Partie 47

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As salam aleykum wa rahmatulah wa barakatuhu

*_Apprenez le Coran en apprenant les versets cinq par cinq_*

D'après Abou Al 'Aliya, 'Omar Ibn Al Khattab (qu'Allah l'agrée) a dit : « Apprenez le Coran en apprenant les versets cinq par cinq. C'est comme cela que Jibril (*) l'a descendu au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) ».
(Rapporté par Al Isma'ili et authentifié par l'imam Ibn Kathir dans Fadail Al Quran p 226)

(*) Jibril est le nom de l'ange qui a entendu le Coran d'Allah et l'a transmis au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
(Voir Fath Al Bari 13/463)

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Parmi les enseignements tirés des cours de Chaykh Raslân حفظه الله

Quelques exemples de torts causés aux parents (عقوق الوالدين) :

•  Causer du chagrin à ses parents
•  Les mettre en colère
•  Répondre à leurs demandes par des soupirs de mécontentement
•  Être de mauvaise humeur en leur compagnie
•  Leur porter un mauvais regard
•  Leurs donner des ordres
•  Critiquer la nourriture
•  Ne pas les aider dans les tâches ménagères
•  Polémiquer ou leur couper la parole
•  Ne pas les consulter avant d’entreprendre une affaire
•  Ne pas demander leur autorisation avant d’entrer dans un lieu qu’ils occupent
•  Régler ses problèmes en leur présence
•  Critiquer ses parents auprès des gens
•  Les insulter, directement ou indirectement
•  Commettre des interdits en leur présence (fumer, ne pas prier à l’heure,...)
•  Nuire à leur réputation
•  Les mettre dans des situations délicates (en les contraignant à s’endetter pour leurs enfants par exemple)
•  Rester longtemps en dehors de la maison
•  Leur faire abondamment des demandes
•  Faire prévaloir l’épouse sur les parents
•  Délaisser ses parents lorsqu’ils en ont besoin (vieillesse par exemple)
•  Se désolidariser d’eux et avoir honte de ses parents
•  Les frapper
•  Rompre ses relations avec eux et ne pas leur prodiguer le bon conseil
•  Ne pas faire preuve de générosité à leur égard
•  Leur rappeler ses bienfaits
•  Leur voler leurs biens (de façon apparente ou subtile)
•  En cas de douleur, laisser apparaître sa souffrance en présence de ses parents (ne pas « souffrir en silence »)
•  S’éloigner d’eux (voyages,…) sans raison valable
•  Souhaiter leur mort
•  Les tuer

[ MODIFICATION INTERDITE ❗️]

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Parmi les conseils de shaykh Muqbil à ses enfants, les étudiants en science:

" Comme il t'est aisé de retenir les paroles: untel est hizbi, untel est un agent... et tu les répètes d'assemblées en assemblées.

Au contraire, ce que je veux de toi est que tu commences par apprendre le Qur'ân et apprendre ce que tu peux des ahâdîths du Messager d'Allâh ﷺ. Et de même la langue arabe.

Si vous occupiez vos personnes par l'apprentissage du Qur'ân et l'acquisition de la science utile, vous n'auriez certainement pas le temps pour ces paroles".

‎ [غارةُ الأشرطةِ على أهل الجهل والسَّفْسَطَة (2/411)].j

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" Il est triste d'entendre parfois certains musulmans dire "je m'ennuie" ou "je n'ai rien à faire". Cela ne doit pas arriver. Nous sommes sur cette terre et à la fin c'est soit le paradis soit l'enfer, alors comment la personne peut-elle se trouver dans une situation ou elle n'a rien à faire? Le musulman doit passer son temps dans l'adoration, l'étude de la science,  le rappel d'Allah, les invocations, etc. Mais si tu regardes de nos jours les gens dans la rue, tu vois que personne ne bouge ses lèvres, ou si les personnes bougent les lèvres c'est soit pour chanter, soit pour dire des futilités ou autre. C'est pour cela qu'il faut vraiment remercier Allah autant que tu le peux, si tu fais partie du très petit nombre de personnes qui évoquent Allah abondamment: en marchant, en conduisant, etc. Tant le nombre de ceux qui se rappellent d'Allah dans ce type de situations est faible. Et pourtant ce type d'adoration ne demande aucun effort si ce n'est de bouger les lèvres, mais c'est Allah qui accorde le succès."

📒Cheikh Tchalabi, Charh tadhkiratou as-sami’i de Cheikh Ibn Djouma’a, 27 rabi' al awwal 1437

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Al-Hakim At-Tirmidhi a dit :

La rectitude de cinq réside en cinq :

-La rectitude de l'enfant se trouve dans la salle d'étude.
-La rectitude du jeune homme réside dans la science.
-La rectitude de l'adulte est dans la mosquée.
-La rectitude de la femme est dans la maison.
-Et la rectitude du malfaiteur est dans la prison.

As-Siyar de l'imam Adh-Dhahabi (13/441)
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Conseil à ceux qui se livrent au dénigrement des savants

Cheikh Albânî – qu'Allah lui fasse miséricorde - :

« Il n'est pas autorisé à ces jeunes de s'en prendre aux savants qui possèdent une légitimité dans la science, sous prétexte qu'ils auraient commis une erreur selon eux. En sachant que ces jeunes, lorsqu'ils déclarent que tel savant est tombé dans l'erreur, [leur jugement] n'émane pas du savoir mais plutôt des émotions. D'ailleurs, si une fatwâ émise par untel parmi les savants leur plaît, on trouve également de l'autre côté, chez ceux qui se fanatisent pour les savants en contradiction avec ce savant, des jeunes qui se comporteront de la même façon vis-à-vis de ce cheikh dont la fatwâ et l'opinion leur plaisent. C'est pour cela que nous conseillons aux jeunes de ne pas s'immiscer dans ce genre de problèmes, de ne pas dénigrer les savants et de ne pas faire des insinuations à leur sujet, parce qu'ils pensent que ceux-ci ont commis une erreur. Il nous est même parvenu que certains emploient le terme de mécréance pour qualifier certains savants auxquels nous accordons tout notre respect et l'estime qui leur revient. Et l'unique cause de cela est que les gens, peu importe qu'ils aient raison ou tort, agissent sur le coup des émotions comme nous l'avons dit en amont. Ce n'est pas basé sur de la science ou de la réflexion, mais plutôt sur des émotions déchaînées, ceux-là se fanatisent pour telle fatwâ et ces autres se fanatisent pour l'autre fatwâ en opposition avec la première. Et ceci est une cause favorisant l'attisement des flammes et de la divergence entre les musulmans. Nous avons d'ailleurs interdit à nos jeunes, qui partagent pourtant le même avis que nous, de dénigrer les autres savants qui ont leur avis et leur effort de réflexion (ijtihâd). »

_Traduit par Abdillah Abi Khouzaymah le 21 Safar 1441_

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