Je sens dans mon sommeil quelque choses me griffer, lécha mon cou, mon oreille, mes lèvres. Oh non ne me dit pas que Zayarh a osé me jeter dans une cage au lion, non, non, non! Dis-je en sueur.
J'ouvre légèrement mon œil droite, en voyant que c'est mon chat qui me réveilla, souffler de soulagement, ce petit boule de poils blancs aux yeux bleus, me fait penser sans cesse à Darty, la chatte de Zhayarh, comme chaque fois que j'évoqua son nom, mon cœur se serre, mes larmes sont toujours à bord, ainsi que tous les souvenirs me reviennent en mémoire, spécialement les plus tristes, surtout celui, où il m'avait rejeté comme une vieille chaussette, un vieux rat, pour mon soit disant infidélité, devant son peuple, qui, bien sûr est fausse.
Quand fut ma déception, en me rappelant que j'aurai un renvoi direct venant de ma patronne, prenant rapidement une douche, mettant mon habit de travail, relâcher mes cheveux mouiller, pour mon déjeuner bah, je vais manger que du vent pour aujourd'hui. Oh, non, 8h30 ma patronne va me renvoyer ça c'est sûr, je n'ai même pas de quoi pour payer mon loyer, j'espère qu'aujourd'hui les pourboires seront généreux.
En rentrant dans ce restaurant, je sens une main me tirer dans un coin.
-"Tu es en retard Sathana, je sais que tu es en dépression, que tu habites seule, que t'as pas un soutien familial pour t'aider, tu veux un meilleur avenir pour tes enfants, tu travailles à sueur de peau pour te débrouiller parfaitement, que tu n'es pas une mendiante aussi, Dieu seul peut te comprendre, mais si tu y tiens tant à ton travail, tu viens travailler tôt, est-ce-que c'est clair?" Chuchota-elle énervé.Je ne savais pas ce qui m'a retenu pour lui dire, "allez-vous faire foutre sale vermine", elle ne cesse de me réciter les mêmes versets chaque jour, elle ne sait rien à propos de ma vie merdique, mais elle l'a bien dit j'y tiens à mon boulot.
Je lui lance des éclairs, puis pars à mon comptoir pour voir combien de pizza, vais-je livrer aujourd'hui, déjà quatre, merci beaucoup les gens.
- "Tu devrais aller voir un psy, parce que tu fais pitié." me dit-elle
Ah non, sens n'est trop, j'allais la répondre, mais ses yeux, ses putains de yeux à la con, me dit de faire le contraire, ce n'est pas que l'envie n'y est pas, non, loin de là, parce j'ai une fierté à gérer. Alors je me suis contentée de lui lancer le sourire le plus hypocrite du monde, prenant la clé de la voiture, disant tout bas "vermine" pour qu'elle puisse la seule à l'entendre et sors de ce taudis.
J'entends quelqu'un m'appeler en ouvrant la porte du restaurant, pas besoin d'être un pro pour connaître à qui appartient cette voix, je l'ignore et cours à la vitesse que mes poussins me l'accord, pénétrant à l'intérieur de mon camion pour livrer mes quatre pizza de la journée, je parie que, si elle connaissait qui je suis, à vrai dire qui j'étais, elle n'oserait pas me parler ainsi, ou pas.
À peine ai-je franchi la barrière pour aller livrer la quatrième pizza, je sens de l'eau couler dans mon entre jambe. Je perds les os, enfin mes poussins sont proches.
Mes jambes commencèrent à me quitter, ne sentant plus mes pieds, je jette la pizza quelque part dans ce beau jardin flamboyant et me suis allongée par terre en hurlant de douleur. Que Dieu m'accorde la chance de voir mes enfants, car je promets de les instruire comme il le faut.
Une grosse femme courant vers moi, avec son téléphone, elle pesait 100 kilos j'en suis sûr, la douleur me permet de voir différemment. Elle me convainquit que tout va bien, que l'ambulance arrivera d'une minute à l'autre.
Ne plus s'en empêcher, Zayarh avait demandée de lui apporter des nouvelles de son ex-femme.
D'après les informations donner, elle porte les enfants de ce Théodore Vlosovitch, mais qu'a t-elle pu trouver en ce minable? Dieu soit loué, qu'ils ne sont pas mariés, parce ce qu'il n'aurait pas pris trop de temps pour anéantir son entreprise qui est en ruine à l'heure qu'il est.
Ses deux petits poussins pleuraient entre ses bras, quelle joie, s'exclama t-elle intérieurement.
- "Madame Olvador, il y a une dame qui demande pour vous" dit une de mes infirmières.
- "Faites-la rentrer s'il vous plaît."
La grosse femme qui m'a sauvé, entra timidement dans la pièce.
-"J'espère que vous aller bien, me dit-elle."
-"Oui ça va mieux, merci bien, merci pour tout."
- "C'est mon rôle, madame."
Elle a un magnifique sourire, des dents bien alignées et blanchâtres, une peau caramel, des cheveux et des yeux noirs d'un corbeau, des lèvres pulpeuses, elle est vraiment belle. Quelle idiote! c'est maintenant que j'ai pris la peine de la contempler.
Il y a eu un silence gênant entre nous, car je la dévisagea comme une folle, je l'effrayes, j'en suis sûr vu la façon dont elle se gratta la nuque me montra sa gêne. Elle toussa pour couper court à toute cette mascarade.
- " En fait je suis Cinty Robert, je suis infirmière dans cet hôpital." Dit-elle gêner.
-"Sathana Olvador, et je vous présente mes deux poussins, Cintriaana et Hugo Olvador.".
- "Enchanter mes amours, vous êtes trop mignons. Sans être trop indiscrète madame, vous n'avez personne pour vous accueillir, pas de fleurs, ni de ballon, où est votre mari? Votre famille? est-ce-que vous êtes une étrangère?"chuchot-elle en levant un sourcil amusé.
- "Non , bien-sûr que non qu'est-ce qui vous pousse à dire des propros aussi moches soient-ils, mon mari est en voyage d'affaire en Alaska, il reviendra dans quelques jours, madame."
C'est pas maintenant que je vais déballer ma vie, à une inconnue. D'où me connaît-elle pour me poser une question pareille?!
- "S'il vous plaît, appeler moi Cinty, ai-je l'air d'être vieille? Et oui, parce que vous refusiez de me laisser tenir vos bébés.
Mon instinct me dit qu'elle essaya de changer de sujet, ou quelque truc de ce genre, mais je restes quand tout à fait sur mes gardes, certes elle m'a aidée, mais ça reste là.
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La rose d'un cheikh
Storie d'amoreL'amour peut-être une arme quand on nous déçoit, nous trahit. Tout le monde y participe, décidant à la trahir, à la faire souffrir, parce qu'ils pensent, qu'elle n'a pas droit au bonheur. Que la chance devrait pas être de son côté. Mais comme on di...