dis-moi que tu m'aimes
et regarde-moi dans les yeux
__________________gabriella locatelli
new york jfk, 9h
•kylian : je veux pas que tu partes, il me serre fort contre lui.
- moi aussi...
j'enlace mes bras autour de son cou puis mes jambes à son bassin en soupirant.
comme toutes bonnes choses ont une fin, nos vacances sont terminées et nous devons retourner travailler.
je suis trop dégoutée de devoir partir. après deux semaines collés 24h/24 à lui, la séparation risque d'être brutale et je sais pas si je suis préparée à ça.
- si j'ai un moment de libre j'essaierai de venir te voir en chine.
kylian : faut que t'ailles voir ton père d'abord, il passe une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, tu dois lui manquer.
j'acquiesce d'un hochement de tête quand les hauts parleurs annoncent que tous les passagers de mon vol sont invités à monter à bord.
je me détache de kylian qui soupire et embrasse doucement ses lèvres.
- tu m'appelles hein ?
kylian : t'inquiète pas.
il dépose un baiser sur mon front et l'hôtesse devant la porte d'embarquement nous fait signe qu'il faut y aller.
kylian : fais attention à toi ok ? j'hoche la tête positivement.
il me reprend dans ses bras une énième fois puis parsème de baisers tout mon visage en me serrant contre lui, me faisant rire.
- tu veux me tuer ou quoi ? je rigole légèrement.
kylian : au moins dans cette situation tu restes avec moi, il enfouie sa tête dans mon cou.
- mais on va se revoir bébé, et puis je t'appelerai tous les jours.
kylian : ouais mais c'est pas pareil.
il me repose au sol sans pour autant me détacher de lui. il à l'air tout triste mon bébé, j'aime pas.
- fais pas la gueule, je pose mes mains sur ses joues et le force à me regarder, je veux pas avoir une dernière vision de toi en train de bouder.
il me fait un dernier câlin puis je me libère de son étreinte et attrape ma valise.
kylian : j'aime pas les aux revoirs...
- moi non plus... on se revoit dans deux semaines ? il hoche la tête et m'embrasse le front.
je lui fais un signe de main qu'il me rend d'un faible sourire, puis me rends jusqu'aux portes d'embarquement, que l'hôtesse referme derrière moi en me souriant.
- GABY ! j'entends kylian crier.
je me retourne, laisse ma valise en plan et rouvre les portes, les sourcils froncés.
kylian : je t'aime.
un grand sourire se dessine sur mes lèvres, j'ai des papillons dans le ventre les gars.
je chuchote du bout des lèvres « moi aussi » mais vu la tête qu'il a fait j'ai vite capté qu'il n'avait rien compris.
l'hôtesse ferme les portes et je la suis toujours avec ce sourire aux lèvres.