Chapitre 4 : Éclats d'Une Rencontre
Quand je me réveillai, une sensation de renouveau m'envahit pour la première fois depuis des mois. Le réveil affichait 16h30 ; une sieste réparatrice de plus de trois heures, révélatrice de l'épuisement profond qui m'accablait.
Je me levai et pris une douche rapide pour me revigorer. Enroulant une serviette autour de mon corps, je m'habillai avec soin : une longue jupe violette, une chemise noire élégante, et des ballerines assorties. En moins de quinze minutes, j'étais prête, légèrement maquillée et coiffée d'un chignon simple. Avec mon sac en main, je quittai ma chambre.
Avant de sortir, je prévins ma mère, qui se trouvait dans le salon :
— Maman, je vais me promener dans le parc.
— Très bien, ma chérie. Mais ne tarde pas trop. Tu sais que ton père pourrait se fâcher s'il ne te trouve pas à la maison.
— Oui, maman, je serai de retour avant lui. Ne t'inquiète pas, répondis-je en me dirigeant vers la porte.
Le parc se dessinait comme un havre de paix. Tandis que je marchais, observant les passants, je cherchais un moment de sérénité pour apaiser mes pensées. La promenade m'offrit un espace de réflexion que j'espérais apaisant.
Dix minutes plus tard, j'arrivai au parc. Je m'assis sur un banc, face à un paysage enchanteur qui calmait mon esprit troublé. Les couleurs chaudes du crépuscule enveloppaient le parc d'une douceur réconfortante. Je laissai mes pensées vagabonder, pesant les différentes options qui se présentaient à moi. Alex, dont la bienveillance apparente cachait peut-être un mystère, demeurait une énigme que je désirais percer.
Après une heure de réflexions infructueuses, je pris la décision de rencontrer Alex à nouveau, mais cette fois en tête-à-tête, loin des yeux inquisiteurs de mon père. En consultant l'heure sur mon téléphone, je constatai qu'il était déjà 18h40. Le temps avait filé sans que je m'en rende compte. Mon père devait être rentré, et je devais me préparer à une éventuelle confrontation.
Je me levai et me dirigeai vers la maison, le ciel se teintant de nuances d'orange et de pourpre, annonçant la fin de la journée. Le trajet de retour me parut interminable, mais je parvins finalement à destination.
En entrant discrètement, je fus immédiatement appelée par ma mère :
— Iris, ma chérie, c'est toi ?
— Oui, maman. Je vais monter me changer, répondis-je d'une voix calme.
— Très bien, mais ne tarde pas trop. Ton père souhaite te parler. Change-toi rapidement et descends dès que tu es prête.
En montant les escaliers, mon cœur se serra légèrement à l'idée de la conversation à venir. J'espérais qu'il ne s'agirait pas d'une nouvelle dispute, mais je redoutais ce face-à-face. Dans ma chambre, je me changeai en pyjama bleu clair, déposai mes vêtements dans le panier, et descendis vers le salon, l'esprit alourdi par une anxiété sourde.
En entrant dans le salon, je me dirigeai avec précaution vers le fauteuil en face de mon père, qui était absorbé dans la lecture de son journal. Le léger bruissement des pages tournées accentuait l'atmosphère feutrée de la pièce. Je pris une inspiration, mélange de respect et d'appréhension, avant de l'aborder :
— Bonsoir, père.
Il répondit d'une voix neutre, sans lever les yeux de son journal :
— Bonsoir, Iris.
Un silence suivit, mais il ne dura qu'un instant avant que mon père ne décide de rompre la tranquillité apparente pour en venir à l'essentiel.
— Alex m'a contacté après notre retour cet après-midi, dit-il d'un ton impassible. Il viendra te chercher demain soir pour un dîner. Il souhaite mieux te connaître. Assure-toi d'être prête à l'heure et de te montrer aimable. Je ne tolérerai pas que tu répètes les comportements de ce matin. Est-ce bien compris ?

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Do I have the right ?
Romance« Je sais qu'avec le temps, tu finiras par l'aimer. » « Non, je ne le crois pas. » « Comment peux-tu en être aussi sûre ? » « C'est simple : parce que je sais que je n'en ai pas le droit. » Iris, parviendra-t-elle à laisser derrière elle les o...