𝐗𝐕𝐈

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Je suis plus qu'angoissé, je suis actuellement face à un policier, il nous détail du regard avec Alexander, mais le genre de regard qui vous juge. Je vous promets que c'est malaisant. Même Alec est mal je le vois, mais il en faut plus pour décourager Magnus Bane.

« Bonjour, je viens déposer plainte.
-Document d'identité ? »

Alexander lui tend ma carte d'identité qu'on est allé chercher chez moi avant, il savait que j'en aurais besoin. Le policier la prend avant de trafiquer sur son ordinateur et de faire une photocopie. Il nous la rend avant de relever son regard froid vers nous.

« Qu'elle est le sujet de votre plainte ?
-Kidnapping.
-Ma collègue va prendre votre déposition. Allez-vous asseoir elle vous appellera.
-Merci. »

Je retourne m'asseoir suivis de près par mon Alexander, j'attrape immédiatement sa main pour entrelacer nos doigts, je sens d'ailleurs toujours le regard du flic sur nous et en relevant les yeux je peux dire qu'il est dégouté. C'est quoi son problème à lui ?

« On est d'accord qu'il nous regarde bizarrement ? Je chuchote à mon Alec.
-C'est ce que je me disais. Il lâche ma main.
-Ta main.
-Je crois que ça le dérange.
-Comme si son avis m'importait. Si c'est vraiment ça son problème c'est un con. J'attrape sa main. Et pas la peine d'essayer de la retirer, sinon je vais lui voler ses menottes.
-N'importe quoi.
-On pourrais s'en servir pour autre chose.
-Pervers.
-Comme si ça changeait.
-Monsieur Bane ? »

On se fait interrompre par une policière qui nous dit de la suivre, ce que nous faisons toujours main dans la main. J'm'en fou de savoir s'il y a un potentiel homophobe dans les locos, franchement j'en ai vraiment à foutre. Elle nous amène dans un petit bureau qui manque de décoration, il y a seulement une ou deux photos, sans doute de sa famille. Elle nous indique où nous asseoir et on lui obéit.

« Je vous écoute.
-Je viens porter plainte pour kidnapping.
-Le votre ?
-Oui.
-Bien, je prends votre déposition. Racontez-moi.
-Alors ça s'est passé hier. Je crois que c'était vers 9h le matin. J'étais devant la télé avec mon chocolat chaud quand j'ai été dérangé par... euh... par...
-Par ma mère. Maryse Lightwood.
-Et vous, vous êtes ?
-Alexander Gidéon Lightwood. Le copain de Magnus.
-Très bien continuez monsieur Bane.
-Alors voilà, Maryse est venue, je l'ai laissé entrer parce qu'elle m'a dit qu'elle voulait faire un effort pour Alec et qu'elle était prête à accepté le fait qu'il était avec moi pour pouvoir revoir son fils. Alors je lui ai proposé un thé et elle est partie s'installer dans le canapé et quand je suis revenu, elle m'a posé des questions sur moi et je pensais qu'elle voulait faire connaissance, sans doute qu'elle voulait que je sois une personne bien pour son fils. Je sers les doigts de mon amoureux. Mais je pense qu'elle à mélangé un truc dans ma tasse parce que c'est la seule chose que j'ai ingurgité. Je me suis senti mal et j'ai fini par m'écrouler. Elle m'a dit que je lui avais volé son fils et que je l'aurais plus, un truc dans le style. Après c'est assez flou parce que je me suis réveillé dans une chambre noire et super froide. Je ne me souviens pas du chemin, mais je sais à quoi ressemble la maison, on dirait un manoir, c'était très joli.
-Je crois que c'est ma maison d'enfance, vous voulez l'adresse ?
-Je la prendrais à la fin de son histoire.
-Très bien. Alexander entremêle nos doigts avant d'embrasser ma main.
-En suite, elle est arrivée et elle m'a frappé, plusieurs fois, un peu partout, mais elle s'est acharnée sur mon visage, comme si c'était personnel, et ça l'est sans doute, mais je ne connaissais pas Maryse d'avant. Je l'avais aperçu une fois dans un restaurant. Puis après m'avoir laissé au sol, elle est partie et je ne sais par quel miracle j'ai réussi à m'enfuir, j'ai de suite pris la voiture, mais j'étais encore sous drogue, alors je ne me souviens pas comment j'ai réussi à aller chez Alexander, mais je suis rentré il devait être 00h30. Et en suite beh il m'a aidé à me soigner rapidement. D'où les petits pensements nounours. Et comme j'ai hésité à venir, je suis ici que maintenant.
-Vous avez toujours la tasse avec la quelle vous pensez avoir été drogué ?
-Je pense que oui, si elle ne l'a pas prise. Parce que je suis passé à l'appart juste pour prendre ma carte d'identité.
-Alors, je vais prendre l'adresse dont vous parliez monsieur Lightwood. Et monsieur Bane je vais vous suivre pour récupérer cette tasse et faire des analyses.
-D'accord très bien.
-Euh... je me posais une question. Que risque ma mère ?
-Une amande de 1 000 000euros ou bien 30ans de prison, mais c'est vraiment le maximum et si on arrive bien à prouver qu'elle l'a fait.
-J'annule si tu veux mon ange.
-Non... elle t'a fait souffrir, je ne peux pas le concevoir.
-Elle vous en voulait pour votre relation avec monsieur Bane ?
-Oui. Et parce que j'aime les hommes.
-Vous savez que c'est là un acte homophobe ?
-Elle prendrait plus ?
-Sans doute.
-Alors notez-le. On ne peut pas laisser une femme comme elle se balader dans les rues. On ne sait jamais.

