Flashing Lights

17 : Trou noir

Pdv Andy :

Se réveiller avec un message venant de la personne dont vous êtes amoureux est la meilleure sensation au monde. Seulement, en ouvrant les yeux ce matin, je n'ai rien reçu de Rye. J'ai ressentis un petit pincement au cœur en voyant qu'il ne m'avait rien écrit. Je croyais qu'après une bonne nuit de sommeil, il n'allait plus être en colère contre moi. Mais bon, il est tôt alors j'essaie de m'accrocher à la possibilité qu'il ne soit simplement toujours pas réveillé.

Heureusement, mon mal-être est rapidement remplacé par de la joie, lorsque ma mère pénètre dans ma chambre, un plateau à la main.

— Bon matin, mon ange ! déclare-t-elle en plaquant un baiser sur ma joue rebondie.
— Salut, maman.
— Tiens, je t'ai préparé ton petit-déjeuner, comme lorsque tu était jeune.

Je souris en la remerciant. J'adore ma mère, elle est mon modèle depuis que je suis jeune. Étant donné que mon père nous a laissé dès que je suis né, elle a dut m'élever seule et je lui dois un énorme respect.
J'engloutis la moitié du déjeuner en cinq minutes à peine.

— C'est délicieux ! m'exclamais-je, la bouche pleine de toasts à la confiture de fraises.
— Comment va ton ami Rye ? me demande-t-elle.

Ma mère adore Rye. Elle dit qu'elle le considère comme son deuxième fils, en quelques sortes, ce qui me fait bien marrer. Mon regard se pose accidentellement sur mon portable et je reporte mon attention sur les œufs devant moi.

— Um, il va bien.

Je n'ai toujours pas parler de mon attirance envers Rye à ma mère. Elle est très ouverte d'esprit, mais je ne sais même pas ce que je suis moi-même. Gay ? Bi ? Pan ? Aucune idée. Heureusement pour moi, elle n'insiste pas sur le sujet et je finis de manger, la tête en paix.

***
Je suis actuellement sur un banc dans un parc pas très loin de chez moi, et j'hésite à texter Rye. Il ne m'a pas envoyer un seul message depuis hier soir et il est maintenant onze heures. Je suis inquiet. Je ne veux pas que nous soyons en froid. Être aussi loin de lui pendant quatre jours est assez difficile, si en plus nous sommes fâchés, je ne vais pas pouvoir tenir. Après une bonne vingtaine de minutes, je me décide enfin à cliqué sur le bouton "envoyé". Tant pis s'il ne me répond pas.

Je m'ennuie de vous -Andy.

J'ai hésité de longues minutes entre écrire "toi" ou "vous", puis je me suis dis qu'il valait mieux le mettre au pluriel. Dès que mon portable sonne, je me précipite dessus, mais en apercevant que ce n'était qu'un vulgaire courriel, mon cœur se relâche. Pourquoi est-ce que je me mets dans tous ces états pour un simple texto ? C'est ridicule. Je suis ridicule. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Lorsque mon téléphone sonne de nouveau, ma respiration s'accélère.

Tu me manques aussi, Fovvs -Rye.

Un immense sourire apparaît sur mon visage en lisant cela. Il s'ennuie de moi aussi. Et il m'a appelé Fovvs. C'est un bon départ. Avec un peu de chance, peut-être que tout redeviendra comme avant entre lui et moi.

Pdv Jack :

Bordel. C'est la première chose qui traverse mon esprit embrumé lorsque la lumière m'aveugle littéralement. Brusquement, je referme les yeux, me massant les tempes. J'ai un de mal de tête atroce, c'est horrible. Et j'ai faim. Vraiment faim. J'ai soif aussi, mais la simple idée de boire une substance agrandit mon haut de cœur déjà bien présent. Je suis en lendemain de veille. J'ai l'impression d'avoir un peu trop bu hier... J'essaie de me souvenir de ce qui s'est passer, mais rien ne me vient en me tête. Enfin, j'ai quelques bribes de souvenirs, mais rien de concret. C'est le trou noir.
Soudainement, j'entends quelqu'un rentrer dans ma chambre, enfin je crois que c'est la mienne, et bondir sur mon lit. La personne se met à crier de me lever en tapant deux casseroles ensemble à deux pouces de mes pauvres oreilles. Peu importe qui est ce gars, il est mort.