Helhest M.C.

MAPLE

Le retour du lieutenant Ducon ! Il a bien choisi son moment, lui. Ça me gonfle, j'ai autre chose de prévu. Je vais devoir la jouer fine pour pas rester trop longtemps.

Purée, les enculés me laissent mijoter dans une salle d'interrogatoire. Je ne dois pas réagir, Maple n'oublie pas que tu as des choses plus importantes.

La porte s'ouvre

-    « Comme on se retrouve, Mr Anderson ». Vu qu'aujourd'hui mon temps est précieux, je décide d'aller droit au but

-    « Le plaisir n'est pas partagé. » Je dois me contenir, car je ne veux pas finir au trou pour outrage à agent.

-    « Je vois ça. Comme vous avez l'air de vouloir aller droit au fond des choses, allons-y. Vous avez intégré une nouvelle brebis ? Elle est bien roulée entre nous. Je suis sûr qu'elle est célibataire. »

Putain il le fait exprès ou quoi. Il me provoque clairement. Ne rentre pas dans son jeu, il n'attend que ça.

-    « Oui célibataire, mais un caractère de merde.

-    Vous êtes sûr qu'elle y soit ? Car un jeune homme l'attendait à la sortie du poste. D'ailleurs, il lui a payé le meilleur avocat de la ville, maître Mitchell. »

Purée il ne sait pas foutu de sa gueule l'autre con. Même si je suis admiratif qu'il est pu s'offrir un tel avoué je me pose des questions, sur qui il est. Je pense que ça ne doit pas faire si longtemps que ça que nous sommes arrivés, au max une demi-heure, à tout péter. C'est chelou quand même que l'avocat se soit montré aussi vite. Le nôtre, même s'il est tout aussi excellent et tout aussi grassement payé ne se pointe pas aussi vite, croyez-moi.

-    « Après sa vie privée ne me regarde pas. Elle fait ce qu'elle veut de son cul ». Enfin, c'est une autre histoire.

-    « Cher inspecteur, dites-moi pourquoi je suis ici. Après si c'est pour faire causette, promis, la prochaine fois je ramène le thé et les petits gâteaux ». Je ne peux pas m'empêcher de le provoquer. Que voulez-vous c'est dans ma nature.

-    « Alors, pourquoi vous m'avez embarqué. Je ne suis pas le président du club et vous le savez très bien.

-    La prochaine fois, Mr Anderson, il faut rester impassible quand je procède à une arrestation, sinon je ne peux pas m'empêcher de creuser. »

Je dois reconnaître qu'il n'a pas forcément tort, je n'aurais pas dû réagir à son arrestation. Mais je suis un peu tendu, ça fait des semaines que je n'ai pas baisé. Vous croyez quoi lorsque je suis sorti de la tente ? Que je suis allé me trouver une brebis pour me vider ? Je vais peut-être vous décevoir je suis tout simplement allé vers Irish. Il venait de raccrocher d'avec sa gonzesse. Comme il a vu que j'étais un peu tendu, il m'a refilé deux pillons. Après ma séance de fumette, j'avoue que j'étais parfaitement détendu et j'ai donc logiquement décidé de me coucher.

Lorsque je retourne dans notre magnifique espace nuit je trouve une Louise endormie, comme la belle aux bois dormants. La seule différence c'est qu'elle émet des petits sons adorables qui me font bander direct. J'ai dû dormir sur une béquille toute la nuit. Et ça ne fut que la première d'une longue série.

-    « Mr Anderson, vous m'écoutez ?

-    Hein !

-    Vous pouvez partir. Il ne s'agissait seulement que d'une discussion de courtoisie. »

Je me lève d'un bon en renversant ma chaise et je marche d'un pas vif vers la sortie.

-    « Au fait tu crois que si j'appelle ta poule, elle acceptera un rendez-vous avec moi ? »