Chapitre 13

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Pdv: Taehyung

Je me fis secouer par le contrôleur qui était assez flippant sur le moment avec ses gros sourcils, sa barde bien garni et son regard dur. Une merveilleuse vue dès le réveille.

Contrôleur: Monsieur, le train est arrivé depuis au moins un quart d'heure, vous attendez quoi pour partir !

Moi: Désolé, je n'avais pas remarqué.

Je me levai avant de m'incliner à 90° vers l'homme qui commençait déjà à partir marmonnant des choses incompréhensibles. Je récupéra ma valise et descendis du wagon. Il n'y avait plus beaucoup de monde comme lors de toute arrivée, tout le monde devait être déjà parti. Je pris mon téléphone, vérifia une dernière fois l'adresse donner par Sun-Hi et commença à marcher vers celle-ci, priant pour ne pas me faire rejeter.

Ellipse du trajet                         

Mon GPS m'arrêta devant une grande maison traditionnelle entourée de végétation. Elle dégageait une aura reposante juste de par sa localisation -loin de tout trafic- et de pars son élégance naturelle. Elle était magnifiquement bien entretenue, le jardin de devant contenait de nombreux petits arbustes parfaitement bien taillés, la petite terrasse du devant était rangée, rien ne traînait, un petit carillon fait de bois pur était accroché au plafond et bougeait au grès de la petite brise créant une petite mélodie capable de faire dormir n'importe quel insomniaque. L'air aussi était pur étant donné qu'elle se situait reculée de toute modernité rendant l'air irrespirable, pas comme dans la capitale du pays. Après une longue contemplation je me résignai à aller toquer à la grande porte coulissante en bois claire  de la bâtisse. Je tapai trois petits coups. Dans la minute qui suivit la porte glissa sur le côté et une petite fille d'à peu près 6 ans fit son apparition me déconcertant, m'étais-je trompé ?

???: Bonjour ! vous êtes le livreur de sushi ? je savais pas que unnie avait commandée. Pensa t-elle à haute voix.

Moi: salut, et non je ne suis pas livreur, dis moi ta.... maman est là ?

???: Maman non mais ma tante oui, tu veux la voir ?

Moi: Je veux bien.

???: D'accord ! je vais la chercher ne bouge pas !

Elle me lança un regard faussement sérieux qui me fit rire. Je regardai encore un peu les alentours quand une femme de mon âge arriva habillée d'une salopette et d'un pull en laine blanc par dessous, ses cheveux dorés étaient attachés dans un chignon négligé la rendant encore plus mignonne. Ses grands yeux noirs me fixait avec hésitation et même étonnement. Une chaleur réconfortante se rependit dans tout mon corps quand celle-ci s'adressa à moi d'une voix douce contrastant avec ses mots dur.

𝘾𝙤𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙗𝙧𝙞𝙨𝙚́𝙨Où les histoires vivent. Découvrez maintenant