La Déesse des Cieux, des Océans et de la Mort (tome 1)

Chapitre 6 ~ L'Oracle

Des jours passèrent, j'ai de la fièvre. Quelqu'un a essayé de m'empoisonner, Chiron essaie de trouver le coupable. Je suis toujours à l'infirmerie, John me rend visite de temps en temps. Ricardo reste avec moi, on peut dire qu'il me surveille. Je vois John et Chiron qui viennent vers moi, l'infirmière les stoppe.

- Elle est encore faible.
- C'est vite fait. dit Chiron
- Désolée Chiron...
- John... dis-je
- Venez plus tard.

Ils partent, l'infirmière vient vers moi. Ce n'est pas la même que d'habitude, elle met sa main sur ma bouche. Je fais des gros yeux, elle bouche mon nez.

- Je sais qui tu es, sale môme. Je vais te tuer ! Je t'ai empoisonné mais tu es résistante.

Elle se transforme un monstre, OH MON DIEU ! Je n'arrive plus à respirer, elle commence à rigoler. Je lui donne un coup de ventre, elle tombe parterre. Je me lève, et prends mon épée. Je sors de l'infirmerie, je cherche John. Je sens que quelqu'un me pousse, c'est elle. Je prends mon épée et je commence à me battre, des gens nous regarde.

- BLUE ! crie John

Je fais tomber le monstre, je lui poignarde le ventre. Il disparaît, je sens que mes jambes vont lâcher. John pousse les jeunes pour venir vers moi, je m'écroule parterre.

- Mon dieu, tu vas bien ?
- Je... vais bien.

Je vois une masse vert venir, John me regarde. Il se retourne et voit la masse, tout le monde s'écarte. Elle vient vers moi, c'était une vieille femme.

- L'Oracle... dit John
- Une Déesse disparue s'est réveillée il y a deux mois, perdue. Deux jeunes héros doivent la trouver avant la fin du monde. Aller à l'ouest, vous allez la retrouver. Un des héros sera en péril et, va mourir. Dès l'équinoxe de printemps, il y aura une guerre...

J'air rien compris, mais elle fait peur. John écoute attentivement, elle arrête de parler. Je regarde la momie, Chiron vient vers moi.

- John va ramener Blue à ton bungalow et surveille la. Ricardo et Karol, ramenez l'Oracle au grenier. Les autres, reprenez vos activités. Les chefs des bungalows, ce soir à la Grande Maison.

Tout le monde part, Chiron vient vers moi.

- Bon, je pense que l'infirmière a essayé de t'empoisonner. Je vais chercher un anti-poison.

Il repart, John me prend. Il était silencieux. On arrive à son bungalow, y a un paquet sur mon lit.

- C'est à toi ? dis-je
- Hum ? Oh non... c'est à toi.

Il me repose sur le lit, j'ouvre le paquet. Un bracelet ? Je le regarde bizarrement.

- Ahaha, ne me regarde pas comme ça. Appuie sur le bouton.

J'appuie, et pousse un cri. C'est un bouclier, je le regarde.

- C'est mon demi-frère Tyson qui a fait ça pour toi.
- Oh mon dieu... merci.
- Et j'ai un cadeau pour toi.
- Encore ?
- Ferme les yeux.

Je les ferme, je sens que ça va me faire peur.

- Tu peux les ouvrir.

Je les rouvre, je vois un stylo. Comme son stylo moitié épée. Je le regarde.

- Ne me dis pas que c'est le tien.
- Non, Tyson a fait aussi comme le mien. Mais elle s'appelle Aqua.
- L'eau ?
- Oui, la dernière fois que tu es plongée dans l'eau. Tu savais parler avec les poissons. Alors j'ai pensé à ça.

Je le regarde, c'est la première fois qu'on m'offre une épée.

- Merci John, et aussi à ton frère.

Chiron arrive avec un verre à la main, il voit le bouclier et le stylo.

- Blue, bois ça. Ça va t'aider.

Je prends le verre, regarde le liquide. Il est vert. Je le bois, OH MY GOD ! Il est amer, je voulais vomir. Je me retiens, regarde Chiron.

- Beurk, c'est quoi ?
- Bon, je dois y aller. Blue, repose-toi.

Il part avant même que je parle, John va vers la fontaine.

- Il faut que tu te reposes.
- Juste, je n'ai pas compris ce que la vieille femme a dit.
- L'Oracle ?
- Oui.
- Elle a prédit une prophétie. Sur la Déesse Arila. Elle s'est réveillée, il faut que deux jeunes aillent la chercher avant... Ryan. 
- Tu penses que... tu vas aller ?
- Je... ne sais pas.
- John...
- Va te reposer. On parlera plus tard.

Il part du bungalow, je ne veux pas qu'il parte. C'est mon seul ami, à part Ricardo et Lilian. Je me couche et m'endors, je rêve que je suis dans une grotte. Je voyais une jeune fille, elle est perdue. Je vais vers elle, mais elle disparaît. Je suis au camp, il y a une bataille. Je me battais avec un homme, et ne voyais pas John et les autres. Il me bat, un jeune arrive vers nous.

- Tu es seule maintenant, tu vas nous suivre maintenant.
- Non, je ne viendrais pas.
- Tu vas délivrer Cronos.
- Hors de questions. Je ne trahirai pas les Olympiens.
- Tu as bien fait il y a des milliers d'années.
- Ce jour-là, je ne fais pas exprès.
- Mais ton amoureux est mort, tous les satyres te détestent.
- Pan... non, il a disparu.
- Oh non, il est mort. Mon armée l'a tué.
- Espèce de... TU AS TUE MON AMOUR. TU VAS LE REGRETTER !
- On verra cela !

Il me poignarde, je me réveille. Regarde autour de moi, c'est la nuit. Je me lève, vais dehors. Ricardo était devant le bungalow, me regarde.

- Ça va Blue ?
- Ricardo, tu sais où est John ?
- Dans la Grande Maison...
- Okay.

Je commence à aller vers la Grande Maison mais Ricardo m'arrête.

- Tu ne peux pas aller, sauf les chefs des bungalows...
- Ricardo, j'ai rêvé de la Déesse et... j'ai peut-être vu l'avenir qui va arriver à la colonie.
- Comment ça ?
- Il y aura une bataille, et... je pense que... Ryan sera là.

Il me regarde, puis me ramène à la Grande Maison. Quand on arrive au salon, tout le monde nous regarde.

- Ricardo ? Blue ? dit Chiron
- Elle a rêvé de la Déesse et elle a vu l'avenir de la colonie. dit Ricardo avec une voix inquiétude

Tout le monde me regarde, je baisse ma tête.

- Où est la Déesse ? dit Karol
- Je l'ai vu dans une grotte.
- Okay, l'Oracle a raison. dit une fille
- Et l'avenir de la Colonie? redit Chiron
- Il y aura une bataille, tout le monde va se battre. On va... perdre. Ryan viendra me prendre. Il veut que je ramène le Titan en vie.
- Pourquoi toi ?
- Je ne sais pas, c'est comme les monstres qui me veulent.

Tout le monde me pose des questions, je me perds très vite. John se lève.

- STOP ! CALMEZ-VOUS !

Je le regarde, Chiron tousse.

- Bon, il faut faire vite les recherches. John, tu vas y aller avec Ricardo.

Mon cœur s'arrête, non... il ne faut pas qu'il parte.