Chapitre 12 - Long

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Depuis que Maccini m'a laissé seule dans la chambre,je suis resté debout devant la porte ne savant quoi faire.

Désormais tu travailleras pour moi et non pas pour Carter Corp, tourne en boucle dans ma tête depuis quelques minutes. J'essaie en vain de comprendre ce qu'il veut dire par là.

Nous nous sommes embrassé et avons même faillis aller plus loin, mais il est redevenu aussi froid que la banquise elle même. Mon excitation est retombé et à laissé place à de la confusion. Il est tellement impénétrable que j'ai fini par arrêter de réfléchir et de vivre au jour le jour.

Alors me voilà en train de descendre les marche luxueuse suivis de prêt par deux gardes du corps.

Nous arrivons devant une grande porte qu'ils ouvre pour me laisser entrer. A l'intérieur, je suis coquer de découvrir qu'à cette heure il y a autant de monde le soir que la matinée.

On m'installe sur un canapé et m'ordonne de ne pas bouger, puis ils repartent me laissant seule ici.

J'observe tout ce qui se trouve autour de moi émerveiller. Mon père allait souvent jouer à ce genre de jeux et c'est en le regardant que j'ai tout appris. J'aimerai tellement pouvoir reprendre, mais maman me l'a interdis. Elle me disait qu'en entrant là dedans on ne pouvais plus en sortir. Elle disait que c'était addictif. La preuve, c'est dans ce genre d'endroit qu'elle à rencontré mon père.

Je sais que je ne devrais surtout pas être là, mais plus je regarde autour de moi et plus mon envie prends le dessus.

Je me lève et caresse du bout des doigts chaque table de velour se trouvant sur mon passage. Quand j'arrive à la table de Poker, mon visage s'éblouie. J'observe avec attention les joueurs, ne ratant aucun de leur mouvement. Il me suffit juste de percevoir lequel des joueurs est le plus fragile. L'un deux est une femme vêtue d'une robe noir et l'autre un homme avec des lunettes noir prononcé. L'homme joue avec habilité et regarde à chaque fois la femme dès que son tour se fini tandis que la femme se concentre sur son jeu ne lui prêtant aucune attention. Si il continu comme ça, elle risquerai de lui faire zapper des parties importantes sur la plateau.

Et comme je l'avais prédis, elle sort le coup de grace et lui fait perde tout ce qu'il avait misé. Il se prends la tête dans les mains rouge de honte et je m'approche de lui et lui chuchote à l'oreille:

- Vous auriez dus resté concentré sur le plateau et non pas sur ce qu'elle vous offrais.

Il se retourne et me regarde de haut en bas avec un air grave.

- Mais qu''es-ce que vous y connaissez vous ?

Je regarde mes fringues et me dit qu'effectivement je ne ressemble pas à une joueuse de poker avec mon jeans et ma chemise blanche. Je rigole doucement puis sans le regarder accoste le donneur.

- Monsieur, je veux jouer s'il vous plait.

L'homme me regarde incrédule tandis que je mise sur l'argent qu'il a perdue. Avec mon sourire aux lèvres, je me remet à jouer contre l'adversaire qu'il avait. On vas bien s'amuser.

Je suis alors obligé de replonger dans mes profonds souvenirs pour pouvoir me rappeler de toutes les techniques que m'a enseigné mon père pour gagner et les mettre à l'épreuve.

Flashback

Tandis que papa est assis sur une des chaises devant son adversaires, maman et moi sommes toute les deux à ses côtés.
J'observe son adversaire, mais il me fait signe et me chuchote à l'oreille.
Tu vois ma chérie, quand on joue à ce genre de jeux, il ne faut jamais retirer son regard des cartes. Le regard d'un adversaire pourrai te faire tomber ou te distraire.
Peu importe la façon dont il te regarde, ne te laisse jamais distraire.

