𝐗𝐕𝐈𝐈

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Le trajet jusqu'à son appart ne fut jamais aussi long, je vous assure, c'était terrible, j'étais trop tenter de laisser glisser mes mains sur lui, mais maintenant on est devant sa porte. Il à peine refermé derrière nous que je me retrouve plaqué contre.

« Et c'est moi qui suis pressé. »

Il rigole avant de m'enlever mon mentaux, le laissant tomber au sol, il s'attaque maintenant à m'enlever le pull noir qu'il m'avait prêté. Il le laisse tomber au sol avant de s'attaquer doucement à ma clavicule. Mygod. J'aime trop quand il fait ça. Il mordille tendrement ma peau, tirant dessus pour laisser des marques. Je soupire de bien être. J'enlève rapidement le mentaux et le pull de mon Alexander pour qu'on soit à égalité. Un minimum quand même. Il attrape ma main et m'amène dans sa chambre. Il me pousse doucement sur le lit pour venir me surplomber parfaitement. J'adore quand il me regarde comme ça, comme si je suis la 8ième merveille du monde. Il m'enlève doucement mon jogging. Je n'ai pas le temps de réagir que ses mains sont déjà sur mes cuisses, il les caresses, les pinces, les mordilles, les lèches, les embrassent, il laisse même des suçons. Il laisse ses mains se balader de mes cuisses à mon torse, il fini sur mes épaules avant de venir les embrasser. Il fait son chemin de mes épaules à mes lèvres pour venir me faire perdre la tête.

« Je me lasserais jamais de te toucher.
-Peut-être, mais cette fois-ci j'aimerais pouvoir te toucher moi aussi. »

Il eu un petit sourire en coin avant que je le pousse sur le matelas pour le surplomber moi. Je laisse mes mains redécouvrir son torse, retraçant ses magnifiques tatouages, je les aime d'amour. Je pose mes lèvres dans son cou, mordillant sa peau avant de la marquer, je veux que tous le monde sache qu'il appartient à Magnus Bane. Je déplace mes baisers sur son torse, m'arrêtant à chaque téton pour lui arracher un grognement. Plus sexy tu meurs. Il ne peut s'empêcher de laisser ses mains parcourir mon corps lui aussi, ce qui me fait sourire. Il a tellement besoin de mon contact. Je m'arrête à son nombril avant de le mordiller tout autour, laissant ma langue glisser sur sa peau. Je lui enlève son jean et caleçon en même temps sans perdre de temps. Mes lèvres se posent dans le bas de son ventre pour aspirer une nouvelle fois sa peau, laissant une seconde marque rouge à cet endroit. Je descends doucement avant de souffler sur son sexe tendu, mais j'ai pas le temps de réagir qu'Alec me fait remonter jusqu'à lui.

« Attend, je veux pas que tu fasse ça.
-Oh, t'en a pas envie ?
-Si, mais je veux pas que tu le fasse, j'suis pas à l'aise.
-C'est par rapport à ce qu'il m'est arrivé ?
-Oui.
-Alexander... si j'ai envie de faire ça avec toi, je vois pas le problème.
-Peut-être, mais j'arriverais pas à me détendre et à profiter pleinement, je le sais.
-Oh beh... euh... d'accord. Tu veux reprendre ou tu veux pas non plus aller plus loin ? Je sais que je me suis fait un peu froid, mais même si c'est pas contre moi, sa réaction me fait de la peine.
-Le prend pas mal bébé. Si tu en a envi je veux continuer. »

Je ne réponds rien et me contente de me laisser couler contre ses lèvres, j'ai pas envie de gâcher le moment plus que ça. J'ai réellement envie de lui et j'aurais préféré qu'il fasse comme si de rien était, mais je peux pas choisir... alors tant pis. Je l'embrasse comme si s'est la dernière fois que je le fais. Comme si seulement ça comptait. Je sens les mains de mon brun dans mes cheveux et son souffle s'échouer sur mon visage.

« Pourquoi tu pleures ?
-Je ne pleure pas.
-Si, tu pleures.
-J'ai peur que tu finisses par plus avoir envie de moi.
-Dis pas n'importe quoi.
-Je dis pas n'importe quoi... regarde, tu veux pas que je te suce, la prochaine étape s'est ne plus vouloir de moi tout cours. Les joues d'Alexander deviennent rouges.
-Ce n'est pas parce qu'il y aura plus cette pratique que je veux plus de toi. Magnus quand même, tu peux comprendre que je ne sois pas à l'aise avec ça. Je sais que si je te vois faire ça, je vais penser à ce qu'on t'a fait et je vais péter un câble.
-Mais tu devrais pas y penser, si moi je suis capable de passer au dessus de ça, toi aussi.
-Il me faut du temps, mais ça ne veut pas dire qu'on peut pas faire des trucs ensembles, ça va pas de pair.
-Je vais essayer de comprendre. Et je sais que ça va pas de pair, mais j'aimais bien cette pratique moi... mais bref, pour l'instant, je suis plutôt refroidis, alors réfléchis tout seul ce soir.
-Tu veux partir ?
-Oui. Je veux plus te voir. Je mens, je veux le voir, je suis juste vexé, parce que dans ma tête le problème vient de moi.
-Pourquoi ? Je veux dire... je comprend que j'ai peut-être gâché ce moment bébé, mais de là à ne pas vouloir me voir parce que je veux pas une pratique...
-Non, c'est pas le fait que tu veuilles pas cette pratique, je te forcerais pas à un truc, c'est le fait que t'en ai envie, mais que tu laisses les mauvaises idées prendre le dessus. »

Il ajoute rien et se contente de me regarder me lever du lit et m'habiller, il en profite pour mettre son caleçon et mettre son visage entre ses mains en se rasseyant sur le lit. Je l'entends renifler et je ne peux retenir un soupir, j'aime pas savoir qu'il pleure pour moi. Je m'avance vers lui avant de retirer ses mains de son visage pour pouvoir m'asseoir sur ses cuisses. Je pose bras autour de son cou, il pose sa tête sur mon torse toujours en train de renifler.

« Je vais essayer de réagir comme un adulte et de comprendre ta décision, même si j'avais très envie de fuir.
-Pourquoi fuir ?
-Parce que, ça me vexe que tu veuilles plus faire ça, à cause de moi.
-C'est pas à cause de toi.
-Si, mais c'est pas grave. Tu as raison, tu dois prendre ton temps.
-C'est de la faute à Maryse et à Raj, pas la tienne. »

Je passe mes doigts dans ses cheveux sans rien ajouter, je crois qu'il à plus besoin de temps que moi pour se remettre de cet évènement, bien sur, ça me touche, ça serait nul d'admettre l'inverse, mais j'ai l'impression qu'il est plus sensible, ou alors il s'en veut encore parce que c'est de la faute à sa mère, j'en sais rien, on en parlera plus tard, parce que là on s'est assez chiffonnés, je pense.

« A chaque dispute j'ai tellement peur que tu me laisses.
-Je te laisserais jamais mon ange. Je te le promet.
-J'espère que tu tiendras cette promesse.
-Promis. »

Il me déplace pour venir me tirer dans le lit, il me bloque dans ses bras, comme à chaque fois il à peur que je parte. Je pose ma tête dans son cou et je mordille doucement sa peau avant de frotter mon nez dessus.

« Je vais faire des efforts pour plus y penser. Je peux même aller voir une psy si tu veux.
-Dis pas n'importe quoi. Je veux juste que tu comprennes que c'est pas parce qu'on m'a fait ça, que ça m'a brisé, tu vois. Je crois que si j'avais pas de soutiens j'aurais pu sombrer, mais t'es là et Mike aussi, alors c'est plus que bon. Puis c'était y a seulement quelque jours et je suis encore debout, je pense que je me serais effondré avant si ça allait pas.
-Pourtant je vois qu'une lueure à disparut dans tes yeux... comme si elle était éteinte...
-J'ai perdu de mon éclat ? Ma voix flanche, parce que je me suis toujours comparé au soleil et Alec la lune, alors si je perds ça.
-Tu brilles toujours, t'es Magnus Bane, mais je peux voir que ton regard a changé.
-Tu m'aimes quand même ?
-Evidemment.
-Alors c'est sans importance pour moi, éclat ou pas, je vais bien, je le sens et si c'est pas le cas, je sais que t'es là, alors si j'ai envie de faire de galipette parce que je me sens bien, j'en ferais et si j'ai pas envie d'en faire parce que je suis pas d'humeur, je me forcerais pas, mais je veux que tu comprenne que j'ai jamais eu de honte lié à la sexualité et c'est pas ça qui va me faire changer d'avis.
-Je serais toujours là. J'aimerais tellement voir les choses à ta manière, tu simplifie tout.
-Je suis Magnus Bane. Je vais t'apprendre la facilité.
-J'ai hâte de voir ça.
-Je t'aime Alexander, tellement.
-Je t'aime aussi bébé, tellement. »

Secret lover.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant