La rose d'un cheikh

Chapitre 19

Le fou :
-"Pensez à moi dans vos rêves."
Excuse me!
Non sérieusement quel homme saint d'esprit prononcerait ces paroles, alors qu'on s'est à peine rencontrer, j'ai fait l'effort d'être poli, plus précisément j'étais polie, il me connaît mal le pauvre, montrant son autorité de poule. Cinty avait fait une parie avec quelqu'un dont le nom m'a échappé. Malheureusement la conne a perdu tant pis pour elle.

-" Maman, maman?!"

-" Triaana?"

-" Comment a été cette rencontre? Il est beau? Raconte." Dit-elle en grimpant l'une des chaises.

Je la regarde comme une étrange, j'ai vraiment pas la tête à raconter à une enfant de huit ans des choses adultes.

Mais qui lui a annoncé la nouvelle s'il vous plaît ?

-" Tu disais?" Repris-je vaguement

-" Maman j'ai pas beaucoup de patience."

-" Qui t'a raconté ces sottises ma chérie?"

-" Ce n'est pas le plus important."

Je m'en fous quand je la regarde elle est l'incarnation parfaite de son père, quand la solitude remplace mon bonheur j'évite de la regarder pour ne pas pleurer, elle me rappelle de bons souvenirs.

-" Ma chérie va te préparer il faut aller à l'E..."

-" Est-ce-qu'il ressemble à mon père pour que tu me le caches?"

-" Hein quoi? Non ma belle va plutôt te préparer ..."

-" EST-CE-QU'IL RESSEMBLE À MON PÈRE POUR QUE TU ME LE CACHES"

Eh merde dans quoi je me suis embarqué? Ce n'est plus une question. Il y a quelques heures auparavant l'enfant était toute joviale maintenant elle me hurle dessus doux Jésus. C'est moi qui l'ai enfanté ou l'inverse s'il vous plaît ?

-(rire surpris)" Baisse d'un ton Triaana " dis-je sévèrement

-" EST-CE-QU'IL RESSEMBLE À MON PÈRE ?"
Cri maintenant l'autre imbécile qui me sert de fils non, mais franchement !

-" Vous.baissez.d'un.ton" dis-je entre les dents

-" Si votre putain de père vous aimait comme vous le prétendre, ne pensez-vous pas qu'il viendrait vous chercher, hein bande d'idiot? Votre père par ci, par là à me casser les couilles. Je vais vous le répéter parce que je réalise que j'ai affaire à deux sourds : Il ne reviendra jamais.

La bouche ouverte, ils me scrutent comme une folle, je n'ai jamais prononcé un mot vulgaire quand je m'adresse à eux, mais, aujourd'hui je suis à bout, ces mots devraient sortir d'une façon ou d'une autre. Je regrette déjà.

-" Tu n'es qu'une sauvage, franchement je ne te reconnais plus maman." Dit mon fils étonner de mes propos.

Eh merde qu'est-ce-qui m'a pris de leur parler ainsi depuis quand Thana? La colère un grand défaut à ne pas éveiller en moi. Shit comment vais-je faire?

-" Pardonne-moi mes enfants."

-" Stop arrête maman tu sais très bien qu'on t'aime fort, mais la vie nous pousse à faire qu'un choix.

Quand elle parle ainsi, elle n'envisage rien de bon.

-" Hugo et moi nous avons déjà fait nos choix..."

Je regarde mon fils dans les yeux pour qu'il m'explique, il ne cilla d'une pouce, le con, il me laisse toute seule.

-" ... la conséquence est dure mais ainsi va la vie, comme tu nous expliquais il y a un an que cette vie n'est jamais toute rose et quand on veut vraiment une chose il faut souffrir..."

Qui lui a appris tous ces beaux mots, ils ont dû se préparer vu la façon qu'elle s'exprime, je regrette de ne pas faire mon devoir de fouiller leur chambre à moins que ...

-" ... tu dois faire le choix de nous perdre où de nous emmener rencontrer notre père."

Deux sots

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