En ressortant de se souvenir, je me reconcentre tout de suite sur mes cartes et pose la première.
Tout se passe rapidement et je devine le regard pesant de la femme sur moi.
Celle-ci toussote mais je ne tiens pas compte de ses avertissements et joue.
Quand je la sens faiblir, je lui lance un coup d'œil rapide et fait mine de ne pas m'en apercevoir.
Aussi manipulatrice qu'elle en a l'air, elle soupire puis pose sa dernière carte.
Gagner.
C'est quand le donneur annonce la fin de la partie que je récupère tout l'argent et le donne à l'ancien joueur.
Je pose ma main sur son épaule et lui chuchote à l'oreille.
Je vous avais dit. Il ne faut jamais se distraire.
Puis je retourne m'asseoir sur le canapé.

Quelques minutes plus tard, je suis interrompus par une voie:

- Impressionnant

Ce qui me fait revenir à la réalité et une silhouette se dessine à coté de moi.
Je n'ai même pas besoin de me retourner pour deviner que c'est Maccini.

- Merci.

- Suis moi.

Je me lève sans prendre la peine de le regarder et marche à ses côtés.
Nous sortons du casino pour ensuite monter au dernier étage.
Nous arrivons dans un couloir et passons devant une grande Porte Dorée qui est bien gardé par deux hommes qui nous ouvre la porte.
En entrant à l'intérieure, nous arrivons dans une grande pièce qui où se trouve un grand bureau avec une grande baie vitré derrière qui a vu sur tout New-York.
Il m'invite à m'asseoir sur une des chaises  et s'assoie en face de moi.
Évidement deux garde du corps sont dans la pièce derrière moi et guette le moindre de mes mouvements.

- Bon, on vas pas y aller par quatre chemin. J'ai un job pour toi. Et en même temps ça me rendra service.

Vraiment ? On commence comme ça alors que l'on s'est pratiquement arraché nos vêtement tout à l'heure ? Mais je n'ai pas envie de faire la gamine pour une fois et décide de me comporter en adulte. Au moins je suis en sécurité ici et si je peux me sentir en sécurité et bien je suis obligé de lui rendre quelque chose en échange.

- Je t'écoute.

Il sourit, assez surpris de ma réponse mais ne relève rien et continu.

- Samedi soir, il y a une grande soirée chez Carter Corp et j'ai besoin que tu aille chercher quelque chose pour moi.

Pardon ? Non mais alors là, il rêve !! Je me redresse sur mon siège et le regarde furieuse.

- C'est hors de question !

Je m'apprête à me lever, mais les deux gardes du corps me bloque la sortie. La voie de Maccini se fait derrière moi.

- Si tu refuse cette offre, je serai obligée de te virer d'ici. Mais à mon avis tu ne pourras pas le refuser... à moins que (il marque un temps d'arrêt) tu es envie que je dise à ton père de venir te chercher.

Mon cœur fait un bon dans ma poitrine.
Quoi?!
Comment as-t-il oser ?!
Me faire du chantage afin de faire ce qu'il veut. Quel connard!

- Comment ose tu ?!

Il lève les bras et les positionne devant sa tête.

- Voyons Lesley, c'est ton père non? Il ne te fera aucun mal ...

Je bouillonnes.

- Tu n'as aucune putain d'idée de ce que me veux mon père.

- Oh que si et j'en sais plus que tu ne le crois. Alors si tu ne veux pas faire ce que je te demande et bas je serai contraint de détruire ta vie une bonne fois pour toute.

Je me lève de ma chaise pour sortir de ce bureau et m'éloigne de son bureau tandis que ça vous se fait entendre derrière moi.

- Tu as une heure pour réfléchir à ma proposition et pas plus.

Il fait alors un signe au chien de garde pour qu'il me laisse sortir et on m'escorte jusqu'à ma chambre.
A l'intérieur, Oscar me fait la fête.
Il sait que quelque chose ne vas pas.
Je me laisse tomber sur mon lit tandis que celui-ci s'approche et pose sa tête sur ma cuisse.
Mais qu'est-ce que je ahsi faire?! Je suis dans la merde et j'ai besoin de conseils.
Soudain une idée me transperce la tête.
Il faut que j'appelle Myriam.
Et il me faut peut de temps pour sortir mon téléphone et composer son numéro que je le suis permise d'apprendre par cœur.

- Service de demoiselles en détresse bonjour, ici Myriam.

Dès que sa voie rieuse me parvient, je sais que je peux lui faire confiance et qu'elle m'aiderai quoi qu'il en coûte.

Fin de la première partie

Is It Love Maccini 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant