Adoptée {Ciel x Reader}

•~FIN{34}FIN~•

Après un cauchemar, notre rêve est devenu réalité.

Les jours passent lentement, tout est redevenu normal, à l'exception de notre relation, toujours inconnue de la reine, Ciel est souvent très occupé, lorsqu'il ne travail pas il a des cours ou il passe du temps avec moi. Pendant qu'il travail j'attends en jouant du piano ou lisant. J'ai commencé à l'aider dans son travail, bien qu'il refuse toujours de me laisser venir lorsque c'est dangereux, malheureusement.

Je rentre demain au palais, mes entrailles sont serrées d'angoisse, nous allons officialiser notre relation, j'ai tellement peur des réactions...

Nous sommes justement en train d'en parler, assis devant notre partie d'echec, Ciel essaie de me calmer.

Moi: j'y arriverais pas Ciel...Et même si j'y arrivais...que dira la reine ?...

Ciel: Rien ne sert d'avoir peur. On l'annoncera ensemble, et que la reine le veuille ou non, les choses sont ainsi.

Il a toujours ce regard dur hypnotisant planté dans mes yeux. Il parle froidement, il est déterminé mais...Je sais qu'il est aussi tendu que moi par rapport à cela.

Il prend ma main calmement.

Ciel: tout se passera bien, d'accord ? Échec au roi.

Son regard s'est un peu adouci, ça fait toujours bizarre de le voir perdre son côté froid avec moi, mais ça ne me déplaît pas. Je déplace les pions en soutenant son regard.

Moi: mais comment réagirons Élisabeth, la reine, le peuple si c'est annoncé officiellement ?

Ciel: on s'en fiche, c'est notre avenir et nos choix, pas les leurs.

Moi: Tu as sans doute raison...Échec au roi.

Ciel: Tu devrais savoir que j'ai toujours raison, Gamine.

Moi: Gamine ? Je suis née plus tôt dans l'année que toi.

Ciel: peut être mais un an après.

Nous déplaçons vivement les pions sur le plateau et lançon en choeur :

Moi: Échec au roi.

Ciel: échec au roi.

Quelques minutes de jeux, devenant des heures, passent, et la conclusion revenait toujours à ces trois mot.

Moi: encore ? Mais c'est pas possible !

Ciel: il semblerait que quelqu'un ai triché.

Moi: à quoi bon tricher, on sait très bien que je te bat.

Ciel: oh, tu crois ?

Il sourit malignement, ça ne me dit rien qui vaille.

Ma voix se fait petite.

Moi: Oui ?...

Je n'ai pas le temps de le voir bouger que son visage n'est qu'à quelques centimètres de moi, centimètres devenant millimètre, ses lèvres se collent aux miennes rapidement pour les libérer quelque secondes après. Il reste très proche.