Do I have the right ?

Chapitre 13

Chapitre 13 : Retour à la Réalité

Le vol de retour vers le pays se déroula dans un calme presque irréel. Alex et moi étions installés côte à côte, silencieux, chacun perdu dans ses pensées. L'avion avançait doucement dans le ciel, emportant avec lui les souvenirs de notre lune de miel, ce rêve éveillé sur l'île Maurice qui touchait désormais à sa fin. Le paysage paradisiaque que nous laissions derrière nous contrastait avec l'incertitude de ce qui nous attendait à notre retour. Mais au fond de moi, je savais que cette nouvelle étape était inévitable.

Alex me lança un sourire encourageant, mais je pouvais percevoir une certaine tension dans ses yeux. Il comprenait que ce retour à la réalité marquait aussi le début de quelque chose de différent pour nous deux, quelque chose qui n'était pas aussi simple que de se promener sur une plage sous le soleil éclatant.

Après quelques heures de vol, l'avion atterrit finalement. Le retour sur le sol familier fut à la fois réconfortant et perturbant. Les paysages connus défilaient à travers les fenêtres du taxi, nous ramenant peu à peu à notre quotidien. Une légère nervosité montait en moi à mesure que nous nous rapprochions de la maison familiale d'Alex, où sa famille nous attendait pour célébrer notre retour.

Lorsque nous arrivâmes devant la maison, je remarquai immédiatement les signes de préparation pour notre accueil : des ballons accrochés à la clôture, des fleurs disposées devant la porte, tout cela témoignait de l'excitation qui régnait à l'intérieur. Alex me prit doucement la main, comme pour m'assurer que tout irait bien, et nous franchîmes ensemble le seuil.

La porte s'ouvrit sur un hall lumineux où la mère d'Alex, Éline, se tenait, un sourire chaleureux éclairant son visage. Elle s'avança vers nous, ses bras ouverts pour nous accueillir.

— Bienvenue à la maison, mes enfants, dit-elle en nous serrant tour à tour dans ses bras. Vous nous avez manqué.

— Merci, maman, répondit Alex en embrassant sa mère. C'est bon d'être de retour.

Je lui offris un sourire timide, encore un peu nerveuse, mais touchée par l'accueil chaleureux.

— Merci, Éline, murmurai-je. C'est très gentil de nous recevoir ainsi.

— Oh, voyons, c'est la moindre des choses ! Vous avez dû être fatigués après ce long voyage, mais ne vous inquiétez pas, nous avons tout préparé pour que vous puissiez vous détendre, répondit-elle avec un sourire complice.

En entrant dans le salon, je fus accueillie par le rire joyeux de Sophia, la sœur d'Alex, qui s'avança vers nous, suivie de son mari et de leur petit garçon. Sophia était rayonnante, son énergie débordante emplissant la pièce d'une atmosphère légère et joyeuse.

— Iris, Alex, vous êtes enfin là ! s'exclama-t-elle en nous serrant tous les deux dans ses bras. Comment était l'île Maurice ? Racontez-nous tout !

Je ris doucement, prise dans l'effervescence de son accueil.

— C'était magnifique, répondis-je, un sourire sincère éclairant mon visage. C'était comme vivre dans un rêve.

— J'en étais sûre, dit-elle en riant. Alex, tu as fait les choses en grand, comme toujours.

— Je voulais que ce soit parfait pour nous deux, dit Alex en souriant à Sophia.

Nous prîmes place autour de la grande table de la salle à manger, où un somptueux déjeuner nous attendait. Les plats disposés devant nous étaient autant d'invitations à la gourmandise, témoignant de l'effort et de l'amour que la famille d'Alex avait mis dans cette réception.

Le repas se déroula dans une ambiance conviviale, ponctué de rires, d'anecdotes et de récits de notre lune de miel. Chacun voulait savoir ce que nous avions fait, ce que nous avions vu, et chaque question était posée avec une telle affection que je ne pouvais m'empêcher de me sentir plus à l'aise.