Chapitre 23

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Assis dans l'avion, ma tête posée sur la vitre, je réfléchis à tout, je vous jure si ce n'était que moi, je ne mettrais jamais les pieds dans ce pays, comme on dit ainsi va la vie.

Soudainement des milliers de questions m'embrouillent la tête, " Et si dans le plus grand des hasard, je revois sa belle gueule? Que va t-il faire? Est-il devenu plus craquant? Vieille question je te chasse. Bref, qu'importe on s'en fout, il a bien fait passer le message, en me jetant comm un rat.

Mes enfants dorment à mes côtés, ils souhaitent le revoir, Dieu exauce toujours la prière des enfants. Un jour où l'autre le moment opportun arrivera, comme la mort sans me prévenir, m'arrachant tous mes rêves les plus idylliques, je fuirai comme la peste. Si c'est pour aller au bout du monde pour qu'il me foute la paix, je le ferai.

Tout me tombe dessus, en passant j'espère que la folle Cinty n'a pas trop exagéré de l'endroit où nous allons loger. La connaissant avec ses idées enfantins, elle a l'esprit d'un enfant emporté dans le corps d'une femme.

Si les gens les remarques, annoncent aux journalistes notre venu, mes enfants ont le portrait craché de leur père, rien ne leur échappera, ce ne serait pas un hasard, que ferais-je?

-" Madame et messieurs attachées vos ceintures, nous allons atterrir."

Bon, j'ai réalisé que ce n'est point un rêve, on est bien en Tanzanie, là où se cachent les démons de mon passé, je vais devoir affronter toutes les merdes que j'ai terré ici. Aurai-je dû courage?

J'attache ma ceinture et celle de mes enfants, concernant Cinty, je m'en bats le cul. Puisqu'elle est de l'autre côté.

Je regarde par le hublot les mers, les villes qui sont toutes minuscules, c'est un beau pays, non parlons pas les séjours passés avec Zayarh dans des hôtels les plus luxueux. Il est encore dans ma tête.

Un soupir de déception s'échappe de mes lèvres.

Bientôt l'avion atterrit réveillant par la suite mes enfants. Ils sont émus, contents, pressés de quitter l'avion.

Après être sûr, que tout soit en ordre, sans oublier d'acheter des amuse-gueules pour mes bébés, ils non pas eurent la chance de prendre leur goûter dans l'avion, puisqu'ils sommeillaient. Nous prenons un taxi qui nous conduira au lieu du rendez-vous.

Je n'ai rien avalé, même les chips que l'hôtesse de l'air m'offrait, je déclinais gentiment, moi qui aime manger, rien ne me sauta à l'œil pour l'instant.

-" Oh la pauvre, ma chérie ne fait pas cette tête, tu vas passer les meilleurs vacances de ta vie, sauf si bien-sûr, ton mari t'a déjà fait visité les lieux."

Pourquoi ne peut-elle pas fermer sa grande gueule de chienne celle-là.

-" Cinty si tu continues à m'énerver, je ju..."

-" Maman, papa t'a déjà amené ici." Dit Triaana émue.

-" Il est vraiment un gentleman mon père." Continua Hugo

-" Ah oui, sans te le mentir mon gars, ton père est juste l'homme le plus..., mais sais-tu que ton père est connu."

-" C'est vrai." Disent-ils en chœur, même ce chauffeur est dans le lot.

-" Son nom, je vois bien que ces deux bambins ressemblent..."Dit-il ,

Non mais ce chauffeur fait son travail, je rêve ou quoi?

-" Espèce de fouineur, mêlez-vous de vos oignons."
Fulmine -je

Bon ces gens là, ils fourrent leur nez dans tout ce qui ne leur regarde pas,

-" Madame, je ne vous permet de m'injurier dans mon taxi..."

-" Alors faîtes votre travail."

-" A votre avis, je fais quoi?"

-" Taisez-vous et conduisez au lieu voulu, c'est pour la raison qu'on vous paie."

Je suis une dure merci, quand même, il ne faut pas être aussi curieux, jusqu'à demander, sans qu'on vous l'accorde le nom d'un individu.

Ils viennent de tout gâcher, je le savais, venir ici serais une erreur, je me suis laisser amadouer par un gamin de huit piges. Je regrette vraiment, il y a cette peste qui n'arrête pas de me provoquer, mais je ne lui ferai pas ce plaisir, elle peut toujours attendre.

Regardant le paysage, tout se ressemble ....

Attend non mais je rêve là.

-" Cinty pourquoi as-tu choisi cette hôtel? Demandais-je avec crainte.

-" Contente toi de profiter Thana c'est mon argent qui fait tout, sois un peu reconnaissante, remercie moi plutôt que de te plaindre." Soupira t-elle énerver.

Merde, merde, merde un hôtel cinq étoiles, je vous laisse imaginer, l'étonnement de mes enfants, je serai comme eux si je n'étais pas déjà venu ici à maintes reprises, vraiment magnifique.

-" Wow tatie, ça t'a dû coûter beaucoup." Dit ma fille.

Je ne te le fais pas dire

-" L'importance ma belle, c'est de voir ta satisfaction."

Elle se retourna pour plonger son regard sur moi, me scrutant de la tête au pieds, puis un sourire vainqueur se dessina sur ses lèvres et déclara un ton solennel :

-" Bienvenue à Dar-Es-Salaam Serena Hôtel."


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NB:  désolé pour le retard
Peace

La rose d'un cheikh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant