𝐗𝐈

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Cinq jours que je parle plus à Alexand- Alec. J'ai même pas fêté ce week end, j'avais juste besoin d'être seul, mais je suis perdu dans mes sentiments, je sais pas si ma réaction est normale ou disproportionnée, mais c'est ce que je ressens. C'est tout. Il m'envoi des sms tous les jours et ça me donne encore plus envie de lui pardonner, mais d'un côté j'ai juste envie de l'envoyer chier.

Je me laisse tomber sur mon matelas, je me laisse engloutir sous la couverture, je regarde mon plafond dans le noir, j'entends le miaulement de mon magnifique chat.

« Viens avec papa gros bébé. »

Je l'entends miauler une nouvelle fois et il monte sur mon lit pour me rejoindre et me mettre des coups de tête et une léchouille sur le menton à la recherche de câlin. (NDA : Mon chat fait vraiment ça :')). Je gratouille ses oreilles et je divague lentement dans mes pensées, Alexander. Alec pardon. Me manque beaucoup trop, mais je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir d'avoir dis ça ce soir là, surtout que toute la journée il avait été plutôt bizarre, déjà quand j'ai parlé d'en parler à mon frère il s'est montré fermé et peu confiant, il a fallut que je vérifie l'appart, en suite, dans la voiture son histoire de réflexe m'a vraiment blessé. Puis on s'est tous comment ça s'est fini. En « non, je ne le connais pas, alors que je me le suis taper la veille. » Je suis tellement naïf quand il s'agit de lui que je me demande si c'est normal. Pourtant je sais qu'il m'aime. Je le sais vraiment, je le vois, quand on est que nous j'ai juste envie de passer ma vie dans ses bras... Puis il a dit que j'étais l'homme de sa vie quand même. Je me sens sombrer dans le sommeil les joues et les yeux rougies par les larmes.

Je suis réveillé je ne sais pas à qu'elle heure par mon frère qui entre d'un coup dans ma chambre. Je me redresse brutalement et président meow part en courant de mes genoux.

« Magnus. Y à Alec dans le salon, il sonnait depuis une heure, mais au milieu de la nuit, je ne voulais pas ouvrir. Il veut te voir. Tu te bouges de suite, parce qu'il à l'air mal et que c'est un de mes meilleurs potes.
-Vas le consoler alors.
-C'est ton mec pas le mien.
-Mike.
-Je sais de quoi je parle. Bizarrement ça fait 5jours que tu fais la gueule, comme lui. Tiens curieux.
-Mike.
-Vas le voir. De suite. Sinon je lui dis de venir dans ton lit. »

Je roule des yeux en me relevant. Je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en ordre, je grogne en poussant mon frère et son putain de sourire satisfait. Je me dirige d'un pas trainant jusqu'au salon. J'ai limite envie de taper des pieds comme un gamin, mais je tente de me rappeler que je n'en suis plus un. Malheureusement. Heureusement que je bosse pas demain matin. Hein. J'arrives dans le salon et il est assis sur le canapé, dos à moi. Je tente comme je peux de faire celui qui est pas heureux de le voir, mais on sait tous que je rêve de le prendre dans mes bras. Quand il entend mes pas il se lève et se retourne pour me faire face. Il a des énormes cernes sous les yeux et une plaie sur sa pommette, je résiste à l'envie de lui faire un bisou magique.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Je lève mon regard vers l'horloge. A 4h23 du mat ?
-Je devais te voir... j'ai besoin de toi Magnus.
-Et ça ne pouvait pas attendre une heure raisonnable j'imagine ? Il hausse les épaules.
-J'étais chez ma mère jusqu'à maintenant... J'ai mangé chez elle ce soir et je lui ai dis que j'aimais un garçon... au début elle à rien dit, juste la bouche ouverte. Je lui ai dis que je devais lui en parler parce que j'avais peur de perdre celui que j'aimais... Je t'aime tellement Magnus, depuis tellement longtemps... je m'en remettrais jamais si... toi et moi. Bref. Il renifle en triturant ses doigts. Elle a pété un câble... elle m'a dit que jamais dis m'accepterais dans sa lumière, si je voulais devenir un ange ou je ne sais pas quoi. Elle a parlé tellement longtemps, elle m'a suppliée de te laisser tomber. Je lui ai dis que c'était de sa faute si j'avais peur de m'assumer... Elle s'est levée de la table et à commencé à me frapper sur le torse, alors je l'ai juste poussée pour pouvoir m'en fuir, je voulais pas lui faire de mal... Mais elle a prit une tasse et l'a jeté sur moi, sauf qu'elle à éclatée en rebondissant sur la table et j'ai reçu un éclat. Elle était comme possédée, je l'avais jamais vu comme ça. Même quand elle à sut que j'étais gay. Du coup j'avais besoin de toi. C'est trop douloureux pour que je l'affronte seul. »

Je reste encore sous le choc de ce qu'il vient de raconter. Je me demande comment c'est possible qu'un parent dise ça. Dans ma tête c'est impensable. Sans doute parce que j'ai toujours été soutenus par ma famille. Je m'avance doucement vers Alexander, ouais je sais, j'avais dis que je le prendrais pas dans mes bras, mais je suis obligé, je peux pas le laisser dans cet état, surtout que c'est carrément de ma faute si il a dit à sa mère qu'il m'aimait. Je pose mes mains sur ses joues pour essuyer du pouce les larmes qui coulent, elle laisse des traces pas belles, mais même comme ça il reste beau. Comment c'est possible alors que quand je pleure je suis moche ? Il enroule ses bras autours de moi avant de s'agripper à mon pyjama, il pleure toujours.

« Je veux pas te perdre... s'il te plaît, pardonne moi.
-Tu ne me perdra pas bébé. Promis.
-Oh putain, merci. Merci. Merci. »

Il me serre fort contre lui et je cale ma tête dans son cou. Mes bras autour de sa taille. Son parfum vient me chatouiller les narines et mon cerveau est gonflé de bonheur rien que par ça. Je relève la tête, avant d'embrasser ses larmes séchées.

« Aller, viens on va aller se coucher.
-Je peux rentrer chez moi.
-Sans doute, mais je veux te garder un peu encore. »

Je me dirige vers la porte d'entrée pour m'assurer qu'elle est bien fermée, je prend la main de mon Alexander et j'éteins toute les lumières avant de me diriger vers ma chambre, je vois que la lumière est toujours allumée dans celle de mon frère et je suis à peu près sûr qu'il à écouté la conversation, c'est totalement son genre. Je ferme ma porte avant de me diriger vers mon armoire pour trouver un pyjama pour Alec, je lui tends, il me regarde avec un sourcil levé.

« Je connais ta passion pour la soie, mais pitié Magnus, donne moi un jogging. »

Je fais une moue boudeuse avant de lui tendre un jogging, juste le bas, parce que de toute façon il dort toujours sans haut, alors que moi j'aime bien en avoir un, juste parce que je trouve qu'un ensemble c'est plus joli. Il se met dans le lit une fois changé et j'éteins la lumière avant de le rejoindre. Je perd pas de temps pour poser mes mains sur lui, caressant du bout des doigts ses tatouages.

« Tu m'as tellement manqué, j'ai vraiment cru te perdre.
-Tu m'as manqué aussi Alexander, j'ai vraiment été blessé. Il se tourne pour être face à moi sur le côté.
-Je m'en veux tellement, je m'étais promis de ne jamais te faire de la peine et j'ai même pas su tenir cette promesse. Il passe ses mains glacées sous mon haut de pyjama et je frissonne.
-N'y pense plus. N'y pensons plus. J'imagine que dans toute les relations il y a des hauts et des bas. Il me sert contre lui.
-Je voudrais que des hauts à partir de maintenant. Je te promet que je vais essayer.
-Je te fais confiance. »

Je passe mes mains dans ses cheveux et je tire un peu sur eux pour qu'il soit à la hauteur de mon visage. Je passe ma langue sur mes lèvres et je me laisse glisser sur les siennes. Il les mouve automatiquement contre les miennes et je me fais plus avide et passionné, il m'a trop manqué. Comment en 5jours je peut-être aussi dépendant de lui ? Autant en manque ? Il est comme ma drogue.

« Je t'aime Alexander.
-Je t'aime aussi bébé. »

Je cale ma tête dans son cou, j'écoute les battements irréguliers de son cœur, je lui fais tant d'effet que ça ? Je m'endors bercé par son cœur. Même si je sais que on va devoir aborder d'autre discussion.

Secret lover.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant