Helhest M.C.

MAPLE

Après avoir déposé la donzelle au pied de son immeuble je me tire avant de la suivre dans les étages.

Mon cœur balance entre deux options soit je rentre direct au clubhouse ou soit je taille la route, histoire de me vider la tête.

Mais au final je préfère comme-même rentré malgré l'heure tardive. J'ai au fond de moi l'espoir de me détendre avec une des brebis du club et oublier ma soirée de merde.

J'aurais pu conclure une nouvelle fois mais je ne sais pas pourquoi je me suis abstenu. Un morceau de conscience ? ou une envie de garder mon secret le plus longtemps possible et de pourvoir jouer avec ?

Je conduis en mode radar et instinctivement je me dirige vers le club.

J'espère que mes frangins m'ont laissé de la chair fraîche à me mettre sous la dent.

A peine arrivé je pousse la porte d'entrée et je me retrouve devant une orgie de sexe, d'alcool et de drogue. Les corps dénudés des brebis se confondent avec ceux de mes frères.

L'alcool coule à flot tout comme l'herbe. Ghost, notre road captain, m'alpague.

- « Et voilà, Mesdames, le dieu sur terre, le serial baiseur, le combustible de vos strings, notre national, Maple. »

Je me dirige vers lui et au fur et à mesure que je m'approche de lui je me rends compte qu'il est totalement cramé.

D'ailleurs j'ai juste le temps de me poser sur la banquette qu'il me refile le spliff qu'il est entrain de fumer. J'en tire plusieurs lattes. Ce qui a pour effet de me détendre à tous les niveaux.

- « Alors les brebis on s'éclate ? »

Putain, j'aurais mieux fait de la fermer car elles se mettent toutes à piailler en même temps.

- « Vos gueules les morues ! Une à la fois, la plus sage d'entre-vous aura le droit à la glace de tonton Maple. »

Et oui, je suis un putain de salop doublé d'un connard et fier de l'être.

Je retire une latte de mon cône et en expire un rond parfait.

Un sourire sardonique s'étire sur mon visage. A travers la fumée, je repère une fausse blonde, trahie par sa barbe non teinte en bas, avec des obus de tonton bistouri. A mille lieux de la princesse, parfait donc.

- « Eh poupée, ramène tes miches ici et laisse-moi les tâter. »

Ghost, totalement déchiré éclate de rire.

La pouffe enlève son haut en s'asseyant sur mes genoux. Putain, elle n'a aucun respect d'elle-même. Je ne me suis pas gouré ses deux roberts sont autant d'origine que la tronche de Cher. J'attrape une bouteille de Jack et en avale une rasade directement au goulot.

Je renverse la bouteille sur les airbags de la morue et la lèche. Décidément, les faux c'est pas trop mon truc.

Cette dernière pousse des gémissements dignes d'une actrice porno et aussi vrai que ces nichons. Elle tente de l'ouvrir.

- « Mmh ! Maple je....

- Ta gueule ! De toi je n'en ai rien à foutre. Tout ce que je veux ce soir s'est que tu ouvres tes cuisses. Pour la causette tu trouveras quelqu'un d'autre, capitch ? »

Elle a bien retenu la leçon puisqu'elle hoche la tête pour montrer son accord. Je commence à la doigter pour la lubrifier un peu. Quant à elle, elle trifouille mon jean pour libérer ma demi-molle. Putain la loose. D'hab, même imbibé au dernier degré et totalement chargé, Junior se montre toujours au garde à vous, toujours prêt comme un scout.