Aɴᴛʜʀᴏᴘᴏᴘʜᴏʙɪᴇ Rᴏᴜɢᴇ ༉‧₊˚✧ - [𝑻𝑨𝑬𝑲𝑶𝑶𝑲]

✦|𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝟏𝟏|✦

Taehyung m'attendait aux pieds des escaliers blancs et lorsqu'il me vit arriver, son sourire en coin fit son apparition.

Je descendis mollement les marches. Comme si le simple fait de les descendre lentement allait retarder le moment où nous nous retrouverons. Je n'étais pas très emballé à l'idée de le voir mais je devais faire un effort car je ne devais quand même pas oublié que c'était lui et les autres qui m'aidaient à chercher ma mère.

Lorsque je fus à sa hauteur, je le vis soupirer et je remarquai qu'il avait d'énormes arcs de cercles bleus sous les yeux. Il ne semblait pas avoir dormi de la nuit et je me demandais quelle en était la cause. Au moins je n'étais pas le seul à qui la nuit avait paru longue.

— Bonjour, le saluai-je poliment.

— Bonjour Jungkook, me répondit-il en souriant doucement.

— Vous vouliez me voir ? demandai-je, une main sur la rambarde de l'escalier en le fixant, attendant sa réponse.

Il hocha la tête, le visage soucieux et grave. Sa bonne humeur semblait avoir disparu et cela n'augurait rien de bon. Au contraire, cela fit accélérer les battements de mon cœur sous le coup de la peur.

— Oui ? dis-je d'une toute petite voix.

— Allons dehors pour parler, chuchota t-il près de mon oreille en lançant un regard vers la porte d'entrée surveillée.

Mes sourcils se froncèrent sous le coup de l'incompréhension. Pourquoi ne pouvions-nous pas parler ici ? Et pourquoi le directeur n'arrêtait pas de regarder tout autour de lui ? C'était comme s'il était inquiet et frustré qu'on puisse nous entendre.

Oui mais par qui ?

Peut-être par des oreilles indiscrètes tout simplement.

— Très bien, répondis-je en scrutant ses iris clairs.

D'un geste de la main, il m'ordonna de le suivre. Comme la dernière fois, je me cachai derrière son dos et marchai en retrait, les yeux rivés sur la chemise blanche qu'il portait.

Nous passâmes devant les deux vigiles à l'entrée, qui saluèrent leur directeur en s'inclinant. Kim Taehyung ne les regarda même pas puisqu'il était occupé à taper quelque chose sur son téléphone. Quant à moi, ils m'ignorèrent royalement, ce qui me soulagea.

Lorsque nous nous retrouvâmes dehors, je m'immobilisai complètement et écarquillai les yeux de surprise. Il y avait de nombreuses voitures, alignées en deux rangés. Toutes plus jolies les unes que les autres et toutes plus luxueuses et étincelantes.

Le rougé se retourna et sourit, les yeux brillants d'amusement quand il vit mon expression.

— Choisis celle où tu veux monter.