Rosamound

H-1 de la vérité.

(Coucou ! Je fais une note de début, car je pense très sincèrement que ce chapitre va vous plaire ! Vous allez kiffer Rosie, son caractère et son calme ! Ses phrases sont cinglante et ça rique de bien vous plaire !)

J'ai passé toute l'après-midi dehors, et une belle partie de la soirée. J'ai traînée dans Londres durant de longues heures, me baladant loin, et longtemps. J'ai payé je ne sais combien de taxi, et ai su que j'était allée très loin, lorsue j'ai fait face au Eye of London, la grande roue qui fait la fierté des Londoniens. Je suis repartie en sens inverse, et suis allée ensuite visité le Big Ben. J'ai fait des tours et des détours, et suis même allée au parc. Puis au terrain de jeu. Puis je me suis rendue devant des fontaines.  J'ai traînassé. J'ai marché... Et parfois, je ne payais le taxi, ou ne faisait du stop, que pour appuyer la tête contre une vitre de voiture. Lorsqu'il ne me restait que quelques livres, et deux cents, j'ai décidé de rentrer chez moi. Ou du moins, vers chez moi. Je suis partie dans un bar, et suis restée longuement au cotoir à siroter un banane kiwi. J'ai soupiré, et voyant l'heure, je suis finalement repartie chez moi. Il était alors 00h35 lorsque j'en ai pris la décision.

Et même là, alors que je suis en train de marcher, toujours en pensant un peu, je sens qu'à chacun de mes pas, je me décide un peu plus. Je sais ce que je vais faire. Avec exactitude.

J'arrive finalement sur le perron de ma porte d'entrée. Je sais que je vais faire face à mon Oncle Mycroft et à Mme Hudson dans peu de temps. ils vont me sauter dessus, et puis, ce sera au tour de Sherlock et John. Ce sera incroyable. Ils vont êtres plein de frauyeur, en colère et larmoyants. Mais je ne leur ferai pas le plaisir de me justifier ni rien...

Je prends une grande inspiration et jette un oeil à ma montre. Oh mince ! J'ai dû flâner longtemps, et penser un peut trop devant la porte... Il est 1h05 !! C'est une heure que je n'avais jamais dépassée en étant dehors ! Ils vont être fous ! Je pousse ma porte et m'engage dans le hall.

Le bruit grinçant de la porte alerte Mme Hudson qui bondit hors de son appartement du rez de chaussé. Elle m'apparaît en robe de chambre, un peignoir la pelotenant chaudement. Ses yeux sont exorbités, et elle tremble comme jamais.

-Rosie, Rosie, Rosie ! Mais où diable étais tu ma chère enfant ! On s'inquiétait beaucoup pour toi ! On était fous d'inquiétude ! Ma Rosie, tu vas bien ? s'affole en pleurnichant la logeuse. Je la prends dans mes bras, le visage impassif, et frotte son dos.

-Tout va bien Mme Hudson. Je vais bien. Ne vous en faites pas. la rassuré-je en câlinant ses bras. Je recul, et la laisse dans le hall.

-Ils sont là-haut ? demandé-je, bien que je suis que la réponse est oui.

La vieille femme hoche la tête.

-Ton Oncle y est également. se racle la gorge la logeuse.

-D'accord... Soupiré-je doucement. Souhaitez moi un bon courage. Fis-je demi tour pour aller dans les escaliers.

-Bon courage... murmure faiblement Madame Hudson avant de soupirer à son tour et de retourner chez elle. Elle referme la porte derrière elle et va se coucher. Je la regarde faire avec une pointe de compassion, et vais à ma porte. Je ne frappe pas. J'entre. Tranquillement. Comme une fleur presque. En tout cas, en me moquant éperdument de ma famille appeurée et plus qu'inquiète pour moi.

-ROSIE ! s'ecrit mon père en courant vers moi pour me serrer dans ses bras. Mais je recul d'un pas. Son visage se couvre de tristesse, et ses yeux se remplissent de peine. Je fuis son regard, et vois Sherlock approcher de moi.

-Je me suis grandement inquiété ! J'ai eu peur pour toi ! Mon réseau de SDF n'a même pas pu te trouver ! Bordel, tu étais où ? Voir Sherlock ainsi me donne des frissons, je dois bien l'avouer. Je n'aurai jamais penser qu'il était si humain. Mais je me garde de laisser transparraître cette émotion sur mon visage. Je respire fortement et de façon saccadée et tremble un peu. Sherlock, me voyant ainsi sent son visage se crisper comme jamais. Il se sent si mal. Il décide, pour la première fois d'ouvrir les bras et essaye de s'approcher de moi.

-Non ! hurlé-je, la voix brisée. Si je te laisse faire maintenant, je n'arriverai pas à... puis je soupir et me décalle, songeant un instant que j'ai sans doute raté à jamais l'occasion de serrer Sherlock dans mes bras.

-Rosie... murmure Mycroft en avalant sa salive. Il pose une main sur mon épaule.

-J'étais... très inquiet pour toi... Il est tard, et Londres n'est pas la ville la plus sûre... fait il en plongeant ses yeux dans les miens.

-Je sais. réponds-je simplement. Je renifle, et me force à m'apaiser.

Je vais dans le salon, boit un verre d'eau et me calme. Je soupir soulagée et tranquille. J'attends un instant que less trois hommes me rejoigent et croise les bras en les regardant, impassive et plus calme que jamais.

-Mais je vais bien. Maintenant je vais bien. Et vous savez pourquoi je ne vais bien que maintenant ? Hum ? Parce que vous... Vous trois, vous m'avez rendu triste. Parce que vous m'avez mentit. Alors, qu'il soit tard ou pas, je m'en fou. On va parler. Et pour changer, vous allez me dire la vérité. D'accord ? Bon. De toute façon, pour une fois, votre avis, je m'en fou. Asseyez vous, et on va parler.

Mycroft s'assied le premier, prêt à "passer à table". Il est profondément peiné de ma tristesse, et sers les dents. Il me regarde avec des yeux tristes. Je me retiens de lui adresser un sourire, car sinon, je ne serai plus crédible. Plus du tout.

Sherlock, lui s'assieds en second et souffle par le nez. Il essuit ses yeux, et pince les lèvres, puis il se rassenère et reprend son masque de froideur, prêt à m'écouter.

John... Mon père, reste debout pendant un moment. Il se retient de pleurer et renifle. Il sert les poings, et se dandine d'un pied sur l'autre pour se retenir de fondre en larme. Il ne me fait même pas de peine. Il ne m'inspire que de l'insensibilité. Pourquoi ? Parce que lui, il n'a pas eu de compassion pour moi. Il n'a jamais hésité à me mentir dans les yeux. Et plus d'une fois. Tous les jours.

Cette fois, c'est terminé. Ce soir, c'est l'heure de la vérité.

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Hey vous ! Comment ça va ? J'espère que vous êtes content de la petite Rosie ! La, je pense que la suite va vous plaire aussi ! Dites moi ça en commentaires !!!

Enormes bisous !! XOXO