Chapitre8

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Une semaine depuis ma réconciliation avec mes enfants, une semaine qu'ils me tirent les vers du nez, une semaine que j'ai appris à les comprendre, une semaine qu'ils ressentent le manque d'un père, jusqu'à m'obliger à en voler un.

-" T'es pas si laide que ça maman pour être franc. Ce sera pas difficile de nous ramener un papa mignon, qui est musclé, gentil, attentionné, qui aime jouer à la poupée, et tant d'autres."

Elle rayonnait de joie, quand je lui avoue, que je ferai de mon mieux, de lui apporté un papa imaginaire sorti tout droit de la lune, ma parole, mais je ne peux l'en empêcher de rêver j'étais ainsi à son âge.

Jouant dans ma chambre avec ma poupée Céline, que ma chère tatie m'a offert pour mon anniversaire, malgré le mécontentement de mon père, m'a dit de le bien cacher si je voulais qu'elle soit à mes côtés.

Je faisais toujours attention, à tout, à vraiment tout, à chaque pas, chaque bruits qui crispaient le parquet, chaque chuchotement, mais ce n'était pas suffisant ce jour là, j'avais oublié qu'il y avait dans cette maison, quelqu'un bien plus futé que moi.

J'étais vraiment contente, après avoir séjourner deux longs mois chez ma tatie que j'aime, parce que grâce à elle, je me sens vivante, je me sens vraiment moi-même, je ne ressens plus cette solitude trouée dans mon cœur, parce que grâce à elle, j'ai appris à prier, à faire des choses biens, elle m'a appris à aimer mes parents malgré tout, malgré leurs péchés, malgré leurs fautes, une sage femme, une mère aimante, voilà ce qu'elle est à mes yeux d'enfants.

De retour à l'enfer, je me demandes pourquoi ma tante ne m'a pas adopté? Ainsi ce serait plus facile pour moi, car près d'elle, je me sens comme une enfant de sept ans. De la voiture, je vois ma maison, plus précisément la maison de mes parents, ma maison se trouve là-bas au côté de ma tante bien-aimée. Je regardes cette maison d'une façon étrange comme si je ce n'était pas ma demeure.

-" N'oublie pas ce que je t'ai dit, reste forte malgré tout, ma fille."

Je secouais ma tête en un oui triste, que ferais-je ? Hein, que ferais-je? Déjà j'ai peur de tout le monde dans cette maison, je vais être seul, la solitude remplacera mon bonheur, dommage, elle ne sera plus là pour me faire de jolie coiffure, m'apprendra à connaître la bible, une larme s'échappe de mes yeux .

-" Pleure pas ma fille, je serais toujours là pour toi."

Bien dommage que tu ne peux comprendre tatie, ce qui m'arrive du bas de mes sept vieux ans.

-" Thana, n'oublie pas de prier ma belle, Dieu écoute toujours la prière des enfants."

Tout à fait vrai, sauf Dieu lui même peux m'aider à surmonter toutes ses douleurs, ses tristesses, ses solitudes qui me rend parano.

Ouvrant grands ses bras, je m'y loge sans hésitation, je voudrais y rester toute ma vie et de jamais m'en aller, hélas ce fut de courte durée.

J'entendis qu'on frappait sur la vitre de ma portière, regardant qui c'est, je vis mon père me faire un coucou de la main avec un sourire faux comme ses cheveux. Je me retire des bras de ma tante et je verrouilles rapidement d'abord ma portière, aussi toutes les autres.

-"Espèce d'imbécile, tu vas voir."

Je suis fière de mon manège, qui ne va pas durer assez longtemps, car je ne vais certainement pas dormir dans cette voiture.

La rose d'un cheikh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant