Chapitre 8

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Je me retrouve entraînée de force permis la foule de danseur.
Quand j'arrive enfin à distinguer la personne qui me tiens, mon coeur rate un battement.
Maccini !
Ses cheveux sont attachés en arrière en un mini chignon. Il porte toujours son costume blanc.
Sa corpulence m'indique qu'il est vraiment musclé.
Malheureusement, son costume me permet pas de voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Dommage ...
Pfff, faut vraiment que j'arrête de penser à ça. Ce que l'alcool peux me rendre perverse, c'est fou.
Quand nous arrivons enfin dehors, l'air frais viens me chatouiller les narines.
Il m'entraîne ensuite vers un parking où une Lamborghini blanche est garée.
Quand nous arrivons à sa hauteur, il l'a déverrouille et m'indique d'un signe de tête de monter dedans.
Mais je refuse. C'est hors de question ! Même si je meure d'envie de monter dedans et de pouvoir sentir le cuire sous mon corps.

Lesley: Et pourquoi je monterai? Je vous connais même pas et ensuite vous avez été impolis.

Il se tourne vers moi et me regarde d'un air neutre.
Mais cet homme n'a aucun sentiment ou quoi?

Maccini: Non mais vous croyez que vous avez le choix ? Montez dans cette putain de voiture !

Lesley: Désolée, mais non ! Je n'en ai pas envie. Et puis qu'est-ce que vous allez faire de toute façon? Hein? Me tuer peut être ? Vous savez, vous ne me faites pas peur! Dès gas comme vous j'en ai déjà croisé alors foutez moi la paix maintenant ! Vous avez eu ce que vous voulez, vous avez ruiné mon job. Maintenant foutez moi la paix!

Je m'apprête à partir mais il lève la main et se met à rire. D'un rire plutôt méchant ce qui a sont de le faire sauter le coeur.
Il finit par me regarder droit dans les yeux et pour la première fois, je peux y voir un tard de mélange d'émotions. La colère, la haine, le dégoût ...

Maccini: Ce qui me fait le plus rire dans cette situation c'est que plus tu en rajoute, plus tu t'enfonce dans le gouffre. Et crois moi, tu as assez creusé ton trou pour devoir te faire pardonner aussi rapidement. Maintenant tu vas monter dans cette voiture! En fin de compte, j'ai bien vu à quel point tu aime jouer au plus fort que toi. Alors tu sais quoi? T'as gagné. La partie a commencé. Messieurs.

Un sourire carnassier se dessine sur son visage tandis qu'il écarte les bras.
C'est alors que deux grand bras m'attrape par derrière et me foutre quelque chose sur le visage.
Oh non ! Non, non, non !!
J'essaie de crier mais en vain. C'est impossible.
Sa ne peux pas se repasser! Pas encore !
La dernière fois, mon père a essayé de m'enlever de ma mère et je me suis retrouvée enfermée dans une chambre avec pour seule lumière une petite lampe de chevet et pour seule compagnie un homme armé qui regardait le moindre de mes mouvements.

La personne qui me tiens m'oblige à avancer puis m'arrête à quelque mètre de quelqu'un.
Je sens alors une main caresser mon visage enfermer dans le sac.

Maccini: Enfermée là dans le coffre.

Alors qu'il ordonne ses ordres, j'essaie de bouger, mais une deuxième personne arrive et m'attache les jambes et les bras de façon à ce que je ne puisse bouger.
De toute façon j'ai beaucoup trop bu et il m'est impossible de me défendre.
On me pose ensuite dans un endroit qui me paraît vraiment trop petit puis quelque chose se referme sur moi.

Durant le voyage, je me rends compte que j'ai oubliée de prévenir Lisa et Matt et qu'ils doivent tous les deux s'inquiéter pour moi.
Mais ce n'est que le dernier de mes soucis. Pourquoi es ce que je ne suis pas inquiète? Je devrai être morte de trouille.
Mais non, j'ai l'impression d'être plus excitée qu'autre chose.
C'est complètement insensé ! Je devrai être morte de trouille.
Mais quelque chose chez cet homme m'oblige à être désagréable envers lui.
Et rien que de le voir énervé contre moi m'excite au plus grand point.

Peut être que Myriam avait raison, peut être que cet homme aime avoir le contrôle et peut être que le fais que je ne lui donne pas ce qu'il veut l'énerve au plus haut point.

Je n'ai pas le temps de me poser plus de question que la voiture s'arrête d'un coup et je me retrouve plaquer de force contre l'avant du coffre.
Aïe. Monsieur Maccini n'a pas l'air d'humeur.
Je rigole comme une idiote, mais m'arrête net quand le coffre s'ouvre.
Quelqu'un me sors de force et me dépose violemment par terre.
Je manque de me peter la gueule et me retrouve le cul sur le coffre encore ouvert.
Je pousse un juron quand je sens quelqu'un me broie le bras et me dégage brusquement.

Lesley: Lâchez-moi !

Quand je sens enfin le tissus qui recouvre ma tête s'enlever, je pousse un soupir de d'aise puis regarde autour de moi.
Nous sommes devant une immense propriété. Waouw.
Si c'est à lui tout ça, je me demande bien comment il a pus se payer tout ça.
Pas légalement en tout cas. Je pense.

Maccini: C'est joli n'est-ce pas?

J'hausse un sourcil.

Lesley: Ouais. Même si je me demande la manière dont vous vous êtes payé tout ça.

Maccini: En travaillant. Comme tout le monde.

Lesley: Je ne pense pas que nous avons le même sens du mot travailler.

Il rigole doucement puis fini par me lance.

Maccini: Sa t'arrive des fois de te la fermer?

S'en est trop. J'explose de rire. Cet homme est bipolaire !

Lesley: Pardon, mais êtes trop bizarre.

Il fait encore signe à des gas qui m'enlève les cordes des pieds ainsi que les mains pour que je puisse enfin bouger comme bon me semble.
Tandis que je trouve la scène amusante, Maccini qui en pense tout le contraire pointe un fusil contre ma tempe.

Maccini: Ferme ta gueule maintenant. T'es chez moi ici, alors je peux te faire tout ce que je veux.

Bien essayer. Je jete un coup d'œil en direction de son flingue et marque un temps d'arrêt.

Lesley: C'est bien essayer, mais vous avez oublié de charger votre pistolet.

Je me retiens de lui rire au nez mais ne peux m'en empêcher quand il finit par déclencher le petit clic.
Je vais mourir ce soir.
Si je n'avais pas été saoul, j'aurai sûrement trouvé un moyen pour me faire pardonner, mais là seule chose que je trouve à faire là maintenant, c'est de rire.

Maccini: SA SUFFIS !!!

Il hurle et  je sursaute quand j'entends le bruit d'un coup de feux. Le temps que je reprends possession de mes tympans, je ressens une monstre douleur à ma cuisse. 

Je porte lentement le regard à l'endroit douloureux puis manque de hurler quand j'aperçois du sang dégouliner le long du tissus.

Maccini: Alors, on fait moins la maligne hein? ...

Maccini me parle, mais je n'entends rien, j'ai le regard rivé sur la blessure qui me fait face. Du sang ... Un flash vient alors percuté violemment ma tête et je secoue la tête.

Non, pas ça ! 

Je me revois dans le reflet de l'immeuble voyant chaque personne s'activant autour de moi. Des pompiers me mette dans la voiture. Je cherche ma mère des yeux mais ne la vois pas. Puis plus je fais des effort, plus mes yeux se brouille et plus je me sens tombé. Tombé dans le vide, là ou tout mes soucis on disparus. Es-ce le paradis?

Is It Love Maccini 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant