Helhest M.C.

MAPLE

Lorsque j'ai vu l'autre salope s'en prendre à ma princesse, j'ai vu rouge, j'avoue. Je conduis ma proie à travers le club.

Elle est tellement pleine que je crois que si je la lâche elle s'écroulerait par terre telle une merde.

- " Eh Maple ! Lâche-moi. Je voulais avoir de tes nouvelles."

Je suis franchement passablement énervé, là.

- "Ah ouais ! Et on se connaît d'où ?

- D'ici. Un soir on s'était même rapproché un peu plus".

Interloqué, je la regarde en faisant un air choqué. Moi, j'ai sauté un déchet pareil ! Pas possible, j'ai quand même de l'amour propre. Quoi que !

Un peu moins défaite, elle peut être mon style largement même.

- « Ça c'était avant cocotte ! J'ai pour principe de ne jamais sauter deux fois la même pouffe, c'est clair ? »

Arrivé à l'entrée du personnel, je la jette comme elle le mérite.

- « Je vais vous faire de la pub, croyez-moi ! Bande de fils de pute ! »

Mon sang ne fait qu'un tour. J'ai pour principe de ne jamais frapper une femme. Mais rien ne m'empêche de lui faire peur.

Je la colle contre le mur en brique du club et l'encadre sa tête avec mes deux mains. J'approche mon visage du sien.

- « Je ne te le dirai qu'une seule fois que ça soit bien clair. Dégage. Si tu me connais, tu connais également ma réputation et sache qu'elle est sous-estimée. Si j'entends encore une seule fois parler de toi je te massacre, fille ou pas. J'ai oublié ta gueule une fois mais cette fois crois-moi je ne t'oublierai pas, capitsch ? »

Elle hoche la tête puis détale.

En rentrant dans le club, je tombe sur Irish en train de se rhabiller avec le sourire du mec qui vient qui vient de baiser.

– « Putain tu étais fourré où ? J'avais besoin de toi !

– Occupé. J'ai éteint mon Talkie.

– Merde tu fais chier ! C'était ta pin-up ?

– Oui.

– Un peu régulier ton plan cul ? Je t'ai connu plus versatile

– Et on parle de toi là ou pas ? »

Je l'ai vexé !

- « Tout ce que je veux c'est que tu niques pas mon projet en sautant sa coloc !

– Donc tu avoues que tu veux remettre le couvert avec ta princesse !

– Je n'ai jamais prétendu le contraire.

– Menteur ! Tiens d'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas être derrière ton bar et servir ?

– Justement, j'ai dû faire ton boulot »

Tiens j'ai l'air d'intéresser Monsieur, qui saute ses gonzesses dans l'arrière-salle. Je n'ai jamais dit que je n'étais pas de mauvaise foi.

– « Développe ?

– Une pouf s'en est prise à Louise et j'ai dû la sortir.

– Bien. Et tu as laissé les boissons sans surveillance ?

– Je t'emmerde. Irish.

- Je sais que tu m'aimes.

– Faux frère.