Bonjour, deux parties pour me faire pardonner du retard.
_____________________
PDV Djibril
-Djibril ouvre cette porte, sinon je te jure que tu vas me sentir.
Aicha continue à tambouriner la porte en proliférant des menaces. Qu'est-ce qu'elle me fait rire cette fille. Elle a déjà passé la nuit dans la chambre mais elle n'est toujours pas décidée à me dire qui est ce gars. Elle est plus coriace que je ne le pensais, je croyais qu'au bout de quelques minutes ou heures elle allait craquée mais elle est décidée à jouer avec mes nerfs.
Elle sait que je ne supporte pas le fait de ne pas contrôler les choses et le fait qu'elle sache cela me met dans une position de faiblesse. Maintenant que j'ai réglé l'histoire avec Khader et Badr, je ne veux pas encore un troisième devant mon chemin.
Comment vous dire que je ne supporte pas les hommes qui rôdent autour d'elle, elle a une beauté naturelle qui attire n'importe qui mais elle en parfaite petite naïve elle ne s'en rend pas compte. Il suffit juste qu'elle sourit à une personne pour que cette personne soit captivée par ses lèvres pulpeuses, ses dents blanches, ses joues de bebe et son sourire d 'ange. Et naturellement cette personne va s'imaginer des choses, son regard va descendre sur ses formes généreuses et la personne aura envie d'elle, envie de ce qui est à moi. Et vous voulez que je me laisse faire ? Non impossible.
Je sais que je n'emploi pas forcement les bonnes méthodes mais je suis du genre à obtenir ce que je désire sans supplier, et avec cette tête de mule c'est la seule méthode que je croyais qui allait marcher. Mais apparemment je me trompe.
Je suis jaloux, oui je l'avoue, voilà, je suis jaloux parce que je l'aime.
Mes deux semaines à Conakry n'ont pas du tout été du repos, moi qui croyais que j'allais juste régler le compte d'Oumou et revenir tranquillement, mais les choses ne sont pas exactement passé comme prévu.
Après la scène chez les parents d'Oumou, je suis rentré chez moi avec le cerveau retourné et le cœur lourd. D'abord mon père qui trompe ma mère, ça je le savais déjà, même elle le savait, mais le fait de voir qu'il la trompe avec la meilleure amie de ma mère, ça c'est une toute autre histoire. Tout le monde connait la relation de tante Fatou avec ma mère, elles sont quasiment inséparables depuis ma naissance. Si les amitiés de maintenant sont comme ça, je préfère m'en passer volontiers, je suis bien content de ne pas avoir d'ami à part Aliou je dirais, mais comme lui c'est le frère d'Aicha je n'ai aucune crainte à me faire de ce côté.
Mes parents n'ont jamais divorcé, oui ils ne vivent pas ensemble mais ils sont en séparation de corps depuis que j'étais étudiant. Il n'y a pratiquement rien entre eux à part monter des plans diaboliques. Il faut bien qu'ils aient quelque chose en commun.
Ensuite Tante Fatou qui maraboute son mari et sa coépouse pour avoir son mari rien qu'à elle, franchement je me demande parfois ce que les femmes ont dans la tête, juste pour un homme, elles sont capables de tout. Ce que je me demande c'est est-ce que ses hommes méritent vraiment ça ? Que les femmes se déchirent entre elles, qu'elles aient recours à de telles bassesses. Bref de toute façon je ne m'étalerais pas dessus, j'arrête d'essayer de comprendre.
Enfin Oumou et sa mère qui essaye de me marabouter depuis le début juste pour que j'épouse Oumou, ça aussi je ne comprends pas. Je l'ai montré par A+B que je ne l'aimais pas, si elle avait consacré son énergie à rencontrer d'autres hommes, je pari qu'elle serait marié avec même des enfants légitimes en ce moment. Je veux dire Oumou est trop belle pour être en manque d'hommes et le peu de temps qu'on a passé ensemble j'ai déjà vu des multitudes d'hommes s'intéresser à elle mais elle les rejetait toujours. Maintenant que je connais le caractère de sa mère, je comprends mieux le sien, bien sur rien ne l'excuse mais quand on est élevé par ce genre de personne c'est difficile de rester intègre.
VOUS LISEZ
La destinée d'Aicha
RomanceJe suis une fille maudite, depuis la naissance j'ai été détestée par mon père, enfin celui que je croyais être mon père, C'est à l'âge de 18 ans que j'ai su la vérité sur moi. Tout ce que je croyais n'étais que mensonge. Battu et chassé par ma fami...