Vaillance [Yaoi],[BL]

Chapitre 3

Nos jambes nous portent sur le chemin du cabanon qui nous sert de classe, mon souffle est lourd dû à l'exercice. Les oiseaux chant comme un jour de fête, je peux entendre la forêt danser et les animaux s'agiter dans les fourrés. Je peux sentir des son regard sur ma nuque me fixer. Aucun de nous ne parlait, en même temps nous n'avions rien à nous dire. Comme si le temps avait avalé les mots.

Arrivé en haut de la colline nous allons immédiatement en classe. Nous prenons place sur nos places habituelle, sans nous dire un mots ni un regard. Ce matin fus long, nous avions Grammaire pendant deux heures, Mathématique et enfin Anglais, alors nous pouvions finalement déjeuner. Notre cours de français se déroula sans encombre, à part quelque remarque déplacer de certains élèves ou des bavardages inapproprié rien n'arriva. Au retentissement de la cloche je m'empressais de sortir, en me cachant ils ne me trouverais peut être pas, et bien que cela ne ferais que retardé l'inévitable je préférais tenté ma chance.

Je partis me cacher dans une clairière entouré d'arbre touffus. Quand des pas se firent entendre je m'enfoncer dans un buissons, en pliant pour qu'ils me rattes et passe leur chemin.

Soudainement ,je sentis un main saisir l'arrière de mon colle et me tirer en arrière. Mes pieds trébuchèrent en essayent de me soutenir, je m'étranglais sans réussir à reprendre mon souffle. On me jetait à terre, je portais la main à ma gorge pour soulagé la sensation de brûlure dû au frottement du tissus. Mes yeux survolèrent le visage de mes tortionnaire, leur sourire me fis grimacer.

- Alors comme ça on croit pouvoir se cacher ? Questionna Terasaka en rigolant avec ses acolytes, Muramastu et Yoshida Karma était un peu plus en arrière un peut en retrait. Je ne répondis pas, De toute façon peut importe ce que je dirais ça ne changerais en rien mon châtiment.

- On a perdu ça langue ? Il me donna un coups de pied dans les jambes.

- Tu vas répondre sale chien ?!

Les coups s'enchaînèrent, ne me laissant aucun répit, je me couvrais le visage de mes bras et je me recroquevillais sur moi-même pour protéger mon ventre. Je reprenais difficilement ma respiration, mes yeux me brûlaient. Je me refusais de pleurer, j'avais endurer pire je pouvais surmonté ça. Mon regard s'égara sur celui en retrait. Il ne me regardait pas, comme si le faire lui faisait quelque chose. Ça attisa ma colère, me trouve-t-il si lamentable que je ne mérité même pas en regard de sa par ? À cette pensé je ne pus retenir une larme, la seul que je m'autorisais à vers.

Quand les coups se tarirent je me redresser, tanguant sur mes jambes flageolante. Chancelant j'avançai de quelque pas en direction du garçon au cheveux de feu. Il me regarda de haut en bas et se retourna prêt à partir. Je criais presque ces mots :

- Est-ce que je suis si hideux, si ignoble que je ne mérite même pas un regard de ta part ?! Est-ce que quand tu me vois t'as tellement envie de vomir que tu préfère ne pas me regarder dans les yeux ?! Les larmes coulait, lacérant mes joues comme des lames acéré.

- Non, tu te trompe, si je ne regardais pas c'est par ce que j'avais quelque chose en moi que je n'arrivais pas à discerner, maintenant je sais. Tous ce que j'éprouve pour toi c'est de la pitié. Ces mots me blessèrent, bien plus que ce que ça aurais du l'être. Je pensais que l'affection que j'éprouvais pour notre relation passé s'était envolais, mais malheureusement je pouvais en sentir des résidu déchirer mon cœur, suite à son aveux.

Cependant, cela me permit de ne pas flancher, d'avancer sans un regard en arrière. Quand je le dépasser je me promis de ne plus me faire d'espoir, pour personne et encore moins ceux qui m'avait fait des promesses. Ce n'était que des belles paroles, je m'en rendait compte aujourd'hui.