Secret lover.

𝐗𝐕

Ça serait mentir de dire que j'ai bien dormi, pourtant j'ai dormi dans les bras d'Alexander, mais je n'ai pas été capable de me sortir les images de cette horrible journée de ma tête. C'est comme si y a un bouton « replay » et qu'il s'enclenche automatiquement lorsque mon cerveau est au repos. J'ai donc passé une nuit blanche, mais je reste dans les bras d'Alexander, sa chaleur est beaucoup trop réconfortante.

BIP BIP BIP BIP BIP BIP

Putain sa mère en string de guerre, je me coulisse comme je peux hors de bras d'Alexander et quand je pense m'en être extirpé sa prise autour de moi se faire plus forte et je me retrouve de nouveau collé à lui, un grognement quitte ses lèvres. Je peux plus attraper le réveil. Je sens le souffle d'Alexander contre mon épaule, comment il peut dormir avec une musique aussi chiante ? Bonne question. Je me fais rouler doucement, mais il force encore plus. Mais il est en train de rêver qu'il est une moule accrocher à son rocher ou comme ça se passe ?

« Alexander. »

Pas de réponse, il me recolle juste à lui. Je pousse un long soupire et je suis face à lui maintenant. Je passe mes mains dans ses cheveux, ses putains de magnifiques cheveux.

« Alexander ! »

J'eu droit à un grognement, juste un putain de grognement. Je pose mes lèvres sur les siennes, rapidement. Toute façon je peux pas résister à cette bouche entre ouverte et ses lèvres qui m'appellent, c'est plus fort que moi.

« Alexander, je dois éteindre le réveil. »

Nouvel grognement, mais sa prise se fait moindre autour de moi, j'en profite donc pour m'extirper et attraper mon téléphone qui était sur la table de nuit, j'appuis sur le bouton « arrêter » de mon téléphone et dès que le son est arrêté de nouveau de me fait aspirer par les bras d'Alec. Ce qui me fait rire quand même, il est terrible.

« Vas pas travailler. Il grogne contre mon torse.
-Je comptais pas y aller, j'suis pas d'humeur. Je passe mes mains dans ses cheveux.
-Je vais pas y aller non plus, je dirais au gars de me bipper en cas d'urgence, mais je reste avec toi aujourd'hui.
-T'es pas obligé.
-Je sais, mais je veux. T'as bien dormi ?
-J'ai pas réussi à dormir.
-T'aurais dû me réveiller, on aurait pas réussi à deux.
-Non, t'es trop beau quand tu dors, je préfère t'admirer.
-T'es nul.
-Tu m'aimes quand même.
-Ca serait triste du contraire. »

Je souris un peu, quand je parle avec lui mon moral remonte immédiatement, ce mec est juste un putain de médicament pour moi, pas besoin d'autre chose. Il passe ses mains sous mon haut de pyjama et commence à caresser mon dos, argh, il peut faire ça toute ma vie s'il veut. Je frissonne sous ses doigts et je mets mon visage dans son cou respirant à plein poumon son odeur. On reste comme ça un petit temps avant qu'il ne brise le silence.

« On va déjeuner, j'ai beaucoup trop faim. Je pourrais avaler un éléphant.
-Euh, on à épuisé le stock d'éléphant.
-Y à de l'antilope ?
-Non, non.
-De l'hippo ?
-Non, écoute petit si tu vis avec nous il va falloir t'adapter.
-Est-ce qu'on est vraiment adulte ?
-La question ne se pose même pas. »

Je glousse et il m'embrasse. Je me lève sur le lit en le tirant par le bras, je lui tiens la main tout en descendant du lit. On se dirige vers la cuisine, c'est vrai que j'ai faim aussi. Mais je m'en étais pas aperçu, comme si j'étais sur pause jusqu'à ce qu'Alexander me redonne la vie.

« Fais nous les cafés, je fais les pancakes. »

J'hoche la tête et je le vois aller vers le frigo pour attraper la pâte, alors que moi je me dirige vers le placard pour attraper nos tasses, j'ai ma préférée ici et il l'a sa préférée chez moi. Ma préférée ici est en forme de tête de renard, elle est trop belle. La sienne est une tasse ou il y a une voiture ancienne et dessus il y a écrit « non tu n'es pas vieux, tu es vintage. » Il m'a dit que c'est sa sœur qui lui à offerte et ça m'a fait sourire. Je m'occupe de son café en premier, il aime noir, mais sucré. En ce qui me concerne je me prépare un chocolat chaud, je me mets sur la pointe des pieds pour attraper le chocolat en poudre pendant que mon lait chauffe. A la sonnerie du micro-onde je mélange le chocolat au lait avant de le ranger. Je me dirige vers Alec pour l'entourer de mes bras, j'embrasse son omoplate avant de poser ma joue contre son dos. Je sens ses doigts caresser mes bras qui l'entourent.