tout est clair, en tout cas pour moi j'ai fini d'm'éparpiller
______________________gabriella locatelli
paris xvi, 15h
•appel en cours : james
- mais j'comprends pas, j'ai rien fait !
james : t'as forcément fait quelque chose gaby, il va pas arrêter de te parler du jour au lendemain comme ça.
dix jours que kylian m'évite. il ne me parle plus, il ne vient plus chez moi, il ne m'appelle plus et quand il me voit, il m'ignore.
j'ai rien fait pourtant. je comprends pas.
james : il a commencé à devenir distant quand ?
- quand on était au restaurant.
james : ok, et il s'est passé quoi ?
- bah on était tranquille et tout. il m'a demandé si j'aimais bien la relation qu'on avait et comment je la qualifierais.
james : putain... qu'est ce que t'as dit ?
- j'ai dit que notre relation était amical, sincère et pleine de confiance. et qu'y avait pas d'ambiguïté.
james : bordel gaby, il soupire, t'as dit quoi d'autres ?
- qu'on était juste amis et que j'espérais que ça aille pas plus loin.
il souffle.
james : t'es bête ou quoi ?
je m'attendais tellement pas à ce qu'il me dise ça que j'ai rien répondu.
james : il a des sentiments pour toi gaby, c'est pour ça qu'il t'a demandé ça pauvre conne.
- n'importe quoi !
james : bah alors pourquoi dès que t'as dit que vous étiez juste amis et que tu voulais que ça reste comme ça il a été froid et distant ?
-...
james : là tu dois sûrement te dire que j'ai raison et que je suis un boss.
- non, j'me dis plutôt que tu racontes des conneries.
james : bah crois c'que tu veux mais tu te rendras compte que j'avais raison.
- ouais ouais, on verra.
la sonnette retentit.
james : t'attendais quelqu'un ?
- même pas, je me dirige vers l'entrée.
j'ouvre la porte et vois ma mère.
- james j'te rappelle plus tard, y'a ma génitrice sur le palier.
james : la tue pas s'te plait.
- t'inquiète pas pour elle.