La rose d'un cheikh

Chapitre 17

Aujourd'hui ma mère vient me chercher pour célébrer mon anniversaire dans quelques mois, après deux ans sans nouvelle, disant qu'il ne passera pas de la même manière qu'avant.

Je me lève de très tôt pour me préparer. Je remercie d'abord Dieu, ma mère dit que c'est une obligation de le faire en premier avant tout, descends l'escalier pour pouvoir remplir mon ventre. En passant dans la cuisine, je rencontre cette peste, encore.

-" Bonjour." Dis-je simplement

Et prépare de quoi manger pour moi, je ne suis plus petite  maintenant bientôt douze ans, des œufs et du jus de citron me feront un bien fou.

-"T'étais là toi?" Dit cette vermine d'un regard hautain

-" Bah, oui ce n'est pas de ma faute pourtant, si t'es aveugle."

-" Espèce d'ingrate, Samuel a fait l'erreur de ne pas te jeter."

-" Heureusement pour moi, malheureusement pour vous."

-" Je vais te faire payer petite, pour tout."

Encore et encore des menaces ne se lasserait-elle jamais? Pense t-elle m'effrayer?

-" Vous devez apprendre à fermer votre grande gueule ce serait mieux pour vous, Mirlaine."

-" Deux gouttes d'eau vraiment pas de différence, tu es son portrait craché."

Je l'ignorais complètement avec ses phrases je ne sais quoi, pouf, elle n'a que ça à faire de sa vie, la conne. Je mange mon plat, boit mon jus et part m'habiller.

Je rentre sous la douche, prends mon gel le passe sur mon corps il sent le jasmin une plante très familière que ma tante m'a offert lors de nos shoppings, me brosse les dents. Je me muni d'un jean bleu, d'un pull rose bonbon, des converses blancs, pour mes cheveux je les tresses comme des nattes. Je peux vous affirmer que tous ceux que je possède vient de ma tante, la seule, mon père pensait à ma naissance que j'étais un garçon, on peut dire que la chance n'a pas sourit de son côté.

-" Thana, Thana où es-tu depuis tout ce temps ?"

Elle est vraiment impatience de me voir après deux ans, cela ne m'étonne guère qu'elle soit arrivé tôt, elle a l'habitude de venir me chercher à deux heures du matin. Pressant la sonnette et en hurlant le nom de père très fort dans la rue, se foutant royalement si le président vit dans ce quartier. Traînant mon sac au sol, je pars la rejoindre.

-" Maman." Dis-je en pleure

-" Ce n'est pas ta mère." Répliqua Mirlaine énerver

-" Ferme tes oreilles ma chérie, je vais lui dire deux, trois petits trucs." Suggéra ma tante

J'exécuta rapidement ses ordres, ma tante a en horreur qu'on me traite mal, selon ses dire elle a dû remarquer qu'on traite l'ingrate mieux que moi.

-" MIRLAINE BORDEL DE MERDE, IL SE PASSE QUOI ICI?" Hurla mon père en descendant les escaliers furieux.

Même avec mes oreilles fermés, j'entends sa voix, le gorille comme le surnomme si bien ma mère. Torse nu, il descend l'escalier énerver, quand son regard croise celui de ma mère, il se calme rapidement comme par magie s'il vous plaît. J'ôte mes doigts de mes oreilles.

-" Oh bonjour ! Que me vaut l'honneur de votre visite madame?"Dit mon père d'un regard et d'un sourire charmeur.

-" Ma nièce séjournera chez moi pendant trois ans."dit ma mère oubliant l'hypocrisie de mon père.

-"Hein mais, non je suis pas d'accord." Dit cette peste comme si elle m'aimait vraiment.

Ma mère l'ignora complètement, la seule chose qu'elle veut c'est un "oui" de mon père, peut-être que je me suis trompé à la fin.

-" D'accord ou pas tu iras avec elle." Dit mon père

-" Quand tu veux, tu comprends vite."

-" Ah bon chérie?!" Répliqua mon père étonner.

Oh la la la la mon père charme ma mère depuis quand s'il vous plaît ?

-" Tu peux partir avec cette malfrat." Broncha Mirlaine, elle est jalouse, je suis trop contente.

-" Tu te la fermes sale mioche, laisse moi parler avec cette merveille." Dit mon père

-" Vous savez quoi? Je pars, ma chérie dit adieu à ces gens."

-" Adieu? et pourquoi adieu?, je viendrai te voir chérie, ce n'est qu'une question de temps." Dit mon père toujours avec ce sourire coller aux lèvres.

-" Au revoir père, au revoir Mirlaine."

-" Je suis ta mère, espèce de salope."

Elle allait me gifler la conne de mes deux fesses, avec ses oreilles de girafe, mais ma mère attrapa sa main au vol, dans ta face salope.

-" Qui.t'as.ordonné.de.lever.tes.pattes.sur.ma.fille"dit ma mère énerver

-" Je m'en prend le droit." Répliqua cette conne

Cette main que tenait ma mère, la retournait de je ne sais comment je peux vous assurer quand elle vient me chercher il se passe toujours la même chose, le bazar totale aujourd'hui c'est encore pire. Ma mère assied à califourchon sur Mirlaine l'étouffe par le cou, en lui donnant des coups de poings, de pied de tous les côtés. Mon père debout regarda la scène sans ciller.

-" Samuel." Dit ma tante "elle m'a giflé."

Les yeux de mon père virent au noir, tout d'un coup, signe qu'il est très énervé, je peux encore vous assurer que si vous avez une dignité faut vraiment éviter de l'énerver.

-" Partez je vais la faire payer."

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Bonjour ou bonsoir, vous allez bien?

Vous trouvez comment ce chapitre?
Riche en émotion n'est-ce pas? rire

À très vite pour un nouveau chapitre

Peace