~

Après que la policière soit venu récupérer la tasse et au passage celle dans la quelle j'avais servis le thé à Maryse qui prouvait qu'elle était bien là, elle est partie à nous souhaitant beaucoup de bonheur avec Alexander, ce qui je l'avoue fait du bien à entendre, surtout en ce moment. Sauf que mon frère est arrivé pile quand la flic partait, ce qui fait qu'il me pose des questions depuis trois heures, je suis lassé et je crois que même Alexander perd sa patience. Mais j'ai fini par craquer et avouer à mon frère ce qu'il m'était arrivé, sans parler de Raj qui lui restera un secret pour les autres, un secret entre lui, Alec et moi. Je vois mon frère s'asseoir et perdre de la couleur.

« Je vais bien Mike, je t'assure.
-Mais comment elle a pu te toucher ?
-Elle a pu c'est tout. Parlons d'autre chose. »

Sans que je m'y attende je vois mon frère se lever et agripper Alexander avant de lui serrer le col.

« Tu m'avais dit que tu le protègerais ! Je me lève et je me mets entre eux en défaisant les bras de Mike autour de lui en le poussant.
-Mike non ! C'est pas de sa faute ! C'est juste sa mère !
-Il à raison... Je suis désolé Mike. Je me tourne vers Alexander avant de le pincer fortement. Aïe.
-Tu ferme ta gueule, c'est pas ta faute. On en a déjà parlé. Je me tourne vers Mike. Et toi aussi tu ferme ta gueule, c'est pas de sa faute. Le prochain qui dit que c'est de la faute d'Alexander, je le prive de bisou pour un et je le frappe pour l'autre. C'est clair ?
-J'imagine que c'est lui que tu prives de bisous ?
-Pourquoi t'en voulait ?
-Bon, Mike, va dans ta chambre, on en parle plus tard, promis. Alexander tu viens dans la mienne.
-Pas de galipettes.
-J'ai jamais pu te promettre ça. »

Il roule des yeux avant de partir en tapant des pieds, après on dit que c'est moi l'enfant de la famille. J'attrape la main de Alexander et je vois bien que les paroles de mon frère l'ont touché. Ce que je refuse. Je le guide jusqu'à l'étage là ou se trouve ma chambre avant de le pousser sur le lit et de me mettre à califourchon sur lui, j'ai l'impression d'être un robot.

« Je t'interdis de penser à ce que t'a dit Mike.
-Je peux pas.
-Si. C'est pas ta faute, t'es mon mec, pas mon protecteur ou je sais pas quoi, c'est pas ta faute.
-Je me devais quand même de te protéger.
-Plus têtu tu meurs. »

Je crois mes bras sur son torse avant de poser ma tête dessus avec une moue boudeuse sur le visage, ça m'énerve qu'il puisse penser du mal de lui-même. Il passe ses doigts dans mes cheveux il joue avec ma mèche colorée. Je glisse une de mes mains sous son pull et je fais des petits cœurs sur sa peau, je sens qu'il frissonne, j'aime tellement ça. Je soulève lentement son pull avant d'embrasser doucement le bas de ventre, en dessous du nombril, je frotte doucement mon nez sur sa peau chaude, j'adore le contraste.

« Tu me chatouille.
-C'est ta punition. »

Il eut un petit rire avant que je ne reprenne mes caresses et les baisers sur son ventre l'air de rien, j'aime bien l'effet que j'ai sur lui c'est vrai. Je mordille doucement sa peau avant de l'aspirer entre mes dents. Laissant une jolie marque rose.

« Tu ne serais pas en train d'essayer de m'exciter ?
-La réponse est de savoir si ça marche.
-Y a pas de réponse à donner, ton frère et en dessous.
-Je serais silencieux.
-Comme si c'est possible. »

Je lui frappe le ventre avant de bouder, il rigole avant de me tirer dans ses bras et de m'encercler fortement contre lui. Il pose ses lèvres dans mon cou avant d'aspirer ma peau entre ses dents. Miam, j'aime quand il fait ça. D'ailleurs le soupire qui quitte mes lèvres le prouve.

« Après si tu en as vraiment envi, on pourrait aller dans mon lit, chez moi. Il avait murmuré dans le creux de mon oreille.
-On va faire ça ouais. »

Il rigole devant ma vitesse à me lever. J'attrape sa main. Pressé. Oui, vraiment. Il m'avait fait durcir en deux secondes avec son suçon et ses murmurent à mon oreille. Seigneur.

« Tellement pressé. Il agrippe mes hanches.
-Dépêche toi mon ange, sinon je te saute dessus dans la voiture.
-Y a pas assez de place pour nous, tu le sais.
-Alors bouge ton p'tit cul. »

Il rigole avant de pincer mes fesses avec un sourire narquois. Je lui frappe la main avant de l'embrasser, j'y met toute ma passion, mes lèvres, ma langue, mes dents et cette fois ci c'est lui qui est pressé de sortir de mon appart.

Secret lover.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant