You are made for me: Julian Et Isis

Reviens vite

Il est 19h40 et je viens de finir mon afro puff. Je mets la table et augmente la climatisation. Je suis tellement nerveuse!! Pourtant ce n'est même pas la première fois qu'il vient à la maison.

20h05,
il sonne à la porte et je me précipite pour ouvrir. Il me sourit et me détaille de haut en bas.

-J'espère que ce tu vois te plaît.
-Oh oui énormément. Tu es magnifique.
-merci.
-les sandales plates à perle te vont super bien.
-merci.

Pdv Julian
Elle est vraiment canon dans cette robe noire et la fente gauche des pieds à la taille me donne de vilaines envies.
Elle m'invite à m'asseoir et m'offre un apéritif...tiens tiens. Ça ouvre l'appétit. Nous discutons un moment des partiels, après nous passons à table.
Ce fameux plat africain me laisse sans voix : un délicieux mélange d'épices, une odeur à vous faire saliver et le poisson capitaine qu'elle appelle "akpala" est divinement bien cuit. Au moment du dessert elle apporte une sorte de yaourt sucré au couscous sans sel : c'est pas mal.
Je l'aide à débarrasser la table et dans la foulée je me rappelle que j'ai apporté du vin. Je file le chercher et nous le buvons dans une super ambiance...

22h,
il se fait tard alors je prends congé d'Isis. Au moment de partir je ne peux m'empêcher de l'attirer contre moi mais ne peut me résoudre à l'embrasser je préfère prendre mon temps.
Quand je rentre enfin j'ai un sourire bête sur les lèvres : j'en suis sûre maintenant je lui plaît aussi.

Pdv Isis
Il ne m'a pas embrassé et je vous avoue que ça m'a frustré un peu...

On est lundi, premier jour des vacances de fin de semestre et je compte les passées à Paris et profiter pour revoir G-B et renouveler mon modèle Book. Je paie donc un billet classe affaires en ligne / j'ai envie de me faire plaisir pour tout le boulot abattu ce semestre/ et prévient G-B de mon passage. Mon départ est prévu pour mercredi soir c'est top...

Mercredi matin,
je cours dans tous les sens pour m'assurer d'avoir tout pris. Mardi, j'ai passé toute la journée avec Danae et les autres, comme chacun part en voyage. Et me voilà maintenant en total panique alors que je décolle dans deux heures.
16h30,
alléluia j'ai fini à temps. Je suis sur le point d'embarquer. J'ai à peine mis pied dans la passerelle que quelqu'un me prends la taille : ce n'est pas possible que ce soit lui!!
-Julian ? Tu fais quoi ici?
-Je suis venu péché du tilapia et toi?
-Lol, tu vas où ?
-En Belgique et toi ?
-A Paris. Je suis un peu déçu mais bon...
Je présente mon billet et me dirige vers mon siège. Julian lui passe devant moi et va en classe économique.
Après quelques minutes d'embarquement, l'avion décolle et j'en profite pour mater un film en français, tellement entendre le français me manque.
Arrivé à Paris, G-B lui même viens me chercher. Je suis tellement heureuse de le voir que je lui saute dans les bras. Nous nous saluons à grand coup de baiser volants, jusqu'à ce que quelqu'un se racle la gorge derrière moi. On se retourne pour voir qui c'est : je tombe nez à nez avec le regard noir de Julian.

-Isis tu ne me présente pas ton mec?
-Quoi? Pfff. Julian je te présente G-B, G-B je te présente Julian.
-Enchanté Julian.
-Moi non.
-Julian c'est quoi ton problème ?
-Il est jaloux Isis.
-Jaloux? Mais pourquoi ? Je te signale Julian, que G-B à 36 ans est marié et père de 3 enfants.
-Je ne savais pas. Désolé
-Tu as intérêt à l'être. G-B, je descends à Adagio.
-Moi aussi. Je reste deux jours à Paris avant de partir.
-Ok

G-B veux bien le prendre aussi. Arrivé je me rends compte que Julian est au même étage que moi. Mais bon, je suis toujours remonter contre lui: il a vraiment été impolie avec mon agent. Je m'installe dans ma chambre prends une douche et vais au lit.
Le lendemain je ne croise pas Julian, mais c'est le deuxième jour, en revenant d'un déjeuner avec G-B que je tombe sur lui dans le hall attendant l'ascenseur. On se salut simplement et il me propose de redescendre à 15h pour aller se promener : j'accepte de bon cœur.
Pendant notre promenade glaciale, Julian n'arrête pas de me lancer des boules de neige que je lui renvoie avec tous mes compliments.
Il commence à se faire tard, alors Julian m'invite à dîner dans un petit resto non loin de la tour Eiffel : je suis étonnée de le voir encore ouvert à pareille heure. Après ce succulent repas, Julian me prends la main me conduit sous la tour: elle vraiment belle avec ces illuminations.

-Isis, écoute... Ça fait déjà 3 mois que j'apprends à te connaître et je me rends compte que tu me plaît. Tu me plaît énormément. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis amoureux mais, je sais que ce que je ressens est vraiment fort. Tu es une fille vraiment extraordinaire, tu as un cœur en or et très grand. Ton sourire illumine ma vie. Me réveiller le matin et savoir que je te verrai le soir me rempli d'une joie inexplicable. Je t'avoue que je ne croyais pas qu'un jour une fille avec ta forme m'attirerait. Je ne te demande pas grande chose, juste dis moi si c'est réciproque, dis moi que l'alchimie que je ressens entre nous n'est pas une illusion.
-Julian, je suis...wow... Je ne sais quoi répondre, mais sache que tu ne te trompes pas. Tu me plaît aussi beaucoup, mais je ne veux pas qu'on se précipite. Certes on se connait assez mais je veux qu'on apprenne à se connaître, à vraiment se connaître tu me suis ?
-Oh oui ma belle. Merci...
-Pourquoi ?
-De me rassurer.
-Ah.

Il me regarde comme si j'étais la plus belle chose qu'il n'est vu, ça me rends toute chose et je baisse la tête...

-Oulala Julian tu as vu l'heure tu as un train à prendre. Tu vas être...
-T'inquiètes...

Je n'ai pas fini de parler qu'il m'embrasse: ennnfin!! Ce baiser est délicat comme si il avait peur que je me brise... Après quelques secondes il se détache et me chuchote tristement qu'il doit partir.
Nous rentrons à l'hôtel bras dessus bras dessous. Je suis sur un petit nuage.

-Voilà on est devant ma chambre. On se dit à bientôt.
-Oui ma belle, à bientôt.

9h40,
j'ai accompagné Julian à la gare. Après un long baiser, Je le serre fort contre moi et lui dit:

-Julian, reviens moi vite.
-Promis ma douce.

Le train s'éloigne et je reste un moment à le regarder partir : qu'est-ce qu'il va me manquer.