[Commentaire de l'auteur]
On attaque une nouvelle partie, un nouveau personnage, une nouvelle contrée loin d'Adalon...
Avez-vous une impression particulière sur cette nouvelle apparition...? =3
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Sous l'océan de diamants juché dans le ciel, le silence était tel qu'on pouvait presque entendre le scintillement des étoiles.
Les rayons de la lune d'argent berçaient tendrement cette étrange contrée recouverte de sable noir. Une légère brise soufflait, soulevant les sombres grains de sable des dunes.
Ces poussières noires s'échappaient et virevoltaient comme si elles dansaient en harmonie avec le vent.
Mais dans ce calme latent, un petit être couleur carbone et rampant glissait sur les collines ensablées, se fondant avec le décor. Ses yeux d'émeraudes brillaient dans les ténèbres, tandis qu'il claquait rapidement sa langue fourchue. Il s'arrêta un instant, releva légèrement son corps écailleux si souple et prêta attention au moindre son.
Enfin l'entendit-il, cette voix lointaine et mélancolique qu'il cherchait. Il reprit sa course effrénée et sifflant en réponse à l'appel enchanteur.
Il finit par arriver devant les portes dorées de la ville, fermées à cette heure si tardive. Pourtant réussit-il à s'infiltrer sans problème dans cette fissure où seul un petit animal peut se faufiler.
Un petit animal comme... un serss*.
Il traversa les couloirs de cette silencieuse citée, passant sans aucun souci dans les coins les plus sombres et évitant les quelques patrouilles qui brisaient cette précieuse paix qu'offrait l'obscurité.
Puis il s'arrêta et releva la tête. Cette mélodie qu'elle chantait chaque nuit... cette beauté onirique qu'elle offrait de sa voix.
Il était arrivé à destination.
Il se rapprocha d'un immense palais, couverts de différents hiéroglyphes. Deux statues dansante de Kalya, la fameuse déesse, étaient postées devant l'entrée de ce glorieux édifice, telle des gardiennes d'or immobiles.
Il se faufila entre les marches des escaliers mais ne rentra pas dans le palais. Il se détourna de l'entrée principale pour monter allègrement sur les murs de la bâtisse, zigzagant son corps et défiant la gravité sans regarder le vide derrière lui.
« ... Toi mon prince bien-aimé...
Pourrais-je un jour toucher tes magnifiques ailes dorées ?
Ah, Lune d'Argent, ma tendre amie.
Si belle et si pure, toi la déesse de la nuit.
Entends-tu ma pitoyable complainte ?
Mon âme souffre de l'absence de son étreinte,
Oui je l'aime, et je rêve de lui à chaque tombée des astres,
Toi qui éprouve de la solitude chaque soir,
Je sais que tu comprends ce désastre,
Que d'être loin de celui que tu souhaites revoir.
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Le Souverain Gelé - Tome 1 [En Cours]
Fantasy« Avant que la déesse ne sauve les Hommes, il faudrait que nous nous sauvions-nous même, mon garçon. » Dans les légendes les plus anciennes, on raconte que la magie fut utilisée sans sagesse par les Hommes. Cette force instable provoqua un désastre...