Les semaines suivantes il m'était donné la charge d'organiser des campagnes d'évangélisation avec les retraites spirituelles. Je décidais de commencer par ma région d'origine dans l'état d'Enugu. Mes parents me cédèrent notre concession, la commission de trésorerie du ministère enregistra la participation de 1500 personnes a raison de 500N/ personnes. Ce qui faisait une somme globale de 750 000 N. Cet argent fut utilisé pour la location des chaises et de la sonorisation. La campagne dura une semaine entière, avec de différents thèmes portant sur "les fondements de la vie chrétienne". Mon art oratoire s'améliorait de jour en jour et je fut surpris de mes prouesses. J'éprouvais de la joie et une aisance indescriptible à parler de Dieu et des merveilles qu'il fit pour moi. Sans m'en rendre compte, le public de ma région d'origine fut énormément touché par mes enseignements. Je commençais à être adulé, certains cousins m'appelaient " Homme de Dieu" et certains vinrent me rencontrer pour m'exposer leurs problèmes. Je les invitais à lire la parole de Dieu. En outre, je les encourageait à assister à nos différents services dans le ministère du pasteur Wilfried. Après mon passage dans ma région d'origine, je déposais mes valises dans l'état de Kano. Je séjournais chez le pasteur Emeka. Il avait lui aussi son ministère. Mais à la base il était un prédicateur dans le ministère du pasteur Wilfried. Dans cette région la communauté était à 60% musulmane, ce qui fit qu'on mit le montant des tickets à 400 N. Ce ministère n'avait pas assez de fidèles. Le premier jour de ma campagne, il y'avait très peu de gens. Néanmoins, au fil des jours il y'avait plus de participants et on enregistre en tout 900 personnes. Les offrandes étaient également conséquentes. La veille de la clôture de la campagne, Pastor Emeka me retrouva afin de discuter avec moi.
- Frère, vous êtes vraiment inspiré de l'Éternel. Je crois vivement que vous pouvez faire mieux. Juste voir la facilité avec laquelle vous parlez au public, sincèrement j'ai été subjugué aujourd'hui.
- Merci Pasteur, mais je ne suis qu'un instrument de Dieu. C'est le Saint Esprit qui œuvre et non moi. Il me regarda longuement en souriant.
- Frère n'avez vous jamais songé à créer votre propre ministère ?
J'avoue que je n'y avais jamais songé. Je me plaisais tellement à parler de Dieu que je ne m'étais jamais fixé de quelconques objectifs. Mon silence lui fit connaître ma réponse. Il renchérit en me disant.
- Je comprends que certainement vous vous plaisez à prêcher, mais comment ferai vous pour faire vivre votre famille? Regardez pasteur Wilfried il est riche, moi je n'ai peut être pas encore autant de fidèles que lui, mais j'ai réussit à m'acheter mes deux bagnoles avec une maison. L'année passé j'ai pu envoyer mes trois enfants à Londres effectué leurs études. Alors réfléchissez y, le moment venu contactez moi on y réfléchira ensemble.
- C'est compris mon frère, mais je ne suis pas encore prêt pour diriger un ministère.
- Si si vous possédez beaucoup de dons et on pourrait vous aider à les développer pour la gloire de dieu.Je fis un tour également dans l'état de Akwa Ibom, ce fut la même effervescence au point où beaucoup de fidèles se firent baptiser. Je ressentais une joie immense en moi, d'avoir pu atteindre les cœurs de plusieurs auditeurs. Le pasteur Idowu le tint le même discours que Emeka. En outre, il était extrêmement riche, c'était juste incroyable. Je fut émerveillé lors de mon arrivée chez lui. Il avait bâti une grande synagogue pour son ministère, ses vêtements étaient tous des coutures de grandes marques. Je ne convoitais point sa richesse, mais je réalisais que tous ces hommes de Dieu possédaient une fortune énorme. C'est vrai ça me tentait moi aussi d'ouvrir mon ministère, mais où trouverais je autant d'argent pour bâtir un temple. C'était juste impossible alors je bannit cette idée de ma tête.
Étant de retour à Lagos, je pris un peu de repos. Ma mémoire revenait petit à petit. Un matin mon fils aîné s'évanouit. Le commerce de ma femme seule était très insuffisant pour pouvoir assurer toutes les charges. Mon fils étant lui aussi malade les choses empiraient. Il fut conduit à l'Hôpital et pour y être admis nous dûmes payer près de 10 000 N. Après plusieurs examens on lui diagnostica une tumeur à la gorge, il devait être opéré dans les délais sinon il rendrait l'âme. La chasse aux aides débuta, un message de détresse fut lancé à l'église, je reçu beaucoup de contribution y compris celle du pasteur Wilfried qui permirent à mon fils de se faire opéré et d'être sauvé. Après cet obstacle, la boutique de ma femme fut cambriolé et toute sa marchandise fut emporté par des brigands. Ce fut de la désolation totale. Même si les revenus de cette boutique étaient moindre, ils nous permettaient de survivre et de manger. Ça faisait moins de 2 mois qu'un cri de détresse avait été lancé pour la santé de mon fils je ne pouvais pas une fois de plus demander de l'aide à l'église. La seule solution pour moi fut de chercher un emploi.
Je me remis à la recherche de l'emploi, au point où je n'étais plus trop disposé pour les activités de l'église. Neanmois, le dimanche, je prechais toujours en fonction des sujets qui m'étaient donné. En outre, mon seul objectif fut de trouver un emploi, ce qui n'était pas évident. Je rentrais dans le restaurant où je travaillais espérant qu'on me réembauche, mais ce fut peine perdu. Une semaine plus tard je fut informé qu'un Monsieur recherchait des maçons et des manoeuvres pour construire un immeuble, la rémunération se faisait suivant l'heure à 700N, il me fallait à tout prix de quoi faire survivre ma famille. Je décidais de rencontrer le chef chantier. Après un court entretien, je fut embauché pour une durée d'un mois et je commençais le lendemain. Au moins je finissais mes journées avec une paye de 5000N. La deuxième semaine, le propriétaire du chantier vint visiter les lieux, quelle ne fut pas ma surprise de constater que ce n'était nul autre que le Pasteur Emeka. Dès qu'il me vit, il émit un cri de surprise.
- Frère John! Que faites vous ici? J'ai appris par Frère Wilfried que votre fils était souffrant. Je me mis à lui conter toutes mes misères, surtout ce par quoi ma famille et moi passions.
- Je comprends mon frère, donner moi l'adresse de votre maison, je passerais vous rendre visite ce soir. Et rentrez vous reposer. Il appela le chef chantier et lui demanda de me donner 20 000 N. Je lui communiquais mon adresse et m'en allait tout joyeux du miracle que l'Éternel avait fait pour moi ce jour. Comme convenu, pasteur Emeka vint chez moi. Ma femme lui servit un de nos plats traditionnel qu'elle savait si bien cuisiné. Après avoir pris notre dîner, nous nous mîmes à discuter.
- Frère si vous aviez votre propre ministère vous serai très loin, et ne serai plus obligé de travailler de la sorte.
- Pasteur je n'ai pas de moyens pour ouvrir ne serait ce qu'une petite cellule. Car il me faudra un espace et de quoi construire un autel. Ma famille peinons même déjà pour manger alors un ministère en ce moment c'est trop pour moi, je ne peux pas. En outre, je doute que ce soit la volonté de Dieu. Sinon il m'aurait donné des moyens pour ça ! Il se mit à rire bruyamment, je le regardais et je me demandais ce qui l'amusait tant. Tout en me tapotant l'épaule, il me répondit
- Vous êtes bien naïf, mon Frère. Mais ce n'est pas bien grave. Rejoignez moi demain à 13 à l'église, vous serez édifier sur pleines de choses que vous ignorez. C'est ainsi qu'il prit congés et toute cette nuit, je me demandais que voulait t'il dire par j'étais bien naïf. J'étais conscient de ne pas être suffisamment cultivé, mais naïf. J'étais impatient de me retrouver au lendemain.....🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹🌹
Coucou, mes loulous ma santé n'est toujours pas eu beau fixe en ce moment, neanmois je ferais l'effort de poster tous les jours😘😘😘😘😘😘😘😘😘😘
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HOMME DE DIEU OU DE dieu
SpiritüelJohn Okochi est un serveur dans un restaurant de la ville. Il gagne sa vie honnêtement et sans embrouille. Son salaire lui permet de subvenir partiellement aux besoins de sa petite famille. Au retour du travail, un soir il se fait agresser par des b...