Les jours dans cet hôtel passaient agréablement bien pour moi et mes enfants, je n'aurais jamais imaginer cela, tout se faisait dans la plus grande discrétion.
Ces jours-ci il y eu une sorte de lien fondé entre mes enfants et moi. J'ai appris que ma fille aime danser, chanter et qu'à son collège un dénommé Beltro lui fait la cour.
Et Hugo a failli casser la gueule de ce dernier, d'après lui, Triaana est trop petite pour ce genre de chose. Je suis fière de lui, un frère protecteur quoi de plus.
J'ai révélé le secret à mes enfants concernant leur père. Stupéfait, mais joyeux de connaître quelque chose en plus de lui.
La bonne blague pendant que nous étions dans la piscine entrain de bronzer sur un soleil de midi cette dernière évoqua:
-"Chose sérieuse, maman quand tu refusais catégoriquement de parler de notre père, je pensais qu'il était mort, genre enterrer, mais que tu nous apprend ça là, dans mon cerveau, cette voix m'a fait comprendre, qu'il est ressuscité comme Jésus."
Un sourire narquois s'échappa de mes lèvres.
-" Pardon père, d'avoir citer ton nom sans respect." Reprend-t-elle
-" Qu'il te fasse payer, toi avec ta grande bouche." Dit Hugo avec une telle insolence.
Je pouffa d'un rire exocrite, non mais lui, il cherche vraiment du problème, moi aussi d'ailleurs.
-" Maman pourquoi as-tu ri? Il y a quoi de bien drôle dans ce que dit cet imbécile? Fulmina Triaana en nous menaçant d'un regard noir.
Hugo et moi pouffons d'un rire, jusqu'à ce que nos larmes demandant de couler.
Il y a des moments comme celui-ci qu'on ne peut y passer, des rires, des larmes de joie.
-" Je vais vous raconter un secret sur votre père." Repris-je quelque minutes après.
À l'instar que ces mots franchissent mes lèvres, il y eu un silence de cimetière, ils me prêtèrent toute leur attention.
J'ouvre ma bouche pour commencer à parler, mais aucun son ne sort. Est-ce une bonne idée de leur dire? Ne vont-ils pas chercher à connaître davantage? Suis-je une bonne mère jusqu'à leur faire espérer un rien d'un soit disant père? Des questions m'embrouillent la tête. Dois-je leur dire?
Je leur regard un instant un à un, le regard d'Hugo me demande pourquoi je me suis arrêtée, celui de Triaana, me signale que je dois cracher le morceau coûte que coûte, vu son froncement de sourcil. Je la toisa me rappelant qu'elle peut même me faire une scène pour me tirer les vers du nez, sale peste.
-" Maman" commence Triaana en soufflant " Ne t'arrête pas en si bon chemin, s'il te plaît parle."
-" Votre père est né ici."
-" Hein quoi, jure." Dit Triaana méfiante
Eh ben voilà ils ne me font pas confiance, bon après tout, il y a de quoi à être méfiant.
-" On ne jure pas Tria..."
-" Alors promet le moi maman, promet nous que tu n'es pas entrain de nous duper. Tu sais qu'au final que la confiance ne s'achète pas, tu nous l'as clairement fait comprendre."évoqua cette dernière
-" Oui, je le sais ma fille mais...."
-" Lève ta main gauche en signe honnêteté et promet nous que la vérité répandra de ta bouche. Dieu te voit d'où tu es, fait un faux pas et je lui accordera ma permission de te punir comme ça se doit. Je suis ta fille certes, mais là aussi j'en aurai marre que tu puisses..."
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La rose d'un cheikh
Roman d'amourL'amour peut-être une arme quand on nous déçoit, nous trahit. Tout le monde y participe, décidant à la trahir, à la faire souffrir, parce qu'ils pensent, qu'elle n'a pas droit au bonheur. Que la chance devrait pas être de son côté. Mais comme on di...