu sais qu'il n'y a pas de caméra. Oh, et j'ai du Doliprane. Tu as l'air épuisée et tourneboulée. A plus tard !"

Un sourire se dessine sur mes lèvres. C'est un sourire terriblement nerveux, inquiet et terrifié... Il peut me voir ?

Par contre, j'ai très envie de le rencontrer. J'ai envie de le voir.  C'est comme si, maintenant que je vais mettre un visage sur ma peur, je me sens capable de la cogner et de la mettre hors d'état de nuire. (Peut être pretencieux, mais ca va me soulager !)

Je décide de couper la sonneries de mon téléphone, et de le mettre en mode avion. Je refuse que quiconque vienne me perturber.

Serrant les dents, et je l'avoue, tremblant un peu, je sors de chez moi. Je me rend compte que seulement un escalier et cinq mètres sur mon trottoir, plus trois mètres en entrant dans le resto pour aller là où il n'y a pas de caméras, me séparent de ce M... Je me sens très mal, nauséeuse...

Cet homme... Il n'a eu de cesse de rôder autour de moi ces derniers temps. Et d'après ce qu'il dit, depuis toujours ! Vu qu'il a connu ma mère. A moins que ce soit un mensonge...

Je me sens étrange... Vaseuse... Mais ça ne sert a rien de demeurer autant inquiète ! Il faut que j'y aille ! Je descends donc les escaliers a pas de loup, afin de ne surtout pas alerter madame Hudson et Mycroft !

Une fois passée devant leur porte, j'active le levier de la dernière porte du hall, et m'y engage pour sortir dans la rue.

La, un monde fou ! Des gens de partout, une foule dense et pressée comme jamais je n'en avais vu. Les passants me poussent, bousculent et me marchent dessus. Des coudes s'enfoncent dans mes côtes, des genoux frappent mes fémurs, des pieds écrasent les miens. J'ai l'impression d'être dans le tambour d'une machine a laver qui donnerait des coups a chaque tours. Alors que je me crois perdue dans ce terrible tourbillon infernal, et prisonnière de la maltraitance des passants, une main attrape mon épaule et me tire contre un buste musclé. Je m'y cogne et lève les yeux pour voir un grand homme qui porte une casquette et une fine cicatrice sur la joue droite.