Chapitre 2

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La foule ne m'est d'aucune utilité, elle n'empêche en rien sa progression. J'ai peur, non je suis terrifié, tous mon être me dit de partir, de fuir, prendre mes jambes à mon coups. Mais sans savoir pourquoi je reste, planter sur mes deux jambes à le fixer. Comme si je savais déjà que même si je réussissais à m'enfuir il me rattraperais quand même. Il ne détachait pas son regard du mien non plus, ses yeux dégageaient cette force de caractère, pourtant son expression essayer de me faire croire que rien n'était important, avancer avait l'aire tous aussi ennuyant que ne pas bouger.

Quand ses pas le menèrent jusqu'à moi nos corps était proche, trop, à mon goût. Une main se perdit sur mon épaule.

- Oi, Nagisa tu m'entends ? Les mots restais bloqué un moment dans ma gorge.

- Ou-Ouais pardon.

- Ça va ? Sa question était banale si on regardait de l'extérieur, une conversation banals, entre deux collégiens, normaux. Pourtant pour moi et pour lui aussi, j'en était sûr, rien, n'était ordinaire.

- Ouais... ? Et toi ? Mes mots étais mal assuré.

- Comme un jour de cours, sinon tu fous quoi ici ?

Hein ? Mais c'est moi qui devrais lui poser cette question.

- Bah... j'habite dans le coin, depuis toujours.. Mais toi, qu'est ce que tu fais ici ?

- J'ai emménagé ce week-end.

- Ah, ok.

Après un blanc qui me paru beaucoup trop long je fus heureux en apercevant le train arriver.

- Mon train est là, je dois y aller ! Il me regarda comme si j'étais l'homme imbécile qui lui était donné d'avoir vu. Je me suis vite retourné pour m'approcher des portes. La carte bipa et je pris place sur un siège. Un individu s'assit en face de moi. Karma.

- On va au même endroit. Me rappela-il avant que je ne pause la question.

Le trajet se déroulait sans encombre, seulement un regard insistant ne voulait plus me lâcher, j'avais l'impression qu'il essayait de voir sous mes vêtement, voir même, sous ma peau.

- Heu... loin de moi l'idée de te déranger mais... tu peux arrêter de me fixer sa me met mal à l'aise. Comme surpris que quelqu'un lui fasse la conversation il pris quelques secondes avant de répondre.

- Ouais déso, juste, c'est quoi ce machin sur ton cou ? Je portais la main à celui ci en réflexe, la surface d'un pansement rugueux se fis sentir sous mes doigts.

- C'est rien... m'empressais-je de répondre, je tirais un peut plus sur mon colle pour cacher la chose.

Il n'étais pas bête, alors il ne posa pas plus de question, pourtant je pouvais deviner dans son regard qu'elle s'enchaînaient.

Vaillance [Yaoi],[BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant