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Je soupirais et m'appretais déjà à voir le bazar dans la maison que j'avais toujours soigneusement rangée. J'espérais garder un contrôle mental sur tout ce que je pourrais voir tout en sachant que justement, n'importe quoi pouvait arriver dans cette maison.

Dans ma maison.

- Bon, d'accord...à trois j'ouvre. Une...deux...

J'ouvris doucement la porte tout en comptant le dernier chiffre dans ma tête. Étrangement, tout était comme je le pensais, en désordre. Enfin...non, pas en désordre, tout avait...
quasiment disparu, et des cables pendaient dans l'entièreté de la maison, tel dans un nid d'araignées.

- Ce satané cafard fait vraiment comme chez lui. C'est décidé, je le dégage d'ici illico.

Je marchais donc, suivant mon instinct, jusqu'au salon; faisant tout pour éviter les cables qui risquaient sans nul doute de livrer ma présence à ce parasite. S'il dort, j'aimerais le chasser sans avoir à le réveiller. 

- Hu ?

J'étais certes entré dans le salon avec l'incertitude de trouver le parasite mais...non seulement il n'était pas là, mais en plus, la pièce était la seule de la netteté et l'ordre le plus total. Cette vision me sembla dérangeante, voire dangereuse, et je reculais un peu.

- C'est trop louche qu'il y ai le désordre partout mes pas ici...je préfère encore rester là ou il y a des câbles.

Grognais je en faisant demi tour. Sauf que je tombais immédiatement après m'être retourné. Je voulu voir ce qui m'avais stoppé et remarquais un énorme serpent bleuté qui me mordais la jambe, et dont des cables commençaient à quitter son corps.

- Fais chier ! Il prolifére !

M'exclamais je en utilisant ma magie pour mettre fin à la vie de ce truc. Mauvais réflexe de ma part puisque deux autres serpents profitèrent de mon geste pour bloquer mes poignets au sol. Et deux autres de mon immobilité pour bloquer mes jambes.

- Je jure que si tu te montre pas, je te...

- Je te quoi ?

Je l'avais les yeux vers le parasite qui a envahi ma maison de câbles et de....serpencables...

- Amen. T'es là. Bref, libère moi maintenant.

- T'as l'air assez en colère quand même...

- C'est le cas !

- Comme je tiens à ma peau, je vais te laisser comme ça.

- Argh !!!!

Je me retiens de ruer ce type et soupire avant de dire.

- Bon, ok, je te ferais rien, alors relâche moi et vas t'en s'il te plait. 

- D'abord, pourquoi es tu parti si longtemps ?

- Longtemps ? Je suis même pas partie toute une journée.

- Peut-être mais...c'était bizarre. J'ai cru qu'il t'étais arrivé quelque chose....

- Hein ?

- Ouais. Stupide hein ? Je me rends bien compte que tu peu très bien te débrouiller seul.

- Tu dis ça mais tu m'as quand même choppé dans ce piège stupide...

Sans que je ne m'y attende, il me relâcha et je pû, avec grande surprise, bouger. Petit à petit, tour les câbles de la maison revinrent vers lui pour disparaitre.

- Désolé si j'ai mis le bazar mais moi, je préfère avoir le moyen de me défendre.

- T'es vraiment un insecte toi...

Dis je en lui tapotant le crane sans aucune raison. J'en avais juste envie.

- T'as dis quoi ?!

En sentant son énervement je reculais d'un pas.

- Rien, laisse tombé. Bon, tu as préparé un truc à mangé Glïtch ? Tu étais dans ma maison. Tu te dois donc de faire le ménage en echange de mon hospitalité.

- La bonne blague.

- Je ne plaisante pas.

Repliquais je en me rendant à la cuisine.

TOME 3 : Error... encore et encoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant