La destinée d'Aicha

Partie 25

Désolé du retard, je vous met un chapitre aujourd'hui et un demain pour me faire pardonner.
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PDV Aicha

Je suis là à faire les cent pas dans mon mini salon en guettant le retour de Djibril. Au fur et à mesure que le temps avance, mon stresse augmente à l'idée de lui parler. Va-il me croire ? je l'espère ou bien j'emploierai la manière forte car il est hors de question que cette pimpêche arrive à ses fins. Mon instinct ne m'a jamais trompé, avant même qu'elle ne me montre son vrai visage, j'ai su qu'elle était mauvaise. Khader lui j'en fait mon affaire, je vais lui régler son compte posément.

Je jette un coup d'œil à mon téléphone et je vois que Ndeye Fatou m'a envoyé un texto me disant qu'ils sont sortis du bureau. Je cordonne avec elle pour qu'il ne m'échappe pas, je ne sais pas quand Oumou prévoit de passer à l'action donc plus vite il le saura mieux ça sera.

Une vingtaine de minutes après, elle me dit qu'ils se sont garés et que Djibril et Oumou sont en train de monter les escaliers. Je m'arrête devant la porte et regarde par le petit trou. Je veux savoir s'il va venir me voir comme il a promis où simplement m'ignorer et rentrer chez lui.

J'entends des bruits de pas dans le couloir et peu de temps après je les aperçoit. Oumou est la première à apparaitre dans mon champ de vision, elle s'arrête et je vois Djibril apparaitre et introduire la clé dans la serrure.

J'ai bien fait de ne pas lui faire confiance et de surveiller la porte, avec une pointe de déception, je pose ma main sur le poignet pour ouvrir la porte mais au même moment, je le vois se tourner vers ma porte et avancer. Oumou dit quelque chose, il se tourne, lui réponds et continue à avancer. Je la vois mal le regarder et enfin elle se décide à entrer.
Djibril est maintenant devant ma porte. Il lève la main et appuie sur la sonnette, une joie indescriptible m'envahit et je souris bêtement.

J'attends un deuxième coup de sonnerie et 30 secondes avant d'ouvrir la porte. J'évite de le regarder dans les yeux, je me décale et lui dit :

-Entre !

Ce qu'il fait, je referme la porte.

-Tu peux t'assoir. Je te sers quelque chose ? de l'eau ? du jus de bissap ? Je lui demande la voix légèrement tremblante.

-De l'eau suffira.

Je me dirige vers la cuisine, j'ouvre le frigo et m'arrête juste devant lui pour que la fraicheur calme mon état de stress et la chaleur qui m'envahit. Après mettre suffisamment calmer, je prends un plateau, y dépose une bouteille d'eau légèrement fraiche et un verre. Je retourne et le trouve sur son portable entrain de taper dessus, je dépose le plateau sur la table basse et lui serre de l'eau dans le verre et lui tends. Il le prend en touchant légèrement mes doigts et j'ai une sensation de brulure sur l'endroit où il m'a touché. Je m'assois sur le même canapé que lui mais en gardant une distance raisonnable. Je le regarde prendre une gorgée d'eau et ensuite il me fixe droit dans les yeux :

-Alors ?

-Euh...Ton, ton boulot ça va ? Je lui demande en bégayant légèrement et en jouant avec mes mains. Sur le coup j'ai un peu perdu mes mots à cause de ce regard froid qu'il me lance

-Oui, ça va. Il me répond sèchement

Je sais qu'il faut que je me lance avant que je ne perde définitivement mes moyens. Je cherche mes mots

-En faite ce que je vais te dire sera assez bizarre surtout que je ne peux pas te dire avec exactitude comment je l'ai su mais j'ai besoin que tu me fasses confiance et que tu me crois.

Je lève les yeux pour regarder sa réaction avant de continuer, il a l'air assez intriguer car son regard froid s'est transformé en curiosité ce qui me donne assez de courage pour continuer.