Chapitre 11

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Chapitre 11 : Sous les Cieux de l'Amour

Le matin s'annonçait doucement, avec ses premiers rayons de soleil qui traversaient les rideaux légers de notre suite. Je m'éveillai lentement, encore bercée par la chaleur des draps et les souvenirs de la veille. La journée avait été marquée par la beauté des lieux, la surprise et le malaise palpable lorsque Alex et moi avions compris que nous devrions partager le même lit pour la première fois. Mais, fidèle à lui-même, Alex avait maintenu une distance respectueuse, dormant sur un côté, tandis que je restais sur l'autre, chaque battement de mon cœur soulignant le fossé qui nous séparait encore.

Lorsque j'ouvris les yeux, je fus surprise de voir Alex déjà debout, assis sur le bord du lit, me regardant avec une tendresse mélancolique. Son sourire était doux, mais ses yeux trahissaient une tristesse enfouie, une tristesse qu'il essayait de masquer.

— Bon matin, murmura-t-il.

— Bon matin, répondis-je en baissant les yeux, gênée par l'intensité de son regard. Cela fait longtemps que tu es réveillé ?

— oui ça fait un moment répondit-t-il.

— que faisait tu ? Demandai-je

— Je réfléchissais, répondit-il simplement. À tout ce que nous avons traversé, à ce que nous traversons encore. Tu es belle, même au réveil, tu sais ?

Je sentis mes joues s'empourprer. Même après tout ce temps, ses compliments me laissaient toujours un peu déstabilisée.

— Merci, Alex... murmurai-je, essayant de dissimuler ma gêne. Mais je dois avouer que ça me met mal à l'aise de te savoir éveillé depuis un moment, juste à me regarder.

Il esquissa un sourire plus large, presque amusé.

— Désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. C'est juste que... ce moment me semblait précieux. Comme un instant suspendu.

Ces mots, prononcés avec une sincérité désarmante, me touchèrent profondément. Mais ils renforcèrent aussi la culpabilité que je ressentais. Malgré ses efforts, malgré sa patience, je savais que je n'étais toujours pas prête à lui offrir plus que ce que je lui donnais déjà.

— Et si on allait prendre le petit déjeuner ? proposa-t-il, brisant doucement le silence.

— Oui, bien sûr, répondis-je en m'extirpant des draps, soulagée par ce changement de sujet.

Lorsque je rejoignis Alex dans le salon de notre suite, je fus accueillie par l'odeur enivrante du café frais et des viennoiseries encore chaudes. La table était magnifiquement dressée avec des fruits, des jus de fruits et de petites douceurs. Alex s'était levé tôt pour organiser tout cela, et l'attention qu'il y avait mise me toucha.

— Tu as tout préparé toi-même ? demandai-je, touchée par son geste.

— Avec un peu d'aide du personnel, je l'avoue, dit-il en souriant. Mais je voulais que tu te sentes bien dès le début de la journée.

— C'est vraiment... parfait, répondis-je, sincèrement émue.

Nous prîmes place à la table, dégustant ce petit déjeuner dans une ambiance à la fois détendue et empreinte d'une certaine retenue. Chaque sourire échangé, chaque mot partagé, était un pas de plus dans ce chemin incertain que nous empruntions ensemble.

Après le petit déjeuner, Alex se leva soudain, un sourire mystérieux aux lèvres.

— J'ai une surprise pour toi, dit-il, ses yeux pétillant d'excitation.

— Encore une surprise ? répétai-je, intriguée.

— Habille-toi confortablement, tu verras, répondit-il sans en dire plus, ajoutant à mon impatience.

Do I have the right ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant