20h. Je n'ai toujours aucune idée de ce que je dois faire. J'attends depuis quelques minutes, sur le port de la ville, illuminée par les lumières. De légères gouttes d'eau tombent, le trottoir est humide, et les bateaux marchants vont et viennent.
??? : Alors ?
Je me retourne brusquement.
Antoine - choqué : A...Ariel ?
Ariel : Et bah ?
Comparé à tout à l'heure, elle porte une petite fleur dans ses cheveux qui la rends encore plus mignonne. Elle porte également un manteau de pluie, sans que ce soit un kaouet. Il est exactement de la même couleur que moi.
Antoine : Je ne pensais pas que ce serais toi.
Ariel : J'ai bien le droit d'avoir des secrets.
Elle sourit d'un air satisfait.
Ariel : Je vois qu'ils ne sont pas là. Fais les venir.
Antoine : Pour qui tu travailles ?
Ariel : League of legend.
Antoine : Encore ?
Ariel : Je le fais à contre cœur.
Antoine : Mais qu'est-ce que vous leur voulait ?
Ariel : Tu n'es pas au courant ? Ils font parti de l'organisation.
Quoi ? Cette nouvelle transperça tout mon corps d'un seul coup. Pourquoi feraient-ils parti d'une organisation clandestine ?
Ariel : Tu n'étais pas au courant ?
Antoine : Pourquoi ils feraient ça ?
Ariel : Contrairement aux autres organisations de l'alliance DTU, nous, nous sommes en parti un centre d'entraînement. Tout le monde peut venir.
Ils ont dû y aller pour s'entraîner. Mais je ne comprends toujours pas que qu'elle leur veut.
Antoine : Pourquoi m'as-tu demandé de les emmener ici ?
Ariel : Nous avons organisé un tournoi sur deux jours. J'étais venue les prévenir.
Antoine : Téléphone ?
Ariel : On ne prends pas les numéros de téléphone.
Antoine : Tu aurais pu les contacter autrement que pas moi.
Ariel : Je sais. Mais je voulais te voir.
??? : Antoine !
Je me retourne brusquement.
Antoine : Charlotte ?
Elle aussi est vêtue d'un manteau blanc. Elle est accompagnée de Léo, lui aussi en habit de pluie.
Charlotte : Que fais-tu ici ?
Antoine - gêné : Je me promenais.
Ariel : Tiens ! Bonjour Mademoiselle et Monsieur.
Léo : Bonjour Ariel.
Je me retourne vers elle, surpris.
Antoine - sans rien comprendre : Mademoiselle et monsieur ???
Ariel - gênée : Ouais... Je t'expliquerai plus tard.
Charlotte : C'est pour...
Ariel : Oui.
Ariel s'approche d'eux, fais apparaître des formulaires et leurs donne. Ils en prennent un de chaque et les font disparaître.
Léo : On te les rendra demain.
Ariel : D'accord.
Antoine : Att...
Elle a disparue.
Léo : Tu es au courant, alors.Et que-ce que ça peut te faire ?
Antoine : Et ?
Léo : Ne dis ça à personne.Comme si j'avais le choix.
Antoine : Pas de souci.
Léo - soulagé : Merci.
Ils repartent. Il faut dire, que j'ai eu la peur de ma vie.
Le week-end se passe sans encombre. Une semaine passe. Cela faisait déjà un mois que nous sommes rentrés en quatrième, et une semaine que Magic Lazer a été créé. Et pourtant, j'ai toujours l'impression d'être bloqué dans le passé. Je sors de chez moi et vais vers l'arrêt de bus, à la sortie de la rue. La ville a beau l'air grande et immense, il y existe des petites ruelles entre les immenses buildings. C'est dans ces ruelles que la plus part d'entre nous habite. Je tourne sur la droite et m'assoie en dessous de l'arrêt. Celui-ci commence à se remplir au fur et à mesure que les minutes passent. Cinq minutes plus tard, le bus arrive. J'entre, valide ma carte et m'assoie tout au fond du bus (NDA : un bus très grand, un peu comme ceux de Bordeaux). J'aperçois Amélie, debout, asseyant de ne pas tomber. Je lui fais un signe de main, elle me sourit, je souris.
Une demi-heure plus tard, le bus s'arrête devant le collège. Tout le monde sort, range son portable, et entre de l'enceinte de l'établissement. Après avoir contourné le bâtiment 1, nous entrons dans la cour.
Ariel - sourire : Ah ! Salut Antoine !
J'arrive à leur hauteur.
Antoine : Salut.
Marco - amusé : Y'en a un qui a mal dormi.
Antoine - blasé : Sans blague...
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Magic Lazer - La nuit des étoiles dans le ciel [Terminé]
Novela JuvenilJe n'ai jamais cru au destin, jusqu'à ce jour maudit. Même si ses souvenirs sont enfuis au plus profond de mon cœur, ils restent des blessures à cœur ouvert. On se moque de nous, nous traite d'enfant pourris gâtés par la vie, mais ils se trompent...