Plus de sept ans maintenant, j'ai enfin réalisé mon rêve, je suis chef dans mon propre restaurant, mes poussins grandissent, j'ai aussi fait l'effort de construire une amitié avec Cinty, mais je ne lui ai jamais dit que j'étais une Reine auparavant, il y a des révélations qui ne sont pas tous bons à connaître, en parlant du loup là voici qui entrent avec mes bébés.
- "Maman, maman!? "Disent-ils en cœur.
- "Mes poussins vous m'avez tellement manqués."
- "Maman on a grandi maintenant, "soupira Hugo
- "Vous êtes, et vous resterez toujours mes poussins, maintenant allez vous préparer nous allons manger..."
- "Dans ton restaurant?!Youpi, allons-y Hugo" s'exclama Cintriaana toute excitée, en courant dans les escaliers.
- "D'accord, d'accord, mais ce n'est pas une raison pour courir dans les escaliers sœurette, déjà tu manques trois dents,"cria Hugo en riant, ce qui nous fait rire à notre tour, il possède l'humour de son père, mon petit chou.
Ils se chamaillent toujours ces deux là.
Je prends Cinty dans mes bras, parce qu'en réfléchissant elle a tant fait pour moi et mes enfants, les garder quand je postulais mon deuxième job, car la vieille femme qui m'avait servi de patronne, refusait littéralement de me reprendre dans son restaurant, les nourrir, les bercer. Elle est toujours présent pour eux, jusqu'à ce que je la demande, si elle n'avait plus d'emploi ou d'autre occupation, a vouloir m'aider sans cesse?!! Je ne serai que reconnaissante envers elle.
- "Comment c'était au parc?"
- "Hugo s'est battu avec un garçon"
J'écarquille les yeux de surprise,
- "Et tu..."
- "Maman! Cria Cintriaana, tu peux venir m'aider, s'il te plaît ?"
- "J'arrive mon cœur," criais-je à mon tour, "on remet le sujet sur le tapis prépare toi on viendra te chercher à 21 h" m'adressais-je à Cinty.
Je la regarde partir depuis le salon, je ne suis pas du genre à raccompagner quelqu'un qui connait ma maison comme sa poche.
Je grimpa l'escalier direction la chambre de ma princesse, comme à mon habitude j'ouvre sans toquer, je vais me faire gronder.
- "Maman, il faut frapper avant d'entrer,"souffla t-elle d'agacement.
- "Que vas-tu mettre ?"protestais-je, en ignorant son énervement.
- "Pas grand chose, juste un jean, le maillot que tatie m'a offert et mes Nike. Et toi tu ne vas pas te préparer?"
- " C'est déjà fait mon cœur"
Je l'ai aidé à se préparer. Je remarque que ma chérie possède les qualités de son père et aussi ses défauts, autoritaire, elle possède la même chevelure, le même nez ainsi que la bouche, elle n'a rien pris de moi, une pointe de jalousie me monte dans la gorge, imbécile de là où tu es.
Hugo, il a pris mes défauts, solitaire, affectueux, colérique, rancunier, il ressemble beaucoup à son défunt grand-père.
Son grand-père était atteint d'un cancer du poumon, ce vieillard m'avait souhaité tout le bonheur et toutes les richesses de ce monde, il m'avait traité comme sa propre sa fille, c'est de lui vient le nom de mon fils.
Au restaurant j'ai commandé une table, non loin de la cuisine, pour veiller sur eux. C'est pas que, j'ai guère confiance en Cinty, non pas du tout, c'est que je me sens en paix, quand ils sont prêts de moi.
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La rose d'un cheikh
Любовные романыL'amour peut-être une arme quand on nous déçoit, nous trahit. Tout le monde y participe, décidant à la trahir, à la faire souffrir, parce qu'ils pensent, qu'elle n'a pas droit au bonheur. Que la chance devrait pas être de son côté. Mais comme on